Provenance inconnue.
Datation indéterminée
Albâtre gypseux (vase), albâtre égyptien (bouchon)
H. 8,5 CM : D. lèvre : 4,7 CM : D. panse : 2,5 CM : D. base : 6,8 CM : D. ouverture : 2,9 CM : P. 6,2 CM.
Co. 3094
Provenance inconnue.
Datation indéterminée
Albâtre gypseux (vase), albâtre égyptien (bouchon)
H. 8,5 CM : D. lèvre : 4,7 CM : D. panse : 2,5 CM : D. base : 6,8 CM : D. ouverture : 2,9 CM : P. 6,2 CM.
Co. 3094
Ce vase présenéclats importants sur la lèvre et sur le pourtour de la base. Une des petites anses est cassée. Le fond est endommagé. La cire a teinté la surface extérieure en ocre. Elle est de plus fortement rayée.
Le bouchon a un éclat sur la partie supérieure. L’extrémité semble cassée. A l’intérieur du vase est visible un dépôt grisâtre (poussière ou résidus de produit antique ?).
Ce petit vase est en albâtre gypseux. Sa couleur d’origine est difficile à déterminer étant donné qu’il a probablement été ciré. Il est de forme trapézoïdale, avec un petit col en bourrelet, au dessus plat. Deux éléments de préhension sur les côtés de la panse sont faits d’une petite barre horizontale en relief percée verticalement, destinées à évoquer le système de support ou de transport des vases de taille plus conséquentes à l’aide d’un réseau de cordelettes glissées dans ces anses. Le fond est plat.
Le vase est muni d’un bouchon conique en albâtre jaune miel veiné de blanc. Il est plat sur le dessus, et se rétrécit vers le bas.
Aucun parallèle égyptien n’a été trouvé. Il est peut-être oriental. Le profil de la panse s’approche de celui des pots à cuisson du Proche-Orient ou de celle d’une petite jarre domestique en céramique de 18,5 cm. de hauteur, trouvée à Suse au début du 2ème millénaire (cf. YON 1981, p. 124, fig. 230).
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
Nouvel Empire > Á partir de la XVIIIe dynastie (de 1550 à 1295 avant J.-C. environ)
Pierre blanchâtre (albâtre ?)
H. 9,7 CM : D. lèvre : 4,9 CM : D. panse : 6,3 CM : D. pied : 3,7 CM : D. ouverture : 3,6 CM : P. 7,9 CM
Co. 3490
Un éclat est visible sur le bord de la lèvre et sur le pied.
Ce petit vase est en pierre blanchâtre (albâtre ?). La panse est globulaire, le col haut muni d’une petite collerette plate de 4 mm. d’épaisseur. Le pied est circulaire, concave en-dessous, d’un diamètre légèrement trop petit par rapport aux dimensions de l’objet.
Ce vase est semblable à Co. 2784, ce dernier étant plus petit, et la forme de la panse différente.
Il s’agit d’un type bien connu au Nouvel Empire, à col haut, panse renflée et petit pied. Il peut être plus ou moins trapu, et la forme du pied peut varier (cf. ASTON 1994, p. 181, type 173).
Voici un exemplaire conservé au musée du Louvre (E. 14453), provenant des fouilles du cimetière ouest de Gournet Mourraï (règnes de Hatchepsout et Thoutmosis III, vers 1450 avant J.-C., milieu de la XVIIIe dynastie).
Un autre, dont la provenance est inconnue, se trouve aux Musées Royaux d’Arts et d’Histoire de Bruxelles (E. 1847B).
On remarque que ces deux exemplaires ont un petit pied plat évasé, contrairement à Co. 2784 et Co. 3490, qui présentent un pied conique. Plusieurs vases conservés au musée du Louvre sont de ce type, dont N. 1171 et E. 879 (sans provenance connue), ainsi que E. 14009, provenant de la tombe de Sennéfer de Gournet Mourraï (n° 1159), datée de la fin de la XVIIIe dynastie (cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 112-5 OT 456, OT 458 et OT 465, figurés p. 113-4).
Pour d’autres exemples dont la provenance est attestée, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 151, type 173.
Il s’agit très probablement d’un vase conçu pour l’équipement d’une tombe, destiné à contenir une huile ou un onguent parfumé. En effet, deux des vases du Louvre précédemment cités (N. 1171 et E. 14009) contenaient des restes de substance graisseuse. Il pouvait être muni d’un couvercle en forme de disque plat, comme le montre ce récipient conservé à New York (MMA 26.8.32a, b), provenant d’une des tombes des trois épouses étrangères de Thoutmosis III, à Thèbes.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
Nouvel Empire > Á partir de la XVIIIe dynastie (de 1550 à 1295 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 8,3 CM : D. lèvre : 4,6 CM : D. panse : 5,1 CM : D. pied : 3,1 CM : D. ouverture : 2,2 CM : P. 5,4 CM
Co. 2784
Un éclat est visible sur le bord de la lèvre et sur le pied.
Ce vase est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, homogène, et semi-translucide.
La panse est globulaire, surmontée d'un col haut à bord légèrement concave, à la lèvre débordante horizontale.
Faible rainure entre la panse et le col.
Le piédouche est supporté par un large tenon presque cylindrique, muni d’un tenon dessous, peut-être pour s’insérer dans un support.
Ce vase est de même type que le vase Co. 3490, le col de ce dernier étant légèrement plus grand et la panse est plus cordiforme.
Il s’agit d’un type bien connu au Nouvel Empire, à col haut, panse renflée et petit pied. Il peut être plus ou moins trapu, et la forme du pied peut varier (cf. ASTON 1994, p. 181, type 173).
Il existe un exemplaire conservé au musée du Louvre (E. 14453), provenant des fouilles du cimetière ouest de Gournet Mourraï (règnes de Hatchepsout et Thoutmosis III, vers 1450 avant J.-C., milieu de la XVIIIe dynastie).
Un autre, dont la provenance est inconnue, est conservé aux Musées Royaux d’Arts et d’Histoire de Bruxelles (E. 1847B).
On remarque que ces deux exemplaires ont un petit pied plat évasé, contrairement à Co. 2784 et Co. 3490, qui présentent un pied conique. Plusieurs vases conservés au musée du Louvre sont de ce type, dont N. 1171 et E. 879 (sans provenance), ainsi que E. 14009, provenant de la tombe de Sennéfer de Gournet Mourraï (n° 1159), datée de la fin de la XVIIIe dynastie (cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 112-5 OT 456, OT 458 et OT 465, figurés p. 113-4).
Pour d’autres exemples dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 151, type 173.
Il s’agit très probablement d’un vase conçu pour l’équipement d’une tombe, destiné à contenir une huile ou un onguent parfumé. Deux des vases du Louvre précédemment cités (N. 1171 et E. 14009) contenaient des restes de graisse. Ce type de récipient devait être muni d’un couvercle en forme de disque plat, comme cet exemplaire conservé à New York (MMA 26.8.32a,b), provenant d’une des tombes des trois épouses étrangères de Thoutmosis III, à Thèbes.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon / atelier Tweed / vitrine 9, 383, "Un vase [dessin] en albâtre – Haut. 8 cent ½. Estimé quarante francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.
Egypte (?)
De la Troisième Période Intermédiaire à l'Epoque Tardive (de 1069 à 332 avant J.-C.) (
Albâtre égyptien
H. 12,1 CM : D. lèvre : D. panse : 2,5 CM : D. panse : 5,6 CM : D. ouverture : 1,6 CM
Co. 3098
Une lacune est visible au niveau du col. Un éclat apparaît sur la lèvre. Le fond est percé, l’ouverture mesure 2,3 cm. Une fissure verticale parcourt toute la hauteur du vase. L'extérieur est maculé de dépôts d'enfouissement ocre jaune. L’intérieur est sale (sédiment).
L'alabastron est en albâtre égyptien, de couleur blanc crème. Deux veines blanches entourent la panse.
Le corps est fusiforme et relativement pansu. L'attache au col forme une légère carène. Le col est muni d'une courte lèvre plate. Deux petites anses en forme d’oreilles ornent le haut de la panse.
Cet alabastrin se distingue par son col concave qui le rapproche plus des formes de la Troisième Période intermédiaire (de 1069 à 656 avant J.-C. environ) que de celles de l’époque gréco-romaine. En effet, les alabastrons de cette période présentent fréquemment un col plus haut et muni d’une collerette (cf. ASTON 1994, p. 166, types 227-9).
Il est comparable au vase en albâtre égyptien conservé au musée Archéologique National de Madrid (Inv. 16806), dont la provenance n’est pas connue.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
Moyen Empire ou Nouvel Empire (?)
Albâtre égyptien
H. 10,1 CM : D. panse : 7 CM : D. ouverture : 3,8 CM : P. 8,1 CM
Co. 2447
Le col, cassé, est manquant. De nombreuses fissures partent de la cassure, qui est couverte de résidus d’adhésif.
Ce petit vase est en albâtre égyptien, semi-translucide, de couleur blanc crème, avec des veines plus blanches.
Le col est manquant. La cassure étant nette, le col était probablement fabriqué à part et rapporté sur le vase. Ovoïde, le vase devait donc être posé sur un support pour pouvoir tenir debout.
Etant donné l’absence du col de Co. 2447, il est difficile d’identifier ce vase de manière certaine. Il s’agit peut-être d’un « gobelet » ovoïde du type 193 de B. Aston (ASTON 1994, p. 156). Un exemplaire trouvé à Gourob, en albâtre également, et datant des règnes d’Amenhotep II-III, présente un col orné d’une bande au motif floral (cf. BRUNTON 1927, pl. 26, n° 39). D’autres vases de même provenance, en céramique cette fois, figurés à la pl. 24 ont une partie inférieure semblable à celle de Co. 2447. Cependant, leur col est évasé.
Co. 2447 rappelle également le vase AF 12835 conservé au musée du Louvre, à Paris, et daté du Moyen Empire. Il a un petit col en entonnoir décoré de rainures concentriques.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon / atelier de peinture / vitrine 12, 421, "Vase ovoïde, en albâtre, sans goulot ni rebord. Haut. 10 cent. Estimé dix francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.
Méditerranée orientale
Epoque hellénistique (IVe-Ier s. avant J.-C.)
Albâtre égyptien (?)
H. 9,7 CM : D. lèvre : 1,8 CM : D. panse : 3,8 CM : D. ouverture : 1,4 CM : P. 7,9 CM
Co. 3060
Le vase est érodé, notamment sur la panse. Les anses ont été cassées et recollées, l’une d’elles a été en partie reconstituée.
L’intérieur du vase est recouvert d’un dépôt grisâtre (sédiment ou produit ancien ?).
Ce petit vase est en albâtre égyptien (?) de couleur blanc crème, rubané au niveau du col et du tiers inférieur.
Il est en forme d’amphore miniature, avec deux anses très fines à angle aigu, reliant le col à l’épaule. Le col est haut et cylindrique, légèrement évasé vers le haut ; la lèvre n’est pas soulignée.
Fond ovoïde muni d’un petit pied, sans doute pour s’insérer dans un support et faire tenir le vase debout.
Ce type de récipient est appelé "amphorisque". Ce modèle d'amphore de petites dimensions fait référence à un modèle d’amphore d’origine grecque en céramique, de petites dimensions (inférieure à vingt centimètres) Il est destiné à contenir principalement des onguents et des parfums. Ce type de vase présente ou non un pied, son corps s’évase vers le haut et se termine par un col étroit.
Le vase 74.51.5130 du Metropolitan Museum of Art de New York est tout à fait similaire à Co. 3060, excepté la forme de la lèvre. Il est en albâtre gypseux, provient de Chypre et est daté de 310–30 avant J.-C.
Outre des amphorisques grecques en céramique, le musée du Louvre conserve plusieurs exemplaires en verre, provenant de Grèce ou de Méditerranée orientale, et datant du VIe au Ier s. avant J.-C.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Le vase est présenté dans un support moderne recouvert de feutre.
Provenance inconnue
Epoque arabe (?)
Albâtre
H. 10,7 CM : D. lèvre : 3,2 CM : D. panse : 6,7 CM : D. base : 3,3 CM : D. ouverture : 2 CM : P. 9,7 CM
Co. 2797
Le col, une anse, ainsi qu’un fragment de la lèvre, ont été cassés et recollés. L’autre anse et un fragment de la lèvre manquent. Un petit éclat eapparaîtsur le pied.
Des dépôts noirs sont visibles à l’intérieur du vase (poussière ou résidus de produit antique ?).
Ce vase piriforme est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, avec une rainure blanche sous le col, et une tache blanche sur la panse.
Ce col en diabolo est muni d’une petite collerette plate sur le dessus, et orné d’une rainure en-dessous. De chaque côté du col, une petite anse, décorée de deux rainures dans la longueur, relie la rainure sous la collerette à la panse. Le vase a peut-être à l’origine été fabriqué en deux parties, la panse et le col. Le pied, en relief, est arrondi.
Aucun parallèle n’a été trouvé. La forme et le style de ce vase ne sont clairement pas égyptiens.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 15, 348, Vase [dessin] en albâtre (les 2 anses sont refaites). H. 10 cent. Estimé vingt cinq francs.
Donation Rodin à l’État français en 1916.
Égypte probablement
Epoque prédynastique (de 3800 à 3100 avant J.-C. environ) (?)
Albâtre égyptien (?)
H. 7,8 CM : D. col : 4 CM : D. panse : 5,6 CM : D. base : 3,7 CM : D. ouverture : 2,7 CM : P. 6,6 CM
Co. 2779
Le col est cassé. Le matériau est très érodé, voire rongé, notamment sur un côté de la panse. Un matériau orange est observable à l’extérieur et surtout à l'intérieur, au niveau du col. Ce matériau n'est pas identifié. Le fond du vase est noirci (résidus de produit antique ?).
Ce vase est vraisemblablement en albâtre égyptien, mais le type exact de pierre est difficile à déterminer étant donné les dommages importants qu’il a subi.
Il est de forme grossièrement ovale, muni d’un col haut et évasé, dont la lèvre cassée. La base plate est à présent plus ovale que circulaire.
Il s’agit d’un vase décoré de figures en relief sur la panse : un poisson, très usé, est bien visible (Labeobarbus bynni (poisson-bwt)), une figure féminine assise, peut-être également un quadrupède (probablement une grenouille, dont la moitié droite surtout est discernable), ainsi qu’une figure féminine debout, possiblement de face.
Les petits vases en pierre, avec décor en relief sur la panse, sont essentiellement connus à l’époque prédynastique, également appelée « culture de Nagada » (de 3800 à 3100 avant J.-C. environ).
Notre exemplaire présente quant à lui des animaux sculptés en relief sur la panse, difficiles à identifier de manière certaine étant donné l’état de conservation du vase. Un proche parallèle est conservé au musée du Louvre sous le numéro d’inventaire E 25225. Il est en serpentine, plus grand que Co. 2779, et présente de chaque côté de la panse un animal à quatre pattes (lézard ou chien), couché à plat ventre et tête orientée vers le haut du récipient.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Méditerranée orientale, Chypre (?)
Epoque hellénistique (du IVe au Ier siècle avant J.-C.)
Albâtre
H. 9,5 CM : D. col : 2,3 CM : D. panse : 6,9 CM : D. pied : 3,9 CM : D. ouverture : 1,9 CM : P. 7 CM
Co. 2796
Le col et les deux anses sont cassés. Une fissure court verticalement du col au pied. L’intérieur du vase est noirci (sédiment ou résidus de produit antique ?).
Ce vase est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, rubané de blanc plus clair. Il est en forme d’amphore à épaule haute et arrondie. Les parois se rétrécissent fortement vers le pied. Il était à l’origine muni de deux anses fines, de section trapézoïdale, qui reliaient probablement le dessus de l’épaule au col (le col et les anses sont cassés). Sa base, arrondie, est en saillie. Elle est plus rétrécie que celle de Co. 2796 et présente un petit support qui ne fait qu’une pièce avec le vase.
Malgré l’absence de la partie supérieure de Co. 2796, la forme de ce vase, ainsi que l'amorce conservée des anses, rappellent les amphorisques (petits vases à parfum) qui circulaient dans l’Est du bassin Méditerranéen à l’époque hellénistique. Il existe un exemplaire conservé au British Museum de Londres trouvé à Chypre, près de Larnaka (1880,0710.27).
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 15, 438, "Vase [dessin] en albâtre (les 2 anses sont refaites). H. 10 cent. Estimé vingt cinq francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
De l’époque thinite à l’Ancien Empire > de la Ière à la IVe dynastie (de 3100 à 2500 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 8,8 CM : D. lèvre : 7,9 CM : D. panse : 5,8 CM : D. base : 6,8 CM : D. ouverture : 5 CM : P. 7 CM
Co. 3031
Ce vase est en bon état. Quelques éraflures sont visibles sur le bord de la collerette et sur l’arête de la base.
Le fond du vase est noirci (poussière ou résidus de produit antique ?).
Ce vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, translucide, présentant des rubans et des veines blanc crème. Il est de forme cylindrique aux parois concaves. Le rétrécissement maximum est à la moitié du vase environ. La lèvre plate est légèrement débordante (le bord droit mesure 7 mm). d’épaisseur. La base est plate.
Ce type de vase est très courant en Egypte, notamment à l’époque thinite et à l’Ancien Empire. Il s’agit du « vase à onguent » cylindrique, appelé bas par les Anciens Egyptiens. Sa forme est simple : parois droites ou concaves, plus ou moins évasées, muni d'une lèvre plus ou débordante et pourvu ou non d’un pied.
Co. 3031 présente des parois concaves et symétriques, comme le type 32 de B. Aston (ASTON 1994, p. 103) attesté de la Ière à la IVe dynastie. De nombreux exemplaires ont été trouvés dans les grandes nécropoles de l’Ancien Empire, Giza et Saqqara, dans les tombes et les temples funéraires royaux : Vase cylindrique provenant du cimetière ouest de Giza. Hildesheim, Pelizaeus-Museum 3169.
Un autre exemple, de provenance inconnue, est conservé au musée royal de Mariemont (B. 267).
Il existe également une version « symbolique » de ce vase, encore appelé modèle ou imitation, de petites dimensions et dont l’intérieur est parfois non creusé : Imitation de vase cylindrique en albâtre provenant de Giza. Vienne, Kunsthistorisches Museum 8961.
Pour d’autres exemples de vases cylindriques, voir les listes données dans ASTON 1994, p. 99-105, ainsi que les exemplaires de formes et de dimensions variées du musée du Louvre, à Paris, publiés par VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 125-9.
Le musée Rodin possède d’autres exemples de vases cylindriques, de formes diverses : Co. 3111 (avec collerette et pied), Co. 3380 (décoré d’un motif de corde en haut de la panse), Co. 2772 (modèle ?).
Il est à noter que des vases de ce type sont également connus au Proche-Orient ancien, tel ce récipient, conservé au musée du Louvre (Sb 495).
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 15, 439, "Vase [dessin] en albâtre – Haut. 9 cent. Estimé quatre vingt francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.