De petits éclats et une tache ocre rouge sont visibles sur le pied. A l’intérieur du vase, se trouve un dépôt noirâtre (sédiment ou résidus de produit antique ?).

Ce petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur blanc crème, avec des veines et des taches blanches autour de la panse. Pas de col. Collerette amovible, plate sur le dessus et en dessous. L’ouverture n’est pas tout à fait centrée. Le diamètre de l’ouverture de la collerette est plus petit que celui du pot. Le pied, court, est légèrement débordant.

Bien que la forme de ce pot à khôl suive les standards de ce type d’objet (épaule haute et arrondie, base renforcée par un bourrelet), aucun parallèle exact à ce vase n’a été trouvé. Il a la particularité d’avoir une collerette plate posée directement sur le vase, à l’origine fabriquée séparément dans un albâtre similaire à celui du pot. Le petit diamètre de cette collerette est surprenant.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 18, "Vase à kohol, en albâtre. Haut. 5 cent. Estimé vingt francs."

Donation Rodin à l’État français en 1916.

Quelques éclats sur le bord de la collerette et du pied.
L’intérieur du vase est noirci (sédiment ou résidus de produit antique ?)

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur blanc crème. La collerette ainsi que le pied sont plus blancs. Collerette plate sur le dessus, taillée en oblique en dessous, et dont le bord droit mesure 5 mm. d’épaisseur. Base munie d’un petit pied plat en saillie.

Sous le vase sont écrits deux numéros : « 881 » (?) à l’encre et « 1165 » au graphite.

La forme de ce vase est trapue, avec une épaule haute et arrondie. La collerette est plutôt épaisse. Cette description rappelle celle du pot à khôl en albâtre veiné CG 18477 du musée égyptien du Caire (cf. BISSING 1904, p. 93). Contrairement à Co. 2677 il a conservé son couvercle en forme de disque.

Anépigraphe.

La lèvre est endommagée. Quelques éclats sur la base. La surface est érodée, notamment sur l’épaule.
Le fond du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?)

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, avec une veine plus claire sur l’épaule.
Lèvre munie d’une petite collerette plate sur le dessus, arrondie en dessous (largeur : 6 mm.) Base plate, sans pied.

Ce pot à khôl est de forme habituelle : collerette (fortement érodée) et épaule arrondie. Contrairement à la plupart des vases de ce type, la base n’est pas renforcée par un bourrelet. L’état de conservation de cet objet empêche toute étude plus approfondie.

Anépigraphe.

Quelques petits éclats sont visibles sur le pied. Le fond est percé.
L’intérieur du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?).

Ce petit vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel avec des veines blanc crème sur la partie supérieure (notamment autour de l’ouverture), et un ruban rose pâle veiné de violet autour de la partie inférieure et du pied.
Il n'a pas de col. La lèvre n’est pas soulignée. Le pied est arrondi en relief. Le fond est percé.

Il s’agit probablement d’un petit pot à khôl ou à onguent. Un vase de ce type (appelé « coupe ») est conservé au musée du Louvre (AF. 6777) : VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 111 OT 441 (photo p. 110). Il est également en albâtre et daté du Moyen Empire. Le col était peut-être amovible, c’est-à-dire réalisé à part et inséré dans l’ouverture du vase, comme pour Co. 2683 (en serpentinite).
D’autres vases de la collection lui ressemblent : Co. 2672 et Co. 2692 (les deux sont en albâtre).

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Deux éclats sur le bord de la lèvre. Le pied est légèrement érodé.
L’intérieur du vase est encrassé.

Petit vase en albâtre égyptien de couleur blanc crème, avec une veine blanche qui le traverse verticalement.
Pas de col. Lèvre indiquée par un léger relief en forme d’anneau. Petit pied annulaire.

Sous le vase est collée une ancienne étiquette qui porte les inscriptions : « V » et « 84 » écrits à l’encre.

Etant donné sa forme et son matériau Co. 2672 est probablement un petit pot à khôl ou à onguent. Un vase de ce type, également en albâtre, est en dépôt au musée de l’Université de Lille (E 25626) : cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 83 OT 302 (photo p. 82). Il provient des fouilles de Mirgissa, au Soudan. Un autre exemplaire, cette fois en serpentinite, conservé au musée du Louvre, à Paris, est figuré p. 110, OT 445 (appelé « coupe ronde »).
Le col était peut-être amovible, c’est-à-dire réalisé à part et inséré dans l’ouverture du vase, comme pour Co. 2683 (en serpentinite).
D’autres vases de la collection lui ressemblent : Co. 2692 et Co. 2684 (les deux sont en albâtre). Leur lèvre n’est cependant pas indiquée par un léger bourrelet.

Anépigraphe.

Une lacune est visible sur la panse. Des fentes se prolongent sur le pied. L’intérieur du vase est légèrement noirci  résidus de produit antique ?).

Ce petit vase est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, avec une veine plus blanche sur l’épaule. Le pourtour de la base et le col sont plus blancs également.
Le vase ressemble à un bol avec léger étranglement surmonté d'une lèvre débordante plate sur le dessus. Le pied est annulaire.

Il s’agit probablement d’un petit vase à cosmétique, ou bien, étant donné sa très petite taille, d’un modèle réduit de ce type de récipient, utilisé uniquement pour la tombe. Il est daté par B. Aston du Moyen Empire (ASTON 1994, p. 145, type 156) d’après des parallèles trouvés en contexte archéologique, comme ces deux exemplaires provenant du cimetière Hu de Diospolis Parva en Haute-Égypte : PETRIE 1901, pl. 29 (Hu Y51, W85) et pl. 30 (Hu Y349).

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Intact, à part un petit éclat sur le bord de la lèvre. Concrétions sous la collerette et sur la panse.
L’intérieur du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?)

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, homogène.
Le vase est de forme allongée. Le resserrement au niveau du col n’est pas très prononcé. Le col est large et évasé, le bord est plat sur le dessus. L’ouverture n’est pas tout à fait en son centre. Petit pied en relief arrondi.

Sous le vase est collée une ancienne étiquette qui porte l’inscription : « alb 52 ».

Ce petit vase se caractérise par une forme moins définie que les pots à khôl habituels. Il rappelle le vase E. 25256 conservé au musée du Louvre, à Paris, cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 90 OT 347 (photo p. 88). Il est plus grand que Co. 2669 et son épaule est plus haute. Un autre vase du Louvre, AF 143, est en calcaire et daté du Moyen Empire (ibid., p. 79 OT 282, photo p. 81). Mesurant 3,4 cm. de haut, il se rapproche plus de Co. 2669.

Anépigraphe.

Le col est cassé. Quelques éclats sont visibles sur le pied. Le matériau est altéré en surface. Un dépôt noir apparaît sur l'un des côtés de la panse (produit antique ?).

Ce petit pot à khôl est en pierre calcaire (albâtre égyptien ?). Le col devait être surmonté d’une collerette plate sur le dessus.

La forme de ce pot à khôl est habituelle, il est muni d’un petit col et devait très probablement présenter une lèvre en forme de collerette plus ou moins large. Il est proche du vase en albâtre E. 21562 du musée du Louvre, à Paris (cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 79 OT 280, photo p. 81).
L’état de conservation de Co. 2765 empêche toute étude plus approfondie.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Un éclat est visible sur l’ouverture. L’intérieur du vase présente des taches brunes (poussière ou résidus de produit antique ?).

Ce petit vase est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, homogène.
Il n'a pas de col, et la lèvre n’est pas marquée. L'épaule est haute et arrondie. La base présente un très léger relief arrondi.

Etant donné sa forme et son matériau, Co. 2692 est probablement un petit pot à khôl ou à onguent. Deux vases de ce type (appelé « coupe ») sont conservés au musée du Louvre, à Paris (AF. 6777 et E. 23024), cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 111 OT 441 et 442 (photos p. 110). Il sont également en albâtre et datés du Moyen Empire. Le col de Co. 2692 était peut-être amovible, c’est-à-dire réalisé dans une pièce d’albâtre différente et posée sur le vase, voir par exemple Co. 2683 (en serpentinite). Sa forme rappelle également les vases Co. 2657 (en albâtre) et Co. 2668 (en pierre grise).

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Le pied est très légèrement érodé.
L’intérieur du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?)

Pot en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, avec une veine autour de la panse, et une autre autour du pied.
Epaule haute, pas de col. La lèvre n’est pas marquée. Petit pied en léger relief, arrondi.

La forme de ce vase rappelle celle des pots à khôl, mais il est dépourvu de col. Le bord de l’ouverture ne semble pas cassé, le col était peut-être réalisé dans une pièce d’albâtre différente, collée ou simplement posée sur le vase (cf. Co. 2681).
Un parallèle (appelé « petite coupe ») est conservé au musée du Louvre sous le numéro d’inventaire E. 23024 (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 111 OT 442, photo p. 110). Il est en albâtre rubané et est daté du Moyen Empire. Voir aussi les vases Co. 2692 (en albâtre) et Co. 2668 (en pierre grise).

Anépigraphe.