Mortier

Égypte probablement

Nouvel Empire (de 1550 à 1069 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 5,9 CM : D. lèvre : 8,7 CM : D. lèvre au niveau des anses : 10,6 CM : D. ouverture : 6,5 CM : D. base : 5,9 CM : P. 3,9 CM.

Co. 2823

Comment

State of preservation

Plusieurs éclats sont visibles sur le bord et les anses, ainsi que plusieurs manques à la base et sous le vase, ainsi que des petits éclats dans la veine blanche sur la panse (cf. Co. 3375). Le mortier est légèrement noirci à l’intérieur (traces d’usage ?).

Description

Ce récipient est en albâtre égyptien de couleur jaune miel, avec de fines veines plus claires.

De forme tronconique, à base plate, au bord supérieur plat, il est muni de deux fortes poignées subquadrangulaires, plates au niveau de la lèvre. Sa base est plate.

 

La collection conserve quatre autres mortiers, tous en albâtre : Co. 3375, Co. 5696, Co. 5654 et Co. 2671.

Ce type de récipient utilitaire, muni de poignées sur les côtés, est attesté du Nouvel Empire à la période gréco-romaine (d’après ASTON 1994, p. 158-9). Il s’agit probablement de mortiers destinés à un usage cosmétique, par exemple pour broyer le fard, certains mortiers ayant conservé leur pilon. Etant donné la forme de Co. 2823, au profil convexe, il est très probable qu’il date du Nouvel Empire (type 199 de B. Aston). En effet, les exemplaires plus tardifs sont plus hauts et présentent des parois droites et des anses subquadrangulaires, comme ce mortier en basalte, daté des époques tardive ou ptolémaïque, entre le VIIe et le IVe siècle avant J.-C. Londres, British Museum EA32181.

Le musée du Louvre, à Paris, conserve plusieurs exemplaires de ce type de récipient : N. 1347, N. 1167 et E. 5428 (cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 139, illustrations p. 138). Ils sont tous datés du Nouvel Empire.

 

Pour d’autres exemples trouvés en contexte archéologique, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 158, type 199.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase ovoïde à anses

Égypte probablement

Époque prédynastique – époque thinite > de Nagada II à la 1ère dynastie (de 3500 à 2900 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Pierre dure marbrée gris-mauve

H. 9,8 CM : D. lèvre : 3,6 CM : D. ouverture : 2 CM : D. base : 2 CM : P. 6,7 CM.

Co. 5681

Comment

State of preservation

Le vase a été cassé en deux et recollé. Cette restauration ancienne a laissé des traces de cire ocre à l’intérieur et à l’extérieur du récipient. Les bouchages en cire colorés ont en partie disparu laissant des vides importants au niveau des plans de cassure. Un éclat est visible sur le bord de la lèvre. Les deux petites anses sont intactes.

Description

Le récipient est en pierre dure gris-mauve, avec des veines plus foncées. Cette petite jarre est de forme ovoïde allongée. Elle est munie d’une petite collerette aux lèvres arrondies et ornée d’une petite anse verticale tubulaire de chaque côté de la panse. La petite base plate est en bourrelet.

 

Ce récipient est semblable à d’autres vases de la collection : Co. 2773, Co. 2803, Co. 2985, Co. 2986 et Co. 6010 (avec des variantes dans la forme et le matériau).

 

Ce type particulier de vase est attesté par B. Aston d’une période comprise entre la fin de Nagada II et la Ière dynastie (de 3500 à 2900 avant J.-C. environ) (ASTON 1994, p. 92-3, type 5). Il s’agit d’une jarre à épaule haute munie d’anses tubulaires et d’un bord aigu, également appelée « jarre en forme de tonnelet » (cf. EL-KHOULI 1978, pl. 55-7, type F).

 

Le musée du Louvre conserve un vase similaire à Co. 5681 (E. 10887 F), en serpentinite, daté de Nagada II (3500-3100 avant J.-C. environ).

Bien que les vases du musée Rodin soient des petits modèles (inférieurs à une dizaine de centimètres), on remarque que la hauteur de ce type de vase peut atteindre une trentaine de centimètres, comme ce vase en diorite daté de Nagada II, Chicago, Field Museum 30677.

Les vases de ce type peuvent être réalisés dans diverses pierres, mais on constate une préférence pour les roches marbrées ou tachetées :

- Hildesheim, Pelizaeus-Museum 1541, provenance inconnue, en brèche crème et rose (9,1 cm de hauteur).

- Hildesheim, Pelizaeus-Museum 1542, provenance inconnue, en calcaire (6,9 cm de hauteur).

- Dublin, Musée National d’Irlande 1880:1578, provenant d’Eléphantine, en diorite (22 cm de hauteur).

 

Il est difficile de connaître la fonction exacte de ces récipients, mais ils étaient probablement utilisés comme vases à cosmétiques. On les découvre fréquemment dans des tombes luxueuses, notamment sur les sites d’El-Amrah et de Nagada en Haute-Égypte.

La diversité des tailles, la richesse des formes et des pierres employées pour fabriquer des récipients aux époques prédynastique et thinite sont restées inégalées par la suite.

 

Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter ASTON 1994, p. 92-3, type 5.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase à anses

Égypte probablement

Epoque prédynastique – époque thinite > de Nagada II à la 1e dynastie (de 3500 à 2900 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Serpentinite ?

H. 7,3 CM : D. lèvre : 3,1 CM : D. ouverture : 2,1 CM : D. base : 1,6 CM : P. 4,3 CM.

Co. 2803

Comment

State of preservation

Le vase a subi un écrasement ou un choc thermique sur un côté de la panse qui a laissé des traces de coup et engendré des craquelures, ainsi qu’une division de la pierre en feuillets. De petits éclats sont visibles sur le bord. Les deux petites anses sont intactes.
 

Description

Ce récipient est en serpentinite (?) de couleur verte. Il est de forme ovoïde allongée, munie d’une lèvre au dessus plat et ornée de deux petites anses verticales percées, placées haut sur la panse. La petite base est plate et en léger relief.

 

Ce récipient est semblable à d’autres vases de la collection : Co. 2773, Co. 2985, Co. 2986, Co. 5681 et Co. 6010 (avec des variantes dans la forme et le matériau).

 

Ce type particulier de vase est répertorié par B. Aston et daterait d’une période comprise entre la fin de Nagada II et la Ie dynastie (vers 3500 à 2900 avant J.-C.) (cf. ASTON 1994, p. 92-3, type 5). Il s’agit d’une jarre à épaule haute munie d’anses tubulaires et d’un bord aigu, également appelée « jarre en forme de tonnelet » (cf. EL-KHOULI 1978, pl. 55-7, type F).

 

Le musée du Louvre conserve un vase similaire à Co. 2803 (E. 10887 F), en serpentinite, daté de Nagada II (3500-3100 avant J.-C. environ).

Bien que les vases du musée Rodin soient des petits modèles (inférieurs à une dizaine de centimètres), on remarque que la hauteur de ce type de vase peut atteindre une trentaine de centimètres, comme ce vase en diorite daté de Nagada II, Chicago, Field Museum 30677.

Les vases de ce type peuvent être réalisés dans diverses pierres, mais on constate une préférence pour les roches marbrées ou tachetées :

- Hildesheim, Pelizaeus-Museum 1541, provenance inconnue, en brèche crème et rose (9,1 cm de hauteur).

- Hildesheim, Pelizaeus-Museum 1542, provenance inconnue, en calcaire (6,9 cm de hauteur).

- Dublin, Musée National d’Irlande 1880:1578, provenant d’Eléphantine, en diorite (22 cm de hauteur).

 

Il est difficile de connaître la fonction exacte de ces récipients, mais ils étaient probablement utilisés comme vases à cosmétiques. On les découvre fréquemment dans des tombes luxueuses, notamment sur les sites d’El Amrah et de Nagada en Haute-Egypte.

 

Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter ASTON 1994, p. 92-3, type 5.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Coupe fermée

Égypte probablement

De l’Époque thinite à l’Ancien Empire (de 3100 à 2200 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien (?)

H. 4,8 CM : D. lèvre : 4,5 CM : D. ouverture : 3,9 CM : D. base : 2,8 CM : P. 3,9 CM.

Co. 2693

Comment

State of preservation

Un éclat apparaît sur le bord. Une fissure verticale traverse la panse.
Un matériau brun rouge (antique ?), visible à l’intérieur, a taché l’extérieur de la panse.

Description

Ce petit récipient est en albâtre et adopte une ovoïde tronquée et fermée, aux parois incurvées vers l’intérieur. La base n’est pas tout à fait plate, le vase n’est donc pas stable debout.

Ce vase est une coupe à fome fermée et à bord simple et base plate. Il s’agit probablement du type 42 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 107). On le trouve également dans EL-KHOULI 1978, pl. 96, n° 2992-2994. Les coupes de ce type sont très courantes à l’époque thinite et à l’Ancien Empire. On les trouve par exemple dans les tombes royales des deux premières dynasties sur les sites de Saqqara et d’Abydos, tel ce bol en diorite, provenant d’Abydos, conservé au musée royal de Mariemont, B. 104.

Il est daté de la IIe dynastie par le contexte de découverte. Voir également les bols publiés dans : 2009 Antiquités égyptiennes au Musée Royal de Mariemont, p. 308-311.

Co. 2693 se distingue de ces exemples par ses petites dimensions.

 

Voici un autre bol en albâtre (Dublin, National Museum of Ireland 1992:250), trouvé dans une tombe à Tarkhan (entre Memphis et le Fayoum). Il est daté de la Ière dynastie.

Pour d’autres exemplaires dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 107, type 42.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase conique

Égypte probablement.

Première Période intermédiaire (de 2200 à 2033 avant J.-C. environ.)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 7,4 CM : D. lèvre : 4,9 CM : D. ouverture : 3 CM : D. panse : 4,7 CM : D. base : 2,6 CM : P. 5,9 CM.

Co. 2682

Comment

State of preservation

Ce vase est en très bon état. Quelques petits éclats sont visibles sur le bord de la collerette.

Description

Ce petit vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, homogène. Une veine blanche est visible tout autour du vase, aux deux tiers de la panse.
Ce vase de forme tronconique a des parois droites s’élargissent vers le haut. La lèvre marquée est obtenue par un léger étranglement. Elle mesure 6 mm. d’épaisseur. La base, d’apparence plate, est en fait légèrement arrondie, de sorte que le vase n’est pas stable debout.

 

Ce type particulier de vase est attesté par B. Aston à la Première Période intermédiaire (ASTON 1994, p. 140, type 139). Plusieurs exemplaires semblables à Co. 2682, également en albâtre, ont été découverts dans des tombes du site de Matmar en Moyenne Égypte, fouillé par Guy Brunton entre 1928 et 1931. Ils sont datés par leur contexte archéologique de la VIIIe dynastie (Cf. BRUNTON 1948, pl. 34 nos 23, 25 et 26). On remarque que certains présentent une panse renflée, d’autres des parois droites (comme Co. 2682). L’évidement peut être soit vertical, soit suivre les contours extérieurs du vase.

 

La forme de ce vase rappelle celle de S. 681 (assemblage de Rodin), bien que ce dernier soit muni d'anses sur les côtés de la panse.


Pour d’autres exemples, dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 140, type 139.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 1, 296, "Petit vase [dessin] en albâtre. Haut : 8 cent. Estimé vingt francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Fiole

Égypte probablement

Datation indéterminée

Albâtre égyptien

H. 5,9 CM : D. lèvre : 2,4 CM : D. ouverture : 1,8 CM : D. panse : 3,4 CM : P. 5,4 CM.

Co. 2777

Comment

State of preservation

La moitié de la collerette est cassée. D'importants dépôts brunâtres sont visibles à l’intérieur du vase (sédiment ou résidus de produit antique ?).

Description

Ce petit vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, rubané autour du col et en haut de la panse. Il a une panse ovoïde à base plane, surmontée d'un long col droit à lèvres légèrement débordantes. muni d’un col droit de 2,3 cm. de haut. La collerette, plate sur le dessus et en-dessous, mesure 3 mm de hauteur.

 

Ce type de vase ne figure pas dans le répertoire des formes de récipients égyptiens en pierre de B. Aston. Aucun parallèle exact n’a été trouvé. L’exemplaire le plus proche, le vase CG 18405 du musée égyptien du Caire, présente au contraire de Co. 2777 une panse globulaire et un petit pied en relief (cf. BISSING 1904, p. 75-6 CG 18405 et pl. III.).

La forme de Co. 2777 rappelle également un des petits vases présents dans les trousseaux de modèles nécessaires à la « cérémonie d’ouverture de la bouche », typiques des Ve et VIe dynastie (cf. ASTON 1994, p. 140, type 137), à la différence notable que leur base est pointue :

Equipement pour la cérémonie « d’ouverture de la bouche » conservé au Metropolitan Museum of Art de New York, 07.228.117a–h.

Voici un autre exemplaire, conservé au Musée du Louvre, E 11140.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase globulaire à col

Égypte probablement

Ancien Empire – Première Période Intermédiaire > Ve-VIIIe dynasties (de 2500 à 2160 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 8,2 CM : D. lèvre : 5,4 CM : D. ouverture : 3,2 CM : D. panse : 6,5 CM : P. 7,7 CM.

Co. 2769

Comment

State of preservation

Une fissure indique que le vase s’est cassé en deux dans le sens de la hauteur puis qu’il a été recollé. Deux éclats sont visibles sur le bord de la collerette, aux endroits où le vase s’est fissuré. Des taches brunâtres apparaissent à l’intérieur du vase (résidus de produit antique ?).

Description

Ce vase en albâtre égyptien est de couleur jaune miel pâle, translucide, avec des taches blanches sur la panse et sur le col.
Panse de forme globulaire, légèrement ovoïde, munie d’un col cylindrique de 1,8 cm. de haut. La lèvre est en forme de collerette plate sur le dessus et en-dessous ; elle mesure 5 mm. de hauteur.


Ce type de vase est attesté par B. Aston à l’Ancien Empire et à la Première Période intermédiaire, plus précisément de la Ve à la VIIIe dynastie (ASTON 1994, p. 137-8, type 130). Deux exemplaires semblables à Co. 2769, également en albâtre, ont été découverts dans le mastaba de Médounefer à Balat (oasis de Dakhla), datant de la VIe dynastie (règne de Pépi II) (VALLOGGIA 1986, fasc. 1, p. 114, inv. n° 1021 et 1047 ; fasc. 2, pl. LXIX et LXX.). On remarque que le col peut être plus ou moins haut et la collerette plus ou moins épaisse.
Un autre vase de ce type a été découvert dans une tombe de Matmar, en Moyenne Égypte, datée de la Première Période intermédiaire, cf. BRUNTON 1948, pl. 40, n° 12 (en albâtre également).


Pour d’autres exemplaires trouvés en contexte archéologique, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 137-8, type 130.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron - col

Méditerranée orientale > Égypte (?)

De l’Époque tardive à l’Époque romaine

[voir chronologie]

Albâtre égyptien, gypse (?)

H. 4,7 CM : D. disque : 4,4 CM : D. du tube : 1,8 CM : D. ouverture : 0,9 CM

Co. 6359

Comment

State of preservation

La surface est légèrement griffée et tachée, et le disque présente des lacunes. La surface est légèrement griffée et tachée.

Description

Ce col d'alabastron en albâtre de couleur blanc crème est surmonté d'une lèvre en forme de disque plat percé en son centre. Ce percement se prolonge par un tube cylindrique. Cet embout est plus épais à son extrémité inférieure ; extrémité qui s’insérait dans l’ouverture du vase. L’alabastron auquel appartenait ce col était par conséquent fabriqué en deux parties, panse et col.

Une fois le flacon rempli, ce dispositif permettait de mieux conserver le produit en n’ouvrant pas le vase, mais en laissant une petite ouverture nécessaire pour laisser passer quelques gouttes de produit, très probablement de l’huile parfumée.

 

Le musée Rodin conserve un col similaire (Co. 6356), ainsi que plusieurs alabastrons qui ont perdu leur col amovible (cf. Co. 3097, Co. 2806, Co. 3029 et Co. 3030). Dans la collection se trouvent également des exemplaires complets de ce type (cf. Co. 2373 et Co. 2446).

 

Co. 6359 devait correspondre à une partie d'un récipient du type 229 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 166), surtout connu à l’époque romaine. Voir par exemple le vase E. 8810, conservé aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, auquel manque le col.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Pot à khôl

Égypte probablement

Moyen Empire (de 2033 à 1710 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Pierre bleue (anhydrite ?)

H. 4 CM : D. lèvre : 2,9 CM : D. panse : 3,1 CM : D. pied : 2,7 CM : D. ouverture : 1,3 CM : P. 2,5 CM

Co. 2821

Comment

State of preservation

Quelques éclats sont visibles sur la collerette et sur le pied. La panse a subi un coup (enfoncement). La surface extérieure est érodée. L’intérieur du vase porte des traces rose foncé (résidus de produit antique ?).

Description

Le petit pot à khôl est en pierre dure, probablement de l’anhydrite, bicolore (bleu-vert pour la moitié supérieure, bleu plus foncé pour la moitié inférieure). La collerette large sur le dessus et au bord taillé en biseau. L’épaisseur du bord est très fine. Le pied, en relief, est arrondi.

La forme de ce vase se caractérise par une épaule haut placée, un col marqué et une collerette au bord taillé en oblique, qui le rapprochent des vases du Moyen Empire. L'anhydrite (aussi appelée « marbre bleu ») est une pierre particulièrement appréciée à cette époque. Plusieurs exemplaires de petits pots à khôl, réalisés dans ce même matériau mais de formes différentes, sont conservés au musée du Louvre (E. 23100, E. 23102, E. 23104, E. 23105).

Le musée Rodin possède un autre vase en pierre bleue, probablement de l’anhydrite, Co. 2770.

 

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 18, 465, "Lot composé de neuf petits vases de même type (7 en albâtre) et deux en pierre dure noire. L’un de ces derniers est monté sur une base quadrangulaire. Hauteur moyenne : 3 cent. ½. Estimé cinquante francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Pot à khôl avec col amovible

Égypte probablement.

Du Moyen Empire au Nouvel Empire (de 2033 à 1069 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Serpentinite (?)

H. 4,2 CM : D. lèvre : 4,8 CM : D. panse : 5,1 CM : D. pied : 2,6 CM : D. ouverture : 1,6 CM : P. 2,9 CM

Co. 2683

Comment

State of preservation

Le vase est complet. Quelques ébréchures sont visibles sur la panse.

Description

Ce petit pot à khôl en serpentinite (?)est composé de deux parties.

Le col, à lèvre marquée par un petit bourrelet, est muni d’une collerette large est amovible. Un anneau en relief au revers s’insère dans le haut du pot.

Petit pied circulaire en relief.

 

Trois autres petits vases, probablement en serpentinite, sont présents dans la collection : deux pots à khôl à collerette large (Co. 2679 et Co. 2688) et un exemplaire sur un support (Co. 2766).

Cette pierre dure se distingue par sa couleur vert foncé, plus ou moins marbrée de noir. Le polissage permet de la rendre très brillante.

D’autres exemplaires, de formes et de tailles diverses, sont publiés dans VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 87 (rangée supérieure). Ils sont conservés au musée du Louvre, à Paris, sous les numéros d’inventaire : E 23094 (avec couvercle), N 1235 (avec stylet pour appliquer le khôl) et N 1218 (avec couvercle).

 

Le vase Co. 2683 est intéressant du fait de son col amovible, ce qui aurait pu être le cas des vases Co. 2657 et Co. 2692. Voir également le vase du musée du Louvre AF 6778, également en serpentinite (appelé « coupe ronde » : VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 111 OT 445, photo p. 110).

Inscription

Anépigraphe.

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