Pot à khôl

Egypte probablement.

De la Deuxième Période Intermédiaire au début de la XVIIIe dynastie (de 1710 à 1500 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 3,8 CM : D. lèvre : 3,4 CM : D. panse : 3,8 CM : D. pied : 2,6 CM : D. ouverture : 1,8 CM : P. 3,7 CM

Co. 2664

Comment

State of preservation

Un éclat sur le bord de la lèvre. Le pied est légèrement érodé. Des dépôts bruns sont visibles sur la collerette (produit antique ?) ainsi que sur la panse (dépôts d’enfouissement).

Description

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur ocre. Veines plus claires autour de la panse, zone plus claire sur l’épaule.

La collerette, plate sur le dessus, présente un bord extérieur taillé en biseau qui mesure 5 mm. d’épaisseur. Petit pied en relief arrondi.

 

Sous le vase est collée une ancienne étiquette qui porte l’inscription : « alb 49 ».

 

Ce vase est semblable au pot à khôl Co. 2611 (bord mouluré).

La forme particulière de ce vase, présentant une collerette taillée en oblique et rentrante au niveau du col, est attestée d’après B. Aston de la Deuxième Période Intermédiaire au règne d’Amenhotep Ier (cf. ASTON 1994, p. 146, type 159). Contrairement aux vases Co. 2667 et Co. 2624, Co. 2664 présente une collerette moins épaisse, non concave, et un petit col.

 

Comparer avec les vases du musée du Louvre : E. 23100 (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 75 OT 252), E. 11301,1 (ibid., p. 75 OT 255) et E. 23095 (ibid., p. 77 OT 266) et E. 25630 (ibid., p. 83 OT 295, en dépôt à l’Université de Lille).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Pot à khôl

Egypte probablement.

De la Deuxième Période Intermédiaire au début de la XVIIIe dynastie (de 1710 à 1500 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 4,3 CM : D. lèvre : 3,3 CM : D. panse : 3,9 CM : D. pied : 2,7 CM : D. ouverture : 1,5 CM : P. 3,5 CM

Co. 2611

Comment

State of preservation

Un éclat sur le bord de la collerette. Minuscules éclats sur le pied. Des stries sont visibles sur l’épaule, juste sous le col.
L’intérieur du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?)

Description

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle. Le dessus de la collerette et le dessous du vase sont plus blancs.

L'épaule est haute et arrondie. La collerette, plate sur le dessus, présente un bord extérieur taillé en biseau, légèrement mouluré. Elle mesure de 6 mm. d’épaisseur. L’ouverture n’est pas en son centre. Petit pied en léger relief.

 

Sous le vase est écrit un ancien numéro « 254 » ?

 

Ce vase est semblable au pot à khôl Co. 2664 (bord non mouluré).

La forme particulière de ce vase, présentant une collerette taillée en oblique et rentrante au niveau du col, est attestée d’après B. Aston de la Deuxième Période Intermédiaire au règne d’Amenhotep Ier (cf. ASTON 1994, p. 146, type 159). Contrairement aux vases Co. 2667 et Co. 2624, Co. 2611 présente une collerette moins épaisse, non concave, et un petit col. Il s’agit du seul exemplaire avec bord mouluré.

 

Comparer avec les vases du musée du Louvre : E. 23100 (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 75 OT 252), E. 11301,1 (ibid., p. 75 OT 255), E. 23095 (ibid., p. 77 OT 266) et E. 25630 (ibid., p. 83 OT 295, en dépôt à l’Université de Lille).

Inscription

Anépigraphe.

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Pot à khôl

Egypte probablement.

De la Deuxième Période Intermédiaire au début de la XVIIIe dynastie (de 1710 à 1500 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 4,2 CM : D. lèvre : 4,4 CM : D. panse : 4,5 CM : D. pied : 3,5 CM : D. ouverture : 1,8 CM : P. 3,6 CM

Co. 2624

Comment

State of preservation

Quelques éclats sur le pourtour de la lèvre, ainsi que sur le pied.
L’intérieur du vase est complètement noirci (résidus de produit antique ?)

Description

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur jaune miel. Taches blanches sur la collerette. L’aspect cristallin de la pierre est bien visible sur la panse.

La collerette, plate sur le dessus, a le bord extérieur sculpté en oblique, de forme concave et légèrement rentrant au niveau du col.

L’ouverture n’est pas tout à fait en son centre. Petit pied arrondi en relief.

 

Ce vase est semblable au pot à khôl Co. 2667.

La forme particulière de ce vase à cosmétique, avec une collerette taillée en biseau, légèrement rentrante au niveau du col, est attestée d’après B. Aston de la Deuxième Période Intermédiaire au règne d’Amenhotep Ier (de 1710 à 1500 avant J.-C. environ), cf. ASTON 1994, p. 146, type 159. Des exemplaires en ont été trouvés aussi bien en Egypte qu’au Soudan, tel ce pot provenant de Mirgissa (forteresse de Nubie, établie sur la deuxième cataracte du Nil), appartenant au musée du Louvre mais conservé en dépôt au musée de l’Université de Lille, E. 25630. (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 83 OT 295, photo p. 81.) Voir également E. 23100 (ibid., p. 75 OT 252), E. 11301,1 (ibid., p. 75 OT 255) et E. 23095 (ibid., p. 77 OT 266).

D’autres vases semblables sont figurés à la pl. 21 de BRUNTON 1930 (n° 7475 et n° 7578). Ils ont été trouvés pendant les fouilles britanniques de la nécropole de Qau en Moyenne Egypte.

Voir également Co. 2611 et Co. 2664.

 

Pour d’autres exemples, dont la provenance est connue, consulter ASTON 1994, p. 146, type 159.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Pot à khôl avec couvercle

Egypte probablement.

De la Deuxième Période Intermédiaire au début de la XVIIIe dynastie (de 1710 à 1500 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 5,1 CM : D. lèvre : 4,6 CM : D. panse : 5 CM : D. pied : 3,9 CM : D. ouverture : 1,7 CM : P. 4,2 CM

Co. 2667

Comment

State of preservation

Plusieurs éclats sur le pourtour de la lèvre et du pied. L’intérieur du vase est noirci (résidus de produit ancien ?)
Le couvercle a autrefois été cassé en deux puis recollé. Petits éclats sur le bord du disque.

Description

Petit pot à khôl en albâtre égyptien jaune pâle. Multiples veines de couleur crème et ocre tout autour de la panse, une autre sous la collerette.
La collerette, plate sur le dessus, présente un bord extérieur taillé en oblique, très légèrement concave et rentrant au niveau du col. Petit pied en relief, arrondi.
Un couvercle de pot khôl, en forme de disque plat muni d’un tenon en-dessous, de même matériau et de même couleur, appartient probablement à ce vase.

 

Une ancienne étiquette, qui recouvre les restes d’une autre étiquette, est collée sous le vase. Son inscription est effacée. Un ancien numéro d’inventaire est inscrit à l’encre sous le vase : « 1265 » ?

 

Ce vase est semblable au pot à khôl Co. 2624.

La forme particulière de ce vase à cosmétique, avec une collerette taillée en biseau et rentrante au niveau du col, est attestée d’après B. Aston de la Deuxième Période Intermédiaire au règne d’Amenhotep Ier (de 1710 à 1500 avant J.-C. environ), cf. ASTON 1994, p. 146, type 159. Des exemplaires en ont été trouvés aussi bien en Egypte qu’au Soudan, tel ce pot provenant de Mirgissa (forteresse de Nubie, établie sur la deuxième cataracte du Nil), appartenant au musée du Louvre mais conservé en dépôt au musée de l’Université de Lille, E. 25630. (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 83 OT 295, photo p. 81.) Voir également E. 23100 (ibid., p. 75 OT 252), E. 11301,1 (ibid., p. 75 OT 255) et E. 23095 (ibid., p. 77 OT 266).

D’autres vases semblables sont figurés à la pl. 21 de BRUNTON 1930 (n° 7475 et n° 7578). Ils ont été trouvés pendant les fouilles britanniques de la nécropole de Qau en Moyenne Egypte.

Voir également Co. 2611 et Co. 2664.

 

Pour d’autres exemples, dont la provenance est connue, consulter ASTON 1994, p. 146, type 159.

Inscription

Anépigraphe.

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Masque funéraire d’homme

Egypte > Touna el-Gebel.

L’époque hellénistique et romaine > Empereurs romains > IIe s. après J.-C. (D'après le style)

[voir chronologie]

Stuc polychrome.

H. 29 CM : l. 22 CM : P. 17 CM

Co. 660

Comment

State of preservation

Le masque est presque complet, en quatre fragments cassés puis recollés au moins deux fois. Les trois fragments séparés (le cou et les deux retombées du voile) ont finalement été recollés lors de la restauration effectuée en 1992. Quelques manques au niveau des côtés de la coiffe.
La préparation blanche a disparu par endroits, la polychromie, bien que conservée en grande partie, est lacunaire.
Le matériau présente une bonne cohésion.
L’empreinte d’une étoffe et quelques fibres (provenant peut-être de la momie) peuvent être observées à l’arrière du masque.

Description

Le masque représente un personnage masculin, portant la barbe et la moustache. Il a gardé une grande partie de ses couleurs d’origine : rose pour les carnations, noir pour les cheveux, les yeux, et la pilosité du visage, beige et ocre pour l’étoffe. La chevelure est composée d’une succession de boucles incisées. Le sommet de la tête est plat. Les oreilles, sommairement modelées, sont placées très haut sur le crâne.

La tête est ornée d’une coiffe qui recouvre l’arrière de la chevelure. Ses retombées sur les côtés du visage sont décorées de motifs stylisés : alternance de bandes verticales et horizontales beige et ocre, soulignées de noir.

Les yeux, à la fois modelés et peints, regardent vers le haut. Ils sont bien détaillés : les cils sont indiqués, et une ligne noire marque le creux de la paupière. Les sourcils, peints, sont assez épais.

Les traits du visage se caractérisent également par un grand nez en forme de triangle, très large au niveau des narines. Dessous apparaît une petite moustache qui ne dépasse pas les coins d’une bouche aux lèvres épaisses, esquissant un léger sourire. Alors que la moustache est seulement peinte, le collier de barbe est à la fois incisé et peint.

 

Le masque Co. 1771 de la même collection porte également une étoffe (visible en partie sur l’occiput, derrière et au dessus de l’oreille gauche). Cependant, l’état de conservation de la polychromie ainsi que la cassure au niveau de la coiffe à l’arrière de la tête nous empêchent d’établir une analogie.

Deux masques tout à fait semblables à Co. 660 sont publiés. Le premier est un masque-plastron provenant de Balansoura (Moyenne-Egypte), conservé au musée du Caire sous le numéro d’inventaire CG 33161 (cf. EDGAR 1905, p. 46 et pl. XXIII). Seule la technique employée pour les yeux est différente. Il n’est pas daté dans la publication.

Le second se trouvait autrefois dans la collection de l’antiquaire autrichien Theodor Graf (GRIMM 1974, pl. 18,4, d’après une photo conservé à Berlin, Staatliche Museen Nr. 7271). Les cheveux, le voile et les traits du visage ressemblent à ceux de Co. 660, mais l’homme est imberbe et les oreilles se situent à une hauteur plus basse.

A l’époque romaine, de nombreux autres exemples de masques portant un voile funéraire aux retombées rayées – aussi bien masculins que féminins – sont connus. Outre les deux masques déjà cités, voir ces quatre exemplaires conservés au Musée du Caire : CG 33159 (homme), CG 33162 (homme), CG 33163 (garçon) et CG 33164 (fille) (EDGAR 1905, pl. XXIII), ainsi que le masque-plastron à dosseret Inv. 6609 conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne (cf. GRIMM 1974, pl. 31,3).

La forme et le décor de ce voile rappellent le nemes pharonique. Il permet d’identifier le défunt à Osiris, dieu des morts et premier roi mythique des anciens Egyptiens. (2012 L’Orient Romain et Byzantin au Louvre, p. 373-4.) Les cartonnages de momies d’époque ptolémaïque en étaient généralement pourvus ; les retombées parfois même décorées d’images de divinités (cf. GRIMM 1974, pl. 1-3).

En le comparant aux exemples précédents, on remarque toutefois une particularité concernant le voile funéraire du masque Co. 660 : ses rayures sont à la fois verticales et horizontales sur les retombées, alors que sur l’ensemble des masques publiés elles ne sont horizontales qu’aux extrémités. On aperçoit sur le masque Co. 660 un tissu rayé sur l’encolure. Il s’agit probablement du haut du plastron, cassé.

 

La technique employée, le style du masque, ainsi que la présence du voile funéraire suggèrent pour Co. 660 une datation du IIe s. après J.-C

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Villa des Brillants à Meudon, Atelier de peinture vitrine 22, 516, "Idem [Masque d'homme]. Tête et cou, de chaque côté de celui-ci sont figurées les retombées d’une étoffe qui devait former serre-tête. Petite moustache ne dépassant pas les coins de la bouche, mince collier de barbe sur les joues et petite barbiche au menton, yeux petits. Cassé et recollé. Haut. 28 cent. ½. Estimé trois cents francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

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Vase - partie inférieure (?)

Égypte (?)

Datation indéterminée

Albâtre égyptien

H. 3,4 CM : D. en haut (extérieur) : 4,4 CM : D. en haut (intérieur) : 3,4 CM : D. pied : 6,3 CM : P. 3 CM.

Co. 6358

Comment

State of preservation

De petits éclats sont visibles  sur la partie s’insérant dans le reste du vase. Des traces noirâtres apparaissent au fond du vase (résidus de produit antique ?).

Description

Ce fond de vase (?) est en albâtre égyptien de couleur jaune miel, rubané et translucide.
Il adopte une forme cylindrique, la paroi concave s'élargissant vers une base plate. Il s’agit vraisemblablement de la partie inférieure d’un vase (?) fabriqué en plusieurs morceaux s’emboîtant les uns dans les autres, comme semble l’indiquer le rétrécissement au niveau de l’ouverture de Co. 6358, qui facilite l’insertion dans la partie supérieure.

 

Bien que des vases assemblés soient connus de l’époque thinite au Nouvel Empire, aucun parallèle n’a été trouvé pour cette pièce.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase à onguent cylindrique

Égypte probablement

De l’Ancien Empire à la Première Période intermédiaire > Ve-XIe dynastie (de 2500 à 2000 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Calcaire

H. 5,7 CM : D. lèvre : 4,5 CM : D. pied : 3,4 CM : D. ouverture : 2,7 CM : P. 4,9 CM.

Co. 3111

Comment

State of preservation

Un manque et un éclat est visible au niveau de la lèvre. Plusieurs éclats apparaissent sur le pourtour du pied.

Description

Ce petit vase est en calcaire de couleur blanc crème homogène.

Ce vase est de forme ouverte, légèrement évasée à bord quasiment rectiligne et lèvre plate débordante de 3 mm. Il est de forme cylindrique, se rétrécissant régulièrement vers le pied. La base est plane.

 

Ce type de vase est très courant en Egypte, notamment à l’époque thinite et à l’Ancien Empire. Il s’agit du « vase à onguent » cylindrique, appelé bas par les Anciens Egyptiens. Sa forme est simple : un gobelet à parois droites, évasées ou concaves, muni d’une lèvre plate sur le dessus, et pourvu ou non d’un pied. Les exemples les plus anciens, des époques prédynastique et thinite, peuvent être très grands (25-40 cm.). Ils sont parfois décorés d’un motif de corde en relief placé en haut de la panse. A partir de la fin de l’Ancien Empire, leur forme est plus élancée, et le vase présente un pied large. Ceux du Moyen Empire sont plus petits (moins de 13 cm. de haut), et cintrés (cf. ASTON 1994, p. 99-105 ; EL-KHOULI 1978, pl. 1-46 pour les typologies). Cette forme perdure jusqu’au Nouvel Empire (voir les exemplaires inscrits provenant des dépôts de fondation du temple d’Hatchepsout à Deir el-Bahari, conservés au Metropolitan Museum of Art de New York).

Le musée Rodin possède d’autres exemples de vases cylindriques, de formes diverses : Co. 3031 (Ière-IVe dynastie), Co. 2776 (conique, sans pied), Co. 3380 (décoré d’un motif de corde en haut de la panse), et Co. 2772 (modèle ?).

 

Co. 3111 se distingue par sa forme élancée ainsi que son pied et sa collerette plats. Il est de petite taille (modèle ?) et se rapproche du type 35 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 104), qui est attesté de la Ve à la XIe dynastie. De nombreux exemples sont inscrits aux noms et aux titres de rois de la VIe dynastie, tels que Pépi Ier, Mérenrê Ier ou Pépi II :

- Vase à onguent en albâtre, avec son couvercle, inscrits au nom de Pépi Ier. New-York, Metropolitan Museum of Art 27.2.2.

- Vase cylindrique en albâtre, au nom de Mérenrê Ier. Florence, Musée Egyptien 3252.

- Vase à onguent fait pour l’anniversaire du couronnement du roi Pépi II. Paris, Musée du Louvre N 657.

 

Pour de nombreux autres exemples, consulter ASTON 1994, p. 104, type 35.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase à onguent conique

Égypte probablement

Du Moyen Empire à la Deuxième Période intermédiaire (de 2033 à 1550 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 7,5 CM : D. lèvre : 5,3 CM : D. base : 3 CM : D. ouverture : 4 CM : P. 6,5 CM.

Co. 2776

Comment

State of preservation

Un manque et plusieurs éclats apparaissent au niveau du col. De petits éclats sont visibles sur l’arête de la base. Une fissure verticale descend du col jusqu’au milieu de la panse. La surface externe de la panse est érodée et tachée par endroits (dépôts brunâtres).
Un dépôt grisâtre est visible à l’intérieur, notamment au fond (sédiment ou résidus de produit antique ?)

Description

Ce vase est en albâtre égyptien translucide de couleur jaune miel pâle, rubané autour de la panse et translucide.

De forme conique, il présente des parois droites qui s’élargissent légèrement vers la base, qui est plate. Le bord plat, mesurant de 5 mm. de hauteur, est muni d’une petite collerette au dessus.

 

Ce type de vase est très courant en Égypte, notamment à l’époque thinite et à l’Ancien Empire. Il s’agit du « vase à onguent » cylindrique, appelé bas par les Anciens Égyptiens. Sa forme est simple : un gobelet à parois droites, évasées ou concaves, muni d’une lèvre plate sur le dessus, et pourvu ou non d’un pied. Les exemples les plus anciens, des époques prédynastique et thinite, peuvent être très grands (25-40 cm.). Ils sont parfois décorés d’un motif de corde en relief placé en haut de la panse. A partir de la fin de l’Ancien Empire, leur forme est plus élancée, et le vase présente un pied large. Ceux du Moyen Empire sont plus petits (moins de 13 cm. de haut), et cintrés (cf. ASTON 1994, p. 99-105 ; EL-KHOULI 1978, pl. 1-46 pour les typologies). Cette forme perdure jusqu’au Nouvel Empire (voir les exemplaires inscrits provenant des dépôts de fondation du temple d’Hatchepsout à Deir el-Bahari, conservés au Metropolitan Museum of Art de New York).

Le musée Rodin possède d’autres exemples de vases cylindriques, de formes diverses : Co. 3031 (Ie-IVe dynastie), Co. 3111 (avec pied et collerette), Co. 3380 (décoré d’un motif de corde en haut de la panse) et Co. 2772 (modèle ?)

 

Ce récipient se distingue par ses parois droites sa forme presque conique, dépourvue de pied. Il s’agit du type 36 de B. Aston (ASTON 1994, p. 105). Il se rapproche des séries de sept ou huit vases à onguents, parfois disposés dans des coffrets en bois, et placés dans les tombes des princesses des XIIe et XIIIe dynasties : Vases à onguents de la princesse Sithathoriounet, trouvés dans sa tombe à El-Lahoun, XIIe dynastie.

D’autres vases, provenant de la tombe de Néferouptah à Hawara (XIIe dynastie) sont représentés dans le catalogue de l’exposition Parfums et cosmétiques dans l’Égypte ancienne (2002), p. 87. Ils sont conservés au Musée du Caire.

Voici un autre vase de ce type au musée du Louvre, à Paris (E 23133).

Pour d’autres exemples, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 105, type 36.

 

Des exemplaires datés de la Deuxième Période intermédiaire ont également été trouvés pendant les fouilles de la forteresse de Mirgissa, au Soudan. Par exemple : Institut de Papyrologie et d’Egyptologie, Université de Lille III, E 25 619.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma  / vitrine 16, 470, Petit vase [dessin] en albâtre. Bord ébréché. Haut. 7 cent. ½. Estimé cinq francs.

Donation Rodin à l’État français en 1916.

 

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Vase à onguent cylindrique

Égypte probablement

Ancien Empire (de 2700 à 2200 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 4,6 CM : D. lèvre : 5,7 CM : D. panse : 3,7 CM : D. pied : 4,5 CM : D. ouverture : 3,6 CM : P. 4,1 CM.

Co. 2772

Comment

State of preservation

Une fissure verticale court de la collerette au pied. De nombreux petits éclats sont visibles sur le pourtour du pied. La collerette est intacte.

Description

Ce petit vase est en albâtre égyptien, de couleur blanc crème, translucide. Un ruban légèrement plus clair court autour de la panse et une tache plus blanche est visible sur la collerette.

Ce récipient, de forme générale cylindrique, présente des parois droites. Il est muni d’une collerette de 6 mm. de hauteur, plate sur le dessus et le dessous, et d’un petit pied plat en saillie.

 

 

Ce type de vase est très courant en Egypte, notamment à l’époque thinite et à l’Ancien Empire. Il s’agit du « vase à onguent » cylindrique, appelé bas par les Anciens Egyptiens. Sa forme est simple : un gobelet à parois droites, évasées ou concaves, muni d’une lèvre plate sur le dessus, et pourvu ou non d’un pied. Les exemples les plus anciens, des époques prédynastique et thinite, peuvent être très grands (25-40 cm.). Ils sont parfois décorés d’un motif de corde en relief placé en haut de la panse. A partir de la fin de l’Ancien Empire, leur forme est plus élancée, et le vase présente un pied large. Ceux du Moyen Empire sont plus petits (moins de 13 cm. de haut), et cintrés (cf. ASTON 1994, p. 99-105 ; EL-KHOULI 1978, pl. 1-46 pour les typologies). Cette forme perdure jusqu’au Nouvel Empire (voir les exemplaires inscrits provenant des dépôts de fondation du temple d’Hatchepsout à Deir el-Bahari, conservés au Metropolitan Museum of Art de New York).

Le musée Rodin possède d’autres exemples de vases cylindriques, de formes diverses : Co. 3031 (Ière-IVe dynastie), Co. 2776 (conique), Co. 3111 (avec collerette et pied) et Co. 3380 (décoré d’un motif de corde en haut de la panse).

 

Co. 2772 se distingue par ses petites dimensions ; il s’agit probablement d’un modèle de récipient. De tels modèles étaient fréquemment déposés dans des tombes datant de la fin de l'Ancien Empire. Ils faisaient partie de l'équipement funéraire destiné à procurer au défunt nourritures, boissons et onguents parfumés pour l'éternité. En voici un autre exemple conservé à Dublin, Musée National d’Irlande (1922:53), sans provenance.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l’État français en 1916.

 

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Vase à cosmétique

Egypte probablement.

Du Moyen Empire au Nouvel Empire (de 2033 à 1069 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Pierre dure gris foncé.

H. 4 CM : D. panse : 5 CM : D. base : 2,7 CM : D. ouverture : 2,4 CM : P. 2,5 CM

Co. 2668

Comment

State of preservation

Éclats autour de l’ouverture. La surface est légèrement érodée.
A l’intérieur du vase est visible un dépôt grisâtre (sédiment ou résidus de produit antique ?)

Description

Petit vase en pierre dure de couleur gris foncé.
L’épaule est haute et arrondie. Pas de col, la lèvre n’est pas soulignée. Base plate.

 

Il s’agit probablement d’un petit pot à khôl ou à onguent. Un vase de ce type (appelé « coupe ») est conservé au musée du Louvre (AF. 6777) : VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 111 OT 441 (photo p. 110). Il est en albâtre et date du Moyen Empire. Le col de Co. 2668 était peut-être amovible, c’est-à-dire réalisé à part et inséré dans l’ouverture du vase, comme pour Co. 2683 (en serpentinite).
Sa forme rappelle également d’autres vases de la collection, en albâtre: Co. 2692, Co. 2691 (avec support), Co. 2672 (avec petit col), Co. 2684 (avec petit pied).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 


Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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