Alabastron

Méditerranée orientale.

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 15,5 CM : D. lèvre : 6,5 CM : D. ouverture : 1,5 CM : D. panse : 4,9 CM : D. panse (au niveau des tenons) : 4,7 CM : P. 14,6 CM

Numéro d’inventaire : Co. 2373

Comment

State of preservation

Un côté du vase et le col sont érodés. La surface extérieure est constellée de petits trous. De nombreux éclats au niveau de la collerette, de la panse et des petits tenons. La collerette, cassée en trois fragments, a autrefois été recollée. Son extrémité, qui s’insère dans le vase, est cassée. Des restes de gomme laque sont visibles dans l’ouverture et à l’extrémité du col.

Description

Alabastron en albâtre égyptien de couleur jaune miel translucide, avec des rubans crème sur la panse.
Forme habituelle, avec deux petits tenons en forme d’oreille de chaque côté de la panse. Le col, muni d’une grande collerette plate, est amovible.
Le fond est légèrement arrondi, le vase ne tient pas debout.


Vase semblable à Co. 2446 (légèrement plus grand, avec triangles incisés sur la panse).
Cet alabastron de forme standard a la particularité de présenter un col amovible (comme Co. 2446). Le musée Rodin conserve deux cols ayant sans doute appartenu à un vase de ce type (Co. 6356 et Co. 6359), ainsi que des alabastres ayant perdu leur col (Co. 3097 par exemple).
La fabrication du col dans une pièce séparée permettait sans doute de faciliter le forage du vase. Le col à tube cylindrique et collerette large devait fournir une ouverture étroite adaptée à la conservation et à l’application sur la peau de l’huile contenue dans le récipient.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 


Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase lenticulaire

Provenance inconnue

Datation indéterminée

Albâtre gypseux

H. 12,7 CM : D. lèvre : 5,3 CM : D. panse : 10,7 CM : P. 11 CM

Co. 3618

Comment

State of preservation

Un manque apparaît sur la lèvre. Une fissure court verticalement, de la lèvre sur la panse. Quelques traces de coups sont visibles. Le fond est craquelé. Quelques fibres ont été retrouvées à l’intérieur.

Description

Ce vase est en albâtre gypseux blanc crème, homogène. De forme ovoïde, ce vase a été conçu avec une arête de chaque côté, chaque arête s’achevant par une excroissance triangulaire sur la lèvre. Le fond étant arrondi, le vase ne tient pas debout, et il est très lourd.

Aucun corrélat n’a été trouvé pour ce vase.

S’il s’agit d’un objet égyptien, la forme de ce vase correspond peut être à la matérialisation en pierre d’un objet usuel ou d’un aliment, simulacre destiné à équiper une tombe. Afin d’assurer l’offrande nécessaire à la vie dans l’au-delà, dans la nécropole de Saqqâra par exemple, des contenants en albâtre en forme d’objets, d’animaux ou de fruits ont été retrouvés dans des sépultures de la fin de l’Ancien Empire.

Par exemple, la forme particulière de ce vase peut faire penser à une situle – récipient cultuel en métal destiné à contenir de l’eau lustrale – à la différence que la situle comporte généralement une anse fine (difficile à reproduire en pierre). Il s’agirait donc d’une copie en pierre de ce type de vase.

Exemple de situle (Musée du Louvre N 908 B, Epoque tardive).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron de grande taille

Méditerranée orientale (?)

VIe-IVe siècles avant J.-C. (?)

Albâtre calcite (?)

H. 27,2 CM : D. lèvre : 9 CM : D. ouverture : 1,7 CM : D. panse : 9,2 CM : D. panse (au niveau des oreilles) : 10,2 CM

Co. 5776

Comment

State of preservation

Levase est érodé, notamment sur un côté. L’érosion a provoqué des fissures, des craquèlements et des trous dans la pierre. Des concrétions rosées sont également visibles à la surface du vase. Des lacunes sont visibles au niveau de la collerette. Des éclats apparaissent sur les oreilles.
L’intérieur est légèrement noirci (résidus de produit antique ?).

Description

Ce grand alabastron est en albâtre calcit de couleur jaune miel pâle, translucide.

Sa panse fusiforme est surmontée d'un col tubulaire avec une lèvre débordante horizontale. De petits tenons verticaux rectangulaires sont placés de part et d'autre de la partie. Le fond est légèrement arrondi.

 

Sa forme ainsi que son matériau rappellent l’alabastron 74.51.5102 conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York, provenant de Chypre et daté des VIe-IVe siècles avant J.-C.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913: Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 16, 441, "Un grand alabastron à 2 oreilles et à rebord plat. Albâtre très abîmé. Haut : 27 cent. Estimé cent cinquante francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Coupe profonde à paroi droite

Égypte probablement

De l’époque thinite à l’Ancien Empire > de la Ière à la IVe dynastie (de 3100 à 2500 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 14,5 CM : D. lèvre : 17,8 CM : D. base : 5,8 CM : P. 10,4 CM

Co. 3174

Comment

State of preservation

Des traces d’érosion sont visibles sur la panse à l’extérieur. Quelques fissures partent de la lèvre et descendent sur la panse. Quelques éclats apparaissent sur le bord de la lèvre. Le vase a autrefois été cassé et recollé, et d’importants bouchages en plâtre ou en enduit blanc ont été réalisés.

Description

Ce vase est en albâtre égyptien jaune miel pâle, rubané de blanc, légèrement translucide.

Cette coupe a une forme ouverte profonde à paroi haute et droite. Le bord est simple et la base plate.

Ce type de coupe est particulièrement bien attesté au début de l’histoire pharaonique (époque thinite et Ancien Empire, jusqu’à la IVe dynastie). Cf. El-KHOULI 1978, pl. 121-3, type XXX « cups », n° 5206-5228.

Un vase similaire à Co. 3174, également en albâtre égyptien, est aujourd’hui conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York (12.181.155). Il provient de la tombe 2104 de Saqqara, fouillée par Quibell en 1910-1911 et datée de la seconde moitié de la IIe dynastie (vers 2750–2649 avant J.-C.)

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase à deux anses

Égypte probablement

Nouvel Empire, XVIIIe-XXe dynastie (de 1450 à 1069 avant J.-C. environ.)

[voir chronologie]

Serpentinite (?)

H. 14,5 CM : D. lèvre : 9 CM : D. ouverture : 5,8 CM : D. panse (sans les anses) : 11,7 CM : D. panse (au niveau des anses) : 14,2 CM : D. pied : 6,2 CM : P. 11,6 CM

Co. 3173

Comment

State of preservation

Un éclat est visible sur le bord de la lèvre. Un côté du vase (comprenant panse et anse) est érodé. Un petit éclat apparaît sur le pied et sur la lèvre. L’extérieur du vase est griffé et strié. Une strie horizontale est visible à l’intérieur du col.

Description

Ce vase est en pierre dure gris foncé marbrée de vert et noir (serpentinite ?).

La panse est plus ou moins cordiforme, avec un haut col droit aux bords légèrement concaves surmontés d'une lèvre horizontale débordante, avec un col cylindrique haut muni d’une collerette plate (7 mm. d’épaisseur). Le col est plus haut d’un côté que de l’autre. Les deux anses sont placées en étrier penché. La base est en bourrelet.

 

Ce type de vase est catalogué dans B. Aston et date du règne de Thoutmosis III (XVIIIe dynastie, vers 1450 avant J.-C.) à la XXe dynastie (cf. ASTON 1994, p. 152, type 175). Plusieurs exemplaires, bien datés par leur inscription ou le contexte de leur découverte, ont été trouvés dans différentes sépultures de la Vallée des Rois à Thèbes, dans la tombe des trois princesses à Thèbes (cf. WINLOCK 1948, pl. 37), ainsi qu’à Gourob.

 

Un vase de la même forme que Co. 3173, mais beaucoup plus grand et en albâtre, est conservé au musée du Louvre, à Paris, sous le numéro d’inventaire N 1127. Son inscription sur le devant de la panse précise qu’il a été offert au général Djéhouty par le roi Thoutmosis III (cf. LILYQUIST 1995, fig. 155 p. 12, premier vase en partant de la droite.).

Un autre vase de la même collection (E 898) porte deux cartouches de Ramsès II, et date donc de la XIXe dynastie.

 

Plusieurs vases de ce type se trouvent également au musée égyptien du Caire, parmi lesquels un exemplaire dont la forme et les proportions sont identiques à celles de Co. 3173. Il s’agit du vase CG 18378 (JE 31015), publié dans BISSING 1904, p. 69-70 et dessin pl. IV. Il est en albâtre translucide et provient d’Abydos. Un autre, beaucoup plus grand, est inscrit aux cartouches de Thoutmosis III (cf. BISSING 1904, p. 156-7 et pl. IV, CG 18734). Il a été trouvé à Saqqara en 1873.

 

Pour d’autres exemplaires dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 152, type 175.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase en forme de calice

Égypte probablement

Du Nouvel Empire (milieu de la XVIIIe dynastie) à la Troisième Période intermédiaire (de 1550 à 656 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 14,5 CM : D. lèvre : 8 CM : D. ouverture : 6,5 CM : D. panse : 6,8 CM : D. pied : 6,3 CM : P. 10,4 CM

Co. 3120

Comment

State of preservation

Un éclat est visible sur la lèvre. Un manque apparaît sur le pied. Des fissures partent de la lèvre et descendent verticalement sur la panse. La lèvre et l’intérieur sont légèrement érodés. Le fond du vase est noirci (poussière ?).

Description

Ce vase est en albâtre égyptien jaune pâle, veiné et rubané de blanc. La pierre sur le dessus du pied et du bord est constellée de taches blanches.

Il s'agit d'un vase à pied en calice,  à lèvre légèrement débordante, au bord arrondi (6 mm. d'épaisseur). La panse  est de forme ouverte qui s'évase légèrement et aux bords presque rectilignes." Le pied cylindrique repose sur une base plate circulaire, au bord arrondi.

 

Ce type particulier de vase est attesté par B. Aston du Nouvel Empire à la Troisième Période Intermédiaire (cf. ASTON 1994, p. 150-1, type 172).

Co. 3120 se distingue des exemplaires connus par ses parois droites et sa lèvre plate. Le vase du British Museum, à Londres (EA4563), présente en effet une paroi évasée, ainsi qu’un pied conique évasé plus haut que celui de Co. 3120.

Un vase lotiforme conservé au musée du Louvre (E 6103) est orné d’un anneau en relief en haut du pied.

Celui du musée royal de Mariemont (B. 138) présente une lèvre en forme de large collerette plate (DERRICKS, DELVAUX (éd.) 2009, p. 336-7).

Un gobelet à boire en albâtre de même type que Co. 3120, provenant de la tombe dite "des trois femmes de Thoutmôsis III" à Thèbes porte une inscription au nom du pharaon incisée sur sa panse. Objet raffiné, lèvre et pied de ce calice sont cerclés d'or (ancienne collection Carnavon, conservé à la Walter Arts Gallery sous le N° d'Inv. 26.7.1434, in 

https://www.metmuseum.org/art/collection/search/543948).

 

Deux exemplaires conservés au musée égyptien du Caire, plus petits que Co. 3120, sont publiés dans BISSING 1904, p. 83 et pl. VI (dessin) : CG 18436 et CG 18437.

 

La forme de ce vase – en calice – évoque sans doute une fleur, probablement le lotus bleu (ou nénufar). Le lotus symbolise pour les Anciens Egyptiens la renaissance. Selon l’une des traditions cosmogoniques égyptiennes, c’est en effet d’un grand lotus sorti des eaux du chaos primordial qu’aurait émergé le dieu Soleil, au matin de la création.

 

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase ovoïde

Égypte (?)

Nouvel Empire ou Époque tardive (?)

[voir chronologie]

Albâtre

H. 10,2 CM : D. ouverture : 5,6 CM : D. panse : 10,1 CM : D. panse (aux oreilles) : 11,3 CM : P. 10 CM

Co. 5695

Comment

State of preservation

Deux petits fragments sur la lèvre ont été recollés. Plusieurs éclats sont visibles sur le bord du vase. Deux fissures verticales vont de l’ouverture à la panse. La surface est érodée. Des éclats sur les petites oreilles.

Description

Ce vase est en albâtre blanc crème, veiné de blanc.
Forme ovoïde. Pas de col. La lèvre n’étant pas marquée, le col était peut-être amovible. A son point d’inflexion, deux petits tenons en forme d’oreille ornent la panse. Le fond étant arrondi, le vase ne tient pas debout.


Aucun parallèle exact n’a été trouvé. Le type de vase qui se rapproche le plus de Co. 5695 figure dans ASTON 1994, p. 162, type 216. Il est daté de la Troisième Période intermédiaire (de 1069 à 656 avant J.-C. environ), époque à laquelle semblent apparaître les petits tenons en forme d’oreille qui ornent les panses. La différence principale se situe au niveau du col (Co. 5695 en est dépourvu). Un exemplaire se trouve au musée égyptien du Caire, CG 18253 (VON BISSING 1904, p. 40 et pl. III). Il est en albâtre égyptien et daté, avec réserve, du Nouvel Empire. La forme générale du vase ainsi que les oreilles sont identiques à Co. 5695. Il présente cependant un col court.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale, Égypte ?

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 16,6 CM : D. lèvre : 6,5 CM : D. ouverture : 2,5 CM : D. panse : 7,7 CM

Co. 3450

Comment

State of preservation

La moitié de la collerette est manquante. Le fond, cassé, a été recollé. Il présente une lacune. Deux fissures partent du fond et remontent sur la panse.
 

Description

L'alabastron est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, translucide, avec un ruban plus clair autour de la panse. La forme est allongée, aux parois presque rectilignes, plus étroite vers le haut, à l'épaule convexe surbaissée, avec col cylindrique à bord droit, lèvre débordante, arrondi sur le dessus et plat en-dessous, à base plane Les parois ont une épaisseur moyenne de 0,6 cm.


Un vase similaire, découvert à Abousir en 1896, est conservé au musée égyptien du Caire (CG 18326), cf. BISSING 1904, p. 56 et pl. III (dessin). Il est daté, avec réserve, de l’époque tardive. Contrairement à cet exemplaire, Co. 3450 est dépourvu de petits tenons en forme d’oreilles sur les côtés de la panse.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 15, "441, Vase en albâtre, ayant la forme d’un alabastron dont la partie inférieure va en s’élargissant. Base plate. Un morceau du rebord manque, un autre est cassé. H. 17 cent. ½. Estimé cent vingt francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Cruche à col haut et anse latérale

Égypte probablement

Nouvel Empire > XVIIIe dynastie (de 1550 à 1295 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 21 CM : D. lèvre : 11 CM : D. ouverture : 7,2 CM : D. panse : 15,6 CM : P. 19,2 CM.

Co. 5750

Comment

State of preservation

La panse de ce vase est constituée de quatre fragments recollés, dont un grand comportant la moitié du pied. Deux fragments manquent sur la panse. De nombreux éclats sont présents sur les plans de collage. La surface extérieure est striée et griffée par endroits.
Étant donné les fissures présentes sur le col, il est probable qu’il se soit cassé en deux, puis ait été recollé. Il y a divers éclats sur la lèvre, sur l’anse, sur la panse et sur le pied.
Le fragment avec la moitié du pied présente des dépôts de couleur rouge foncé sur la face interne.

Description

Ce vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, avec des taches et des veines brunes.

Il s'agit d'une cruche à panse sphérique et col haut et cylindrique légèrement ouvert, munie d'une lèvre débordante plate (1 cm. d'épaisseur). Sous la collerette, deux lignes en relief décorent le haut du col. Une anse verticale coudée se poursuit en anneau sous la lèvre et s'appuie la partie supérieure de la panse. Elle est ornée deux rainures horizontales aux extrémités supérieures et inférieures. Une bande horizontale, sculptée en relief, délimite l’extrémité inférieure sur l’épaule. Petit pied circulaire, dont le dessous est très légèrement concave.

 

Le musée du Louvre, à Paris, conserve un exemplaire (N 1142) semblable à Co. 5750, mais dont le col est plus haut et plus étroit.

Un autre vase de ce type, au Musée Archéologique National de Florence (3257), est quasiment identique à Co. 5750, bien que plus petit. Il provient de la nécropole de Saqqara.

Les deux vases que nous venons de citer sont en albâtre, mais deux exemplaires du musée égyptien du Caire, publiés par BISSING 1904, p. 64, CG 18360 et CG 18361, dessin pl. V, sont en pierre vert foncé, probablement de la serpentinite.

 

Les vases mentionnés dans ASTON 1994, p. 151, type 174, archéologiquement documentés, proviennent principalement des nécropoles thébaines, notamment de la Vallée des Rois. Cependant, il faut noter que des vases similaires proviennent de la Méditerranée orientale, comme cet exemplaire conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York (74.51.5107) et provenant de Chypre.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français en 1916.

Historic comment

Le vase était exposé dans la salle des antiques, au premier étage de l'hôtel Biron, lors de l'ouverture du musée en 1919 (d'après photographie historique, musée Rodin, Ph. 3864)

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Coupe ("tazza")

Égypte probablement.

Nouvel Empire (de 1550 à 1069 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Pierre verte (serpentinite ?)

H. 3,2 CM : D. 5,9 CM

Co. 6351

Comment

State of preservation

L'objet présente des manques et quelques éclats sur le bord, ainsi que quelques fissures qui montrent qu'il a déjà été recollé. Des manques et quelques éclats sont visibles sur le bord. Le pied, perdu, était peut-être fabriqué dans une pièce séparée (comme l’indique le tenon en-dessous).

Description

Ce récipient est en pierre vert clair marbrée vert foncé (serpentinite ?).

Il s’agit d’une petite coupe de forme cylindrique, munie à l’origine d’un pied fabriqué séparément. Le dessous est arrondi. La panse est ornée de deux nervures. Le bord est évasé.

 

Ce type de vase, typique du Nouvel Empire égyptien, est appelé « tazza », du mot italien qui signifie « coupe » (cf. ASTON 1994, p. 150, types 170 et 171).

En voici un exemplaire très fin, en albâtre, conservé aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles (E. 6644), de provenance inconnue.

Plusieurs coupes de ce type sont conservées à Paris, au musée du Louvre. Elles sont ornées de deux ou trois nervures sur la panse et présentent soit un pied haut, soit un pied plat. (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 106-7). Certaines ont été découvertes à Ougarit (Ras Shamra). Elles témoignent des relations qu’entretenait l’Égypte avec le royaume syrien pendant le Nouvel Empire (au musée du Louvre, Département des Antiquités orientales).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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