Vase à anses

Égypte probablement

Époque prédynastique – époque thinite > de Nagada II à la Ière dynastie (de 3500 à 2900 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Pierre dure grise

H. 7,7 CM : D. lèvre : 4,1 CM : D. ouverture : 3,2 CM : D. panse (aux anses) : 6,6 CM : D. base : 2,9 CM : P. 5,8 CM

Co. 2986

Comment

State of preservation

Un éclat est visible sur le col. A l’intérieur du vase, au niveau de la lèvre de l'ouverture et au fond du vase, se trouve un dépôt grisâtre.

Description

Ce petit vase est en pierre dure de couleur grise. Des marbrures vertes ovoïdes et concentriques sont visibles de chaque côté de la panse, formant décor. Il s'agit d'une petite jarre de forme ovoïde, munie d’une lèvre soulignée d'un rainure, au dessus plat. Le haut de la panse est orné de deux petites anses verticales tubulaires percées.

La base est en bourrelet. Le vase est lourd.

 

Ce récipient présente des points communs avec d’autres vases de la collection : Co. 2803, Co. 2985, Co. 5681, et Co. 6010 (avec des variantes dans la forme et le matériau).

 

Ce type particulier de vase est attesté par B. Aston d’une période comprise entre la fin de Nagada II et la Ière dynastie (vers 3500 à 2900 avant J.-C.) (cf. ASTON 1994, p. 92-3, type 5). Il s’agit d’une jarre à épaule haute munie d’anses tubulaires et d’un bord aigu, également appelée « jarre en forme de tonnelet » (cf. EL-KHOULI 1978, pl. 55-7, type F).

 

Le musée du Louvre conserve un vase similaire à Co. 2986 (E. 10887 F), en serpentinite, daté de Nagada II (3500-3100 avant J.-C. environ).

Bien que les vases du musée Rodin soient des petits modèles (inférieurs à une dizaine de centimètres), on remarque que la hauteur de ce type de vase peut atteindre une trentaine de centimètres, comme ce vase en diorite daté de Nagada II, Chicago, Field Museum 30677.

Les vases de ce type peuvent être réalisés dans diverses pierres, mais en constate une préférence pour les roches marbrées ou tachetées :

- Hildesheim, Pelizaeus-Museum 1541, provenance inconnue, en brèche crème et rose (9,1 cm de hauteur).

- Hildesheim, Pelizaeus-Museum 1542, provenance inconnue, en calcaire (6,9 cm de hauteur).

- Dublin, Musée National d’Irlande 1880:1578, provenant d’Eléphantine, en diorite (22 cm de hauteur).

 

Il est difficile de connaître la fonction exacte de ces récipients, mais ils étaient probablement utilisés comme vases à cosmétiques. On les découvre fréquemment dans des tombes luxueuses, notamment sur les sites d’El Amrah et de Nagada

 

Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter ASTON 1994, p. 92-3, type 5.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase fuselé à col en poulie

Égypte probablement

De la Ve dynastie à la Première Période intermédiaire (de 2500 à 2033 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 13,3 CM : D. lèvre : 3,5 CM : D. ouverture : 2,8 CM : D. panse : 3,7 CM : D. base : 1,6 CM : P. 10,7 CM

Co. 5682

Comment

State of preservation

Une partie du col est cassée. Un fragment a été recollé, mais il reste des lacunes. La panse est en excellent état de conservation. L’intérieur du vase est noirci (poussière ou résidus de produit antique ?).

Description

Ce vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, translucide, avec une zone plus claire au niveau de la base.

Il adopte une forme à panse fuselée, s'affinant progressivement vers le bas. Le col en poulie est caractéristique de la période.

 

Dans la même collection, le vase Co. 3100 est cmparable, bien que plus petit et à base pointue.

Il s’agit du type de vase 123 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 135-6), attesté de la din de la Ve dynastie à la Première Période intermédiaire. On connaît des exemplaires de tailles différentes (plus ou moins allongés), et présentant une variante au niveau de la base : plate (comme Co. 5682) ou pointue (comme Co. 3100) : Vases conservés au Metropolitan Museum of Art, trouvés à el-Rifeh et datés de la Première Période Intermédiaire.

Un exemplaire en basalte, d’une hauteur de 7 cm., est conservé au Musée royal de Mariemont (Inventaire N° AC.512.B). Voir la notice dans le catalogue de Mariemont : DERRIKS, DELVAUX 2009, p. 329-330. 

 

Ce petit vase à cosmétique servait très probablement à contenir de l’huile parfumée, emportée par le défunt avec le reste de son mobilier funéraire dans la tombe. Dans leur notice du vase de Mariemont (AC.512.B), S. Hendrickxs et M. Eyckerman soulignent que la forme de ce récipient à cosmétique nous indique la manière dont le contenu y était préservé (DERRIKS, DELVAUX 2009, p. 329). Afin d’obturer les flacons de ce type, une pièce d’étoffe imprégnée ou de cuir était généralement appliquée sur le col ; des cordelettes, enroulées de part et d’autre du bourrelet ménagé à la base du col, la maintenaient en place.

 

Pour d’autres vases de ce type dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 136, type 123.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Hydrie miniature

Méditerranée orientale

IVe-IIIe siècle avant J.-C. (?)

[voir chronologie]

Albâtre gypseux (?)

H. 10,7 CM : D. lèvre : 3,2 CM : D. panse : 5,1 CM : D. pied : 2,8 CM

Co. 2767

Comment

State of preservation

La pierre est érodée, notamment sur un côté du vase. Des éclats sont visibles sur les anses, le pied et la collerette. Il manque environ la moitié du pied.
Une tache couleur rouille apparaît sur la panse. Elle est probablement due à un contact prolongé avec un élément métallique. Des dépôts de cire brune se trouvent sous le vase.

Description

Cette hydrie miniature est en albâtre gypseux (?) blanc crème, avec des taches plus blanches. Il s'agit d'un vase à panse ovoïde, à col étroit, qui se termine en collerette plate de 6 mm d’épaisseur. Une petite anse horizontale orne chaque côté de l’épaule. Le fond pointu est muni d’un petit pied circulaire. Le vase est obturé au moyen d’un petit bouchon conique qui semble avoir été collé.

 

Le British Museum de Londres conserve un vase similaire (1901,0706.1) au département des Antiquités Grecques et Romaines. Cette hydrie miniature, en marbre ou en albâtre, a été trouvée à Amorgos, dans les Cyclades, et est datée du IVe siècle avant J.-C.

Plusieurs vases du Metropolitan Museum of Art de New York sont du même type : 74.51.5131, 74.51.5132, 74.51.5135 et 74.51.5136. Ils proviennent de Chypre (fin IVe-IIIe s. avant J.-C.) et sont en albâtre gypseux.

 

Le musée Rodin conserve un petit objet en albâtre (Co. 6428) qui est probablement à mettre en relation avec le bouchon de Co. 2767.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien (?)

H. 20,5 CM : D. ouverture : 2,2 CM : D. aux tenons : 4,8 CM : D. max. panse : 5,3 CM : P. 19,8 CM

Co. 3097

Comment

State of preservation

La pierre est érodée sur la panse, avec une importante perte de matière sur un côté et sur la base. L’érosion a engendré deux petits trous dans la panse. La partie supérieure du vase, avec les tenons, est intacte.

Description

L'alabastron est en albâtre égyptien (?) de couleur jaune pâle, translucide et rubané de blanc dans la hauteur.

La panse est de forme très allongée, sans col. Un petit tenon en forme d’oreille orne chaque côté de la panse. Le fond est légèrement arrondi, le vase ne tient donc pas debout.

 

La forme allongée de cet alabastron le rapproche du type 229 de B. Aston (ASTON 1994, p. 166), daté de l’époque tardive ou de la période gréco-romaine. Un vase similaire, au col manquant, est conservé aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles (E. 8810). Sa provenance n’est pas précisée.

Le col était hypothétiquement à l’origine réalisé dans une pièce d’albâtre séparée, puis rapportée sur le vase, comme pour Co. 2373 et Co. 2446.

 

Cependant, la forme seule de ce vase ne peut nous permettre d’affirmer que la provenance de ce vase est bien égyptienne. Il pourrait tout aussi bien s’agir d’un alabastron grec ou chypriote.

En effet, un alabastre semblable, avec col, provient du site de Kamiros, à Rhodes (Londres, British Museum 1864,1007.1163). Il est daté des VIe-Ve siècles av. J.-C.

Contrairement à cet exemplaire, Co. 3097 ne présente pas de triangles incisés sous les tenons.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 18,3 CM : D. lèvre : 5,4 CM : D. ouverture : 1,5 CM : D. max. panse : 5,2 CM

Co. 5683

Comment

State of preservation

La panse a été cassée en plusieurs fragments, à présent recollés. Des éclats sont manquants.
Des restes d’enduit rose sont visibles sur la panse. Cet enduit a servi de matériau de bouchage des lacunes lors d’une restauration antérieure. L’encolure (goulot et lèvre largement débordante) a été entièrement reconstituée au moyen de cet enduit. Un tenon est cassé, l’autre est intact. La pierre est érodée par endroits sur la panse.

Description

Cet alabastron est en albâtre égyptien translucide veiné et rubané, de couleurs miel, jaune pâle, blanc crème et veine violette près de la base.

La panse, de forme très allongée, est munie de deux petits tenons en forme d’oreille de chaque côté, avec un triangle incisé en-dessous. Le fond est légèrement arrondi, le vase ne tient donc pas debout.

 

La forme allongée de cet alabastron le rapproche du type 229 de B. Aston (ASTON 1994, p. 166), daté de l’époque tardive ou de la période gréco-romaine. Un vase similaire, au col manquant, est conservé aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles (E. 8810), sans indication de provenance :

Le col était probablement à l’origine réalisé dans une pièce d’albâtre séparée, puis rapportée sur le vase, comme pour Co. 2373 et Co. 2446.

Cependant, la forme seule de ce vase ne peut nous permettre d’affirmer que sa provenance est bien égyptienne. En effet, il pourrait tout aussi bien s’agir d’un alabastron grec ou chypriote, comme cet exemplaire en albâtre égyptien du Metropolitan Museum of Art de New-York (74.51.5087), daté des Ve-IVe siècles avant J.-C.

Un alabastron similaire provient du site de Kamiros, à Rhodes (Londres, British Museum 1864,1007.1163). Il est daté des VIe-Ve siècles avant J.-C.

 

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale.

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 18,8 CM : D. lèvre : 6,9 CM : D. aux tenons : 5,2 CM : D. max. panse : 5,8 CM : P. 18,5 CM

Co. 2446

Comment

State of preservation

La pierre est érodée sur le col et sur un côté du vase, avec perte de matière près de la base. La collerette est très endommagée, des fragments ont déjà été plusieurs fois cassés et recollés.

Description

Alabastron en albâtre égyptien translucide, de couleur jaune miel, avec de fins rubans plus clairs tout autour de la panse. Les veines de l’albâtre soulignent la forme étirée de l’objet.
Le col, réalisé dans une pièce d’albâtre séparée, était amovible à l’origine. La collerette large est plate. La panse est munie de deux petits tenons en forme d’oreille de chaque côté, avec un triangle incisé en-dessous. Le fond est légèrement arrondi, le vase ne tient donc pas debout.


Sur la collerette est collée une ancienne étiquette inscrite « M 197 » à l’encre.


Vase semblable à Co. 2373 (légèrement plus petit, et sans triangles incisés sur la panse).
Cet alabastron de forme standard a la particularité de présenter un col amovible (comme Co. 2373). Le musée Rodin conserve deux cols ayant sans doute appartenu à un vase de ce type (Co. 6356 et Co. 6359), ainsi que des alabastres ayant perdu leur col (Co. 3097 par exemple).
La fabrication du col dans une pièce séparée permettait sans doute de faciliter le forage du vase. Le col à tube cylindrique et collerette large devait fournir une ouverture étroite adaptée à la conservation et à l’application sur la peau de l’huile contenue dans le récipient.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 


Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale.

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre gypseux (?)

H. 10,9 CM : D. lèvre : 4,2 CM : D. ouverture : 1,7 CM : D. base : 4,3 CM : P. 10 CM

Co. 2673

Comment

State of preservation

La pierre est très érodée, avec perte de matière, notamment sur tout un côté du vase et sur la collerette. Les petits tenons sont endommagés. Une lacune au niveau de la collerette. Un fragment de la collerette a autrefois été cassé puis recollé.

Description

Alabastron en pierre translucide, peut-être de l’albâtre gypseux, de couleur jaune pâle. Le matériau est difficile à déterminer étant donné l’état de conservation du vase. Le col est décoré de deux lignes en relief. Collerette plate sur le dessus et en-dessous, bord en diagonale. Aux trois-quarts de la hauteur, la panse est munie de deux petits tenons en forme d’oreille de chaque côté. Le fond est large et arrondi, le vase ne tient donc pas debout.

 

A l’intérieur du vase un papier plié porte la mention « aE 423 vase long debout albatre » écrite au graphite.

 

Ce vase se rapproche du type 227 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 166), attesté notamment au début de l’Epoque tardive (VIIe-Ve avant J.-C.), mais rien ne nous permet d’affirmer que sa provenance est égyptienne. En effet, un exemplaire semblable, conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York (74.51.5101), provient de Chypre. Il est daté des Ve-IVe siècles avant J.-C. Il est en albâtre gypseux et présente lui aussi deux lignes en léger relief autour du col cylindrique.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 


Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron de grande taille à décor anthropomorphe

Méditerranée orientale, Chypre (?)

VIe siècle avant J.-C. (?)

[voir chronologie]

Albâtre gypseux (?)

H. 27,5 CM : D. lèvre : 3,4 CM : D. ouverture : 1,6 CM : D. panse : 5,3 CM : P. 24,1 CM

Co. 2445

Comment

State of preservation

Éclats sur le col. Les reliefs sur la panse sont arasés. Une grande partie du vase (un tiers environ) est restituée à l’aide d’un enduit blanc.

Description

Grand vase en albâtre gypseux (?) de couleur sable, de type alabastron.

Forme très allongée. Col court et évasé, lèvre plate (endommagée), base pointue.

L’exécution de la collerette est irrégulière ; le diamètre du rebord correspondant au génie grimaçant est plus large.

 

En haut de la panse, de chaque côté du vase, figure une représentation en bas-relief. D’un côté, un personnage féminin (divinité ?) représenté de face, les cheveux longs, tient contre sa poitrine un petit quadrupède (agneau ?) par les pattes. Les traits de son visage sont très arasés, on devine encore les contours des yeux et de la bouche. Elle porte un vêtement dont le haut est visible à la base du cou. De l’autre côté de la panse un personnage représenté sous un aspect grotesque est lui aussi vu de face. Il a de grands yeux, un nez plat incisé et une grande bouche munie de dents formées par des carrés creusés dans l’albâtre, ainsi que des crocs. Son visage est entouré d’une sorte de crinière et de longues mèches qui partent sur les côtés. Au-dessus de sa tête sont figurés des arcs de cercle (crinière bouclée ? résille ?) L’ensemble suggère la représentation d’une divinité léonine ou d’un masque de génie.

L’encolure du vase peut tenir lieu de coiffe évoquant la forme d’un mortier évasé vers le haut.

 

L’intérieur est très peu évidé, les parois sont épaisses. En conséquence, le vase est particulièrement lourd.

 

Sur la panse est collée une ancienne étiquette inscrite : « M 130 ».

 

Un vase conservé au British Museum (Londres), au département des Antiquités Grecques et Romaines, rappelle par de nombreux aspects ce grand alabastron (1861,1024.7).

Outre sa forme et ses dimensions similaires, ce vase est, de même que Co. 2445, décoré sur un côté, en haut de la panse, d’une figurine de femme en relief. Elle est vêtue d’un péplos et parée d’un collier, et tient dans la main droite une colombe contre sa poitrine. Bien que le style soit légèrement différent, et que l’état de conservation de Co. 2445 nous empêche toute comparaison plus poussée, on ne peut nier le lien entre ces deux objets. L’alabastron du British Museum est en terre cuite et provient d’une tombe de Kamiros, à Rhodes. Il est daté de 550 avant J.-C. environ.

 

Un autre vase de ce type, également au British Museum de Londres (1888,0601.15) provient du sanctuaire d’Aphrodite de Naukratis, dans le Delta égyptien. Il aurait été fabriqué à Chypre entre 575 et 550 avant J.-C. (avec bibliographie). Son col est cassé, et il est plus petit que Co. 2445. Cependant, il est en albâtre oriental, comme semble l’être le vase du musée Rodin.

 

Aucun corrélat n’a été trouvé pour la figure léonine représentée de l’autre côté de la panse.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 


Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Jarre ovoïde

Méditerranée orientale > Egypte (?)

Troisième Période intermédiaire (de 1069 à 565 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 13,8 CM : D. lèvre : 3,4 CM : D. ouverture : 2,7 CM : D. panse : 5,7 CM : D. panse (au niveau des tenons) : 6,9 CM : P. 12,9 CM

Co. 3101

Comment

State of preservation

Le vase est intact. Une tache noire est visible sur la lèvre et une tache blanche sur la panse.

Description

Ce vase est en albâtre égyptien blanc et jaune miel, rubané et translucide.

Il s'agit d'une petite jarre ovoïde au col court et concave, à la lèvre en petit bourrelet. Aux trois-quarts de la hauteur, deux petits tenons en forme d’oreille ont été sculptés en relief. Le fond est arrondi, le vase ne tient pas debout.

 

Ce vase est comparable à Co. 2805. Ce dernier est plus petit que Co. 3101, et son col est droit. Voir également Co. 3028 (sans col).

Ce récipient est du type 218 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 162). Il rappelle en effet les vases à parfum de la Troisième Période intermédiaire (de 1069 à 565 av. J.-C. environ). Mais il se différencie des alabastres par leur forme pansue et surtout leur col court, dépourvu de collerette. En voici un exemple conservé au Musée Archéologique National de Madrid, sous le numéro d’inventaire 16806. Sa provenance est inconnue.

D’autres exemplaires ont été trouvés en contexte archéologique sur le site d’El-Lahoun, dans le Fayoum (cf. ASTON 1994, p. 162).

 

L’aspect bicolore de la pierre contribue au décor de ce récipient précieux.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 8, 350, "Petit vase ovoïde allongé, muni d’un goulot bas et de deux petites oreilles non percées. Albâtre Haut. 14 cent. Albâtre. Estimé cent francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Troisième Période intermédiaire ou Epoque tardive (de 1069 à 332 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Pierre calcaire (?)

H. 10,5 CM : D. ouverture : 2,5 CM : D. panse : 6 CM : D. panse (au niveau des tenons) : 5,9 CM : P. 9,7 CM

Co. 3028

Comment

State of preservation

Le col est manquant. Les fissures indiquent que le vase a autrefois été cassé en plusieurs fragments, puis recollé. Aucun manque n'est visible mais quelques éclats apparaissent sur la panse et sur l’ouverture. La panse est tachée par des dépôts de cire.

Description

Cet alabastron est en pierre calcaire (?) de couleur ocre jaune. Le blanc de l’enduit de collage tranche avec la teinte ocrée de la pierre.

Panse large, munie de deux petits tenons en forme d’oreille de chaque côté. Le fond du vase est arrondi, il ne tient donc pas debout.

 

A l’origine, ce vase était sans col ou muni d’un col amovible, comme Co. 2373 et Co. 2446. La fabrication du col dans une pièce séparée permettait sans doute de faciliter le forage du vase.

 

Malgré l’absence de col, ce récipient se rapproche du type 218 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 162), comme Co. 3101. Il rappelle en effet les vases à parfum de la Troisième Période Intermédiaire (de 1069 à 565 avant J.-C. environ), qui se différencient des alabastres par leur forme pansue et surtout leur col court, dépourvu de collerette. En voici un exemple conservé au Musée Archéologique National de Madrid, sous le numéro d’inventaire 16806. Sa provenance est inconnue.

D’autres exemplaires ont été trouvés en contexte archéologique sur le site d’El-Lahoun, dans le Fayoum (cf. ASTON 1994, p. 162).

 

Il ne s’agit cependant pas forcément d’un vase de provenance égyptienne. Des exemplaires semblables sont connus à Chypre, à la période classique (Ve-IVe siècles av. J.-C.), comme cet alabastron en albâtre égyptien muni d’un col cylindrique, conservé au Metropolitan Museum de New-York, 74.51.5084.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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