Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 8,2 CM : D. lèvre : 2,8 CM : D. ouverture : 1,9 CM : D. max de la panse : 3,2 CM : P. 7,9 CM

Co. 2670

Comment

State of preservation

Deux petits éclats sur la collerette. Les tenons sont presque complètement arasés.

Description

Alabastron en albâtre égyptien translucide, de couleur jaune pâle, avec le fond et la collerette plus clairs.

Forme habituelle de la panse, s’élargissant vers le bas. Col cylindrique muni d’une collerette de 5 mm. d’épaisseur, légèrement arrondie sur le dessus.

La panse était ornée de deux petits tenons en forme d’oreille, dont l’emplacement est toujours visible. La panse semble avoir été écrasée à cet endroit, ce qui aurait entrainé la disparition des anses latérales.

La base est plate, le vase tient debout.

 

Sous le vase est collé le vestige d’une ancienne étiquette.

 

Cet alabastron est tout à fait similaire au vase Co. 2768. Un autre exemple est actuellement conservé au British Museum de Londres, au département des Antiquités Grecques et Romaines (1894,1101.245) (avec bibliographie). Il a été découvert à la fin du XIXe siècle dans une tombe sur le site d’Amathonte à Chypre, et est daté de 600 à 50 avant J.-C.

Un alabastre de forme semblable, dont la provenance est inconnue, se trouve au musée de Liverpool (M13766). Il est réalisé dans une pierre rubanée particulièrement remarquable.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 


Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Ier millénaire avant J.-C. (?)

[voir chronologie]

Albâtre

H. 7,7 CM : D. ouverture : 1,8 CM : D. max de la panse : 2,8 CM : P. 7,2 CM

Co. 2804

Comment

State of preservation

Les deux petits tenons sont presque complètement arasés. Une tache noire (peinture) est visible sur la panse.

Description

Cet alabastron est en albâtre translucide, de couleur blanc crème, avec une veine gris foncé horizontale sur la panse ainsi que sur la base.
De forme allongée, avec un petit col cylindrique au bord plat. La panse était ornée de deux petits tenons en forme d’oreille. Un triangle en léger relief est toujours visible sous ces tenons. Le fond est arrondi et le vase ne tient pas debout.


La particularité de cet alabastron est son col cylindrique. L’ouverture n’étant pas cassée, le vase était peut-être à l’origine pourvu d’une collerette ou d’un bouchon amovible. Ce détail, ainsi que la présence des triangles en relief sous les tenons, rappellent le vase CG 18332 du musée égyptien du Caire (von BISSING 1904, p. 57 et pl. III) ainsi que cet alabastron chypriote conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York (74.51.5096), bien que la forme générale du vase soit différente. Il est daté des Ve-IVe siècles avant J.-C.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 16, 455, "Alabastron sans rebord,  Haut. 7 cent ½. Estimé vingt francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre gypseux (?)

H. 7,3 CM : D. ouverture : 1,7 CM : D. panse : 2,6 CM : P. 6,8 CM

Co. 2806

Comment

State of preservation

Le col est perdu. Un tenon est arasé. On observe une fissure sur la panse, une autre descend verticalement depuis l’ouverture.
La surface extérieure est légèrement érodée.

Description

Ce petit alabastron est en albâtre gypseux (?) translucide, de couleur blanc crème, finement veiné de gris.
De forme allongée, il est muni de deux petits tenons en forme d’oreille sur la panse.
L’ouverture n’étant pas cassée, le vase devait très probablement à l’origine être pourvu d’un col amovible.
Le fond est arrondi, le vase ne tient pas debout.

 


Co. 2806 est un alabastron de forme standard, dont la provenance et la datation sont difficiles à préciser. Le musée Rodin en conserve d’autres exemples. Certains sont complets (Co. 2373 et Co. 2446), d’autres sans col (Co. 3028 et Co. 3097 par exemple). Deux cols à collerette isolés sont également présents dans la collection (Co. 6356 et Co. 6359).


A l’origine, ce vase était probablement muni d’un col amovible, comme Co. 2373 et Co. 2446. La fabrication du col dans une pièce séparée permettait sans doute de faciliter le forage du vase. Le Le col cylindrique à la lèvre large devait fournir une ouverture étroite adaptée à la conservation et à l’application sur la peau de l’huile contenue dans le récipient.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 16, 454, Alabastron sans rebord. Haut. 7 cent ½. Estimé vingt francs.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien (?)

H. 6,6 CM : D. lèvre : 2,8 CM : D. ouverture : 1,8 CM : D. panse (aux tenons) : 3,1 CM : D. max de la panse : 2,8 CM : P. 5,7 CM

Co. 2685

Comment

State of preservation

La surface est érodée. Une lacune et de petits éclats sont visibles sur le bord de la collerette.
Le pourtour du fond est piqueté (ébauche de débitage ?).
Des dépôts d’oxydation,apparaissent sur le fond, probablement consécutifs à un contact avec un objet métallique. L’intérieur est légèrement noirci (dépôt antique ?).

Description

Ce petit alabastron est en albâtre égyptien translucide de couleur blanc crème, homogène.
Muni d’un col large et d’une collerette plate sur le dessus. Deux petits tenons en forme d’oreille ornent le haut de la panse.
Le fond est arrondi, le vase ne tient pas debout.


Cet alabastron se caractérise par ses petites dimensions et son col, plutôt large. Un vase similaire, en albâtre égyptien également, est actuellement conservé au Musée Archéologique National de Madrid, sous le numéro d’inventaire 34352. Sa provenance est inconnue et il est daté de l’époque tardive ou  Basse Époque.

Inscription

Anépigraphe.

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Poids de "fil à plomb"

Egypte (?)

Moyen Empire ou Deuxième Période intermédiaire (de 2033 à 1550 avant J.-C. environ).

[voir chronologie]

Calcaire ou albâtre égyptien.

H. 6,5 CM : D. 4,6 CM

Co. 5600

Comment

State of preservation

Un éclat dans la partie supérieure. Un enfoncement est visible sur un côté.
Toute la surface de la pierre est légèrement érodée.

Description

Poids en calcaire ou en albâtre égyptien, de couleur ocre.

Il est en forme de cœur, avec un tenon au sommet percé à la fois horizontalement et verticalement.

 

Ce poids, attaché à une cordelette grâce au trou aménagé sa partie supérieure, permettait de s’en servir comme peson, ou « fil à plomb ». Il s’agit d’un outil utilisé en maçonnerie, mais également en dessin, en sculpture ou en peinture, pour obtenir des verticales. Cet objet était déjà connu dans l’Egypte ancienne : Poids de fil à plomb en calcaire provenant de Deir el-Médineh – XIXe-XXe dynasties – conservés au Musée du Louvre, à Paris.

 

Un exemplaire tout à fait similaire, en calcaire, a été trouvé sur le site de Mirgissa, en Haute Nubie. Il date du Moyen Empire ou de la Deuxième Période intermédiaire. Il est à présent conservé à l’Institut de Papyrologie et d’Egyptologie de l’Université de Lille III (L 0632).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

 

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation Rodin à l'État français 1916.

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Alabastron ovoïde

Égypte probablement

Troisième Période intermédiaire (de 1069 à 565 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 9,2 CM : D. lèvre : 2,5 CM : D. ouverture : 1,8 CM : D. panse (aux tenons) : 5,2 CM : D. max de la panse : 5,2 CM : P. 8,5 CM

Co. 2805

Comment

State of preservation

Un éclat est visible sur un tenon. Un côté de la panse est légèrement érodé. Sur le col, de petits trous sont dus à l’érosion.

Description

Ce récipient est en albâtre égyptien translucide, de couleur jaune miel, veiné et rubané de blanc. Le fond est également blanc.

L'alabastron ovoïde est muni muni d'un col évasé au bord droit, à lèvre simple et plate sur le dessus. Un petit tenon en forme d’oreille orne chaque côté de la panse.

 

Ce vase est comparable à Co. 3101. Ce dernier est plus grand que Co. 2805 et possède un col concave.

 

Ce récipient est du type 218 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 162). Il rappelle en effet les vases à parfum de la Troisième Période intermédiaire (de 1069 à 565 avant J.-C. environ). En voici un exemple conservé au Musée Archéologique National de Madrid, sous le numéro d’inventaire 16806. Sa provenance est inconnue. D’autres exemplaires ont été trouvés en contexte archéologique sur le site d’El-Lahoun, dans le Fayoum (cf. ASTON 1994, p. 162).

 

La qualité très fine du morceau d’albâtre choisi et l’aspect rubané de la pierre servent de décor au vase.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 18, 490, "Alabastron à base ronde évasée. Haut. 9 cent. Estimé trente francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Relief funéraire

Tête de femme, tournée vers la droite

Égypte > région memphite > Giza, probablement

L'âge classique > Ancien Empire  > IVe dynastie, probablement

[voir chronologie]

Calcaire

H.  29 CM : L.  23,5 CM : Ep. : 11,5 CM

Co. 943

 

Comment

State of preservation

Fragment de relief arraché à une paroi.

Les multiples inclusions présentes dans ce calcaire de type coquillier (principalement du plancton), les cristallisations de sel visibles en surface et quelques éclats ont pour conséquence que la finesse des traits du visage se devine plus qu’elle ne se voit.

Aucune polychromie n’a été constatée.

Description

Provenant en toute vraisemblance d’un mastaba, le profil représenté est celui d’un jeune dignitaire, certainement une femme. Seule la tête subsiste, sectionnée au niveau du cou.

Tourné vers la droite, le personnage portait une perruque à longues mèches fines. Bien que tronquée dans sa partie inférieure, ce modèle de perruque correspondait plus probablement à une coiffure féminine, dont deux mèches pendent de chaque côté du visage. Le nez, la bouche et le menton imberbe du personnage sont délicatement sculptés. L’œil grand ouvert, figuré de face, est épuré de tout détail.

Les dimensions sont légèrement en dessous de la grandeur nature, offrant au spectateur contemporain l’illusion d’une rencontre face-à-face. 

Le type de pierre rappelle le calcaire à nummultites et plancton de Giza, ce qui pourrait être un indice quant à la provenance de ce fragment de bas-relief.

Inscription

Anépigraphe

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Boreux 1913 : Hôtel Biron, 262, "Bas relief fragmentaire en calcaire très troué. Profil (tourné vers la droite) d’un personnage coiffé de la longue perruque. Ce morceau, qui est coupé au ras du cou, provient d’un mastaba de l’Ancien Empire 26 cent. x 22. Estimé deux cents francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

Historic comment

Le relief fut exposé à l’hôtel Biron, parmi les chefs-d’œuvre de la collection égyptienne, là où Charles Boreux le décrivit à l’été 1913 dans l’inventaire qu’il fit en vue de la donation à l’État français.

 

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Relief funéraire

Porteurs d'offrandes, tournés vers la gauche

Egypte > Provenance inconnue

L'âge classique > Ancien Empire  > fin Ve-VIe dynastie

[voir chronologie]

Calcaire

H.  17,4 CM : L.  50,9 CM : épaisseur : 3,7 CM

Co. 984

Comment

State of preservation

Seule la partie inférieure de la scène est conservée.
L’épiderme étant très pulvérulent, la surface du relief est très érodée.
Une migration des sels en surface serait à attribuer à une exposition à un milieu humide.
Aucune trace de polychromie.

Description

Ce fragment de relief constitue la partie inférieure d’une scène de procession d'offrandes, provenant d’un mastaba ; on y voit les pieds de deux personnages masculins (tronqués à la taille) reposant sur une ligne de sol.

Devant chacun des deux hommes, une colonne d’hiéroglyphes gravés de gauche à droite énonce leur nom (Mérérouka et Métetou) ; le texte est malheureusement incomplet. Pied droit lancé en avant, ils s’avancent vers la gauche du relief. Ce fragment préserve vraisemblablement la représentation partielle de deux des porteurs d’offrandes destinées au culte funéraire du défunt et de sa maisonnée.

Gravées de gauche à droite, deux colonnes d’hiéroglyphes précèdent cette scène ; la colonne la plus proche des personnages a conservé ses lignes d’encadrement verticales. Il est plausible que ces deux colonnes forment la partie inférieure du texte qui introduisait cette scène.
Le chant inférieur, d’origine, a conservé son plan d’assemblage avec le bloc inférieur (manquant) ; les trois autres chants correspondent à des cassures.

 

Le nom des personnages et le style du décor rappellent un relief trouvé au nord de la Pyramide à Degrés de Saqqara, daté de la fin de la Ve ou de la VIe dynastie. Ce bloc, en deux registres, est conservé au Musée du Caire sous le N° d’inventaire CG 1530 - JE 27930. (BORCHARDT 1937, p. 243-244, pl. 52). Une bibliographie concernant ce relief est à consulter dans PM III-2, p. 506. 

Historic

Acquis par Rodin auprès de l'antiquaire Joseph Altounian le 11 septembre 1912 ?

BOREUX 1913 : Meudon, Pavillon de l'Alma, vitrine 15, 450, "Bas relief fragmentaire en calcaire, portant en léger relief (en allant de gauche à droite) les restes de deux lignes verticales d’hiéroglyphes, et la partie inférieure (depuis la ceinture) d’un personnage (tourné vers la gauche) précédé des mots […] et suivi des mots [….] 50 cent. x 17 cent. ½. Estimé quarante francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

Historic comment

Le relief était exposé du vivant de l'artiste dans une vitrine du pavillon  de l'Alma à Meudon.

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Porteuse d’offrande, tournée vers la gauche

Fragment supérieur incomplet d’une scène de procession

Égypte > Provenance inconnue

L'âge classique > Ancien Empire  > Ve dynastie - début VIe dynastie (probablement)

[voir chronologie]

Calcaire

H. 14,4 CM : L.  23,8 CM : Ep.  4 CM

Co. 3384

Comment

State of preservation

Fine et légèrement incisée, la gravure du décor s’est estompée en plusieurs endroits ; le relief a souffert d’épaufrures. Des soulèvements en feuillets ont été détectés sur le chant supérieur. Le chant gauche serait d’origine, les trois autres correspondraient à des cassures. Des coups d’outils très nets mutilent la face et des marques de ciseau sont visibles au revers.

Description

Une femme, vue à mi-corps, s’avance, tournéee vers la gauche. Son bras droit s’élève devant elle, maintenant en équilibre sur sa tête un plat ou une corbeille à offrandes dont seule la base subsiste. Parée de deux colliers, elle est coiffée d’une longue perruque tripartite à grandes mèches. Sa robe - un fourreau collant à bretelle - laisse dégagé son sein droit, dont l’aspect saillant est mis en valeur par la position levée du bras.

 

Tout à gauche du fragment, la présence d’une colonne d’encadrement nous indique qu’il se situait au début d’une scène, gravée sur la paroi d’un mastaba de l’Ancien Empire.
Le thème du décor correspond à celui d’un défilé de porteuses d’offrandes, destiné à alimenter le repas funéraire du défunt et de sa maisonnée dans l’au-delà. Notre relief s’inscrit dans le répertoire très spécifique des scènes appelées “défilés de domaines”. 
Apparaissant à la IVe dynastie et particulièrement appréciés à la Ve dynastie, ces défilés de domaines (c’est-à-dire des possessions rurales) se développèrent sur les parois, les dimensions spacieuses des tombeaux de l’Ancien Empire ayant offert aux scribes la possibilité d’inscrire les décors sur plusieurs registres. Des serviteurs en procession apportaient au défunt -dignitaire d’Egypte- les produits des différents domaines qui lui étaient attribués. Le nom de chaque domaine était gravé devant le personnage chargé de l’incarner. Les recherches effectuées par H. K. Jacquet-Gordon (JACQUET-GORDON 1962, p. 26-28) ont mis en évidence que le sexe du personnage était à l’origine en relation avec le genre du nom du domaine. Progressivement, les défilés furent essentiellement composés de femmes. Datant de la Ve dynastie, le mastaba de Ti, l’un des monuments les plus fréquentés de Saqqara, expose à ses nombreux visiteurs un défilé complet (voir, par exemple, le dessin de la procession développée sur la paroi est du portique (en trois registres) par Lucienne Epron dans Le Tombeau de Ti, fasc. 1, MIFAO 65, IFAO, 1939, pl. IV).

 

La colonne d’hiéroglyphes gravée devant notre porteuse d’offrandes indiquait donc le nom d'un domaine dont est conservé la mention suivante : "...Le pain Hebenenet de Kaheh...".

Inscription

Une colonne d’hiéroglyphes, inscrite de gauche à droite, est gravée devant la porteuse d’offrande.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Boreux 1913 : Hôtel Biron, 113, "Fragment de bas relief en calcaire. Une femme  (tournée vers la gauche) vue à mi-corps, un bras levé (le sein est très saillant au dessus de la robe) ; devant elle on lit [...] 23 x 14. Estimé 100 F."

Donation Rodin à l'État français 1916.

Historic comment

Le relief fut exposé à l’hôtel Biron, parmi les chefs-d’œuvre de la collection égyptienne, là où Charles Boreux le décrivit à l’été 1913 dans l’inventaire qu’il fit en vue de la donation à l’État français.

 

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Vase globulaire à col

Égypte probablement

Moyen Empire (de 2033 à 1650 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 7,4 CM : D. lèvre : 3,5 CM : D. ouverture : 2,1 CM : D. panse : 6,2 CM : P. 6,4 CM

Co. 2786

Comment

State of preservation

De petits éclats sont visibles sur la lèvre. A l’intérieur du vase, se trouvent des résidus noirs (de produit antique ?).

Description

Ce récipient est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, avec un ruban blanc sur le tiers inférieur, autour de la panse.

Il s'agit d'un vase globulaire, à col cylindrique, muni d’une lèvre en bourrelet, plate sur le dessus.

 

Ce type particulier de vase est attesté par B. Aston au Moyen Empire (cf. ASTON 1994, p. 141, type 142). Il s’agit d’un vase globulaire muni d’un col court, conçu à part ou non. Le récipient peut également avoir été réalisé en deux moitiés assemblées, comme ce bel exemplaire en albâtre provenant de Koubaniya (Haute-Égypte) et conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne (7102).

Le vase E 23415 du musée du Louvre, à Paris, est en anhydrite, pierre fine bleue particulièrement appréciée au Moyen Empire (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 130 OT 565, photo p. 131).

Il a été fabriqué en une seule pièce, comme Co. 2786.

 

Pour d’autres exemplaires de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 141, type 142.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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