Le socle rectangulaire a subi plusieurs dommages, aux angles et sur les côtés, si bien qu’il est déformé. Dessous, les petits pieds ont été arasés. Quelques éclats apparaissent également sur l’ouverture. Des dépôts bruns de type gomme laque sont colmatés dans les creux des petits éclats du socle.

Ce petit pot est en pierre dure de couleur gris foncé.
Le vase ne semble pas avoir eu de col, son ouverture est arrondie. Il repose sur un petit support de forme quadrangulaire muni de quatre petits pieds carrés, à présent fort abîmés. Deux rainures concentriques entourent le pied du vase.

Il s’agit probablement d’un petit pot à khôl ou à onguent. Il a la particularité de reposer sur un support muni de petits pieds, comme Co. 2788 (en albâtre) et Co. 2766 (en serpentinite) ; mais, contrairement à ces deux exemplaires, il est dépourvu de col. Il était peut-être à l’origine muni d’une collerette amovible. Contrairement à Co. 2691, ce petit pot à khôl présente un petit col droit et un couvercle plat.

Il se rapproche par sa forme du type 158 de B. Aston (ASTON 1994, p. 145-6), daté du Moyen Empire. Le musée du Louvre, à Paris, en conserve un exemplaire (N 1237), en pierre noire, cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 74 OT 245, photo p. 75).

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Le vase est en très bon état. Le dessus de la collerette est légèrement griffé. Le fond du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?).

Ce pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, avec des veines plus blanches, sur la collerette et l’épaule notamment. Une tache blanche apparaît sur la panse.
La lèvre débordante, réalisée à part et rapportée sur le vase, est en forme de collerette plate.
La forme du vase est habituelle, sa base est moins courante : elle est formée d’un petit support arrondi muni de quatre petits pieds triangulaires. Le pot et son support forment une seule pièce.

Ce vase est dentique à Co. 680, un assemblage de Rodin constitué dans un vase de même type et de même matière, mais renversé. La collerette (amovible) a disparu ou bien a été sciée.

D’autres exemples de pots à khôl reposant sur un support en forme de petite table sont connus, de matières et de formes variées. Deux d’entre eux publiés par von BISSING 1904, p. 50, sont conservés au musée égyptien du Caire, CG 18293 (en albâtre) et CG 18295 (en anhydrite). Une photo de ces vases figure dans BENEDITE 1911, pl. 21. Ils sont datés du Nouvel Empire. On remarquera la différence de matériau et de forme, concernant aussi bien le pot que le support. Le musée Rodin en possède deux autres exemples : Co. 2766 (en serpentinite) et Co. 2691 (en pierre gris foncé).

Les pots à khôl peuvent être réalisés en plusieurs parties (panse et col), comme ces deux exemplaires – respectivement en diorite et en anhydrite – conservés au musée du Louvre, à Paris (E 23096 et E 23104), et datés du Moyen Empire.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 18, 480, "Vase à kohol, en albâtre, du type des n° 457 et suivants. Base à 4 pieds. Le couvercle, séparé du vase, ne parait pas en faire partie. Jolie pièce. Haut. 8 cent. Estimé cent cinquante francs."

Donation Rodin à l’État français en 1916.

Le bord de la lèvre est ébréché. La panse a été enfoncée à plusieurs endroits. Un petit trou, rempli de plâtre, est visible sur le dessus de la collerette.
L’intérieur du vase est légèrement noirci (résidus de produit antique ?).

Ce pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur blanc crème. Des veines oranges sont visibles sur la panse et le pied.

Il s'agit d'un vase à panse convexe, avec une légère épaule, le pied en léger bourrelet, le col en étranglement et la lèvre ouverte en collerette. La collerette est plate sur le dessus, en diagonale dessous. Le bord de la lèvre est arrondi. Le pied est de forme arrondie.

La forme ovoïde et plutôt allongée de ce vase rappelle celle du pot à khôl Co. 2690, mais son épaule est plus haute et le col davantage marqué. Il ressemble également au vase N. 25256 conservé au musée du Louvre (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 90, OT 347, photo p. 88).

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l’État français en 1916.

Un éclat est visible sur le bord de la lèvre, un autre sur le pied. Plusieurs fissures apparaissent sur le col et la lèvre. La panse est légèrement enfoncée sur un côté.
Le fond du vase est légèrement noirci (résidus de produit antique ?).

Ce pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, homogène. La forme du vase est allongée, le col n’est pas marqué. La collerette est plate sur le dessus, en diagonale dessous. Le bord est arrondi. Le fond est plat, renforcé par un bourrelet.

La forme ovoïde et plutôt allongée de ce vase rappelle celle du pot à khôl Co. 2774, mais son épaule est plus basse et son col moins marqué. Il ressemble également au vase N. 25256 conservé au musée du Louvre, à Paris (cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 90, OT 347, photo p. 88).

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 18, 481, "Vase à kohol, en albâtre. Haut. 8 cent. ½. Estimé trente francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

Le col, cassé, a disparu ; le pourtour de la base est ébréché.
L’intérieur du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?).

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur blanc crème, avec un ruban blanc sur le dessus du vase et deux veines festonnées autour de la panse. Il a été cassé au niveau du col. Le fond est plat, sans pied..

Etant donné son état de conservation, l'absence de col notamment, il est difficile d’attribuer à Co. 2689 une datation plus précise. Sa forme trapue rappelle celle de Co. 2781, mais contrairement à ce dernier, il est dépourvu de pied.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 18, 482, "Vase à kohol, en albâtre. Très abîmé (Le goulot a été rapporté et ne fait pas partie du vase). H. 6 cent. ½. Estimé quinze francs."

Plusieurs éclats sont visibles sur tout le pourtour de la lèvre. L’épiderme est très altéré, le matériau est érodé, notamment sur la panse.

Ce pot à khôl est en albâtre égyptien (?) de couleur crème, mat, avec des veines ocres sur le pourtour de la panse. Le vase a une forme ovoïde tronquée à base plane. La collerette est plate sur le dessus, en diagonale en dessous.
Le fond est plat.

La forme de ce vase se rapproche du type 161 de Barbara Aston, daté de la Deuxième Période Intermédiaire (ASTON 1994, p. 147, type 161, avec exemples). Étant donné l’état de conservation de ce vase, il est difficile d’assurer une datation.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 16, 457, "Vase à kohol, en albâtre du type des  n° 434-435. L'albâtre est très abimé. Bord ébréché. Haut. 7 cent. Estimé trente francs."

La collerette est presque entièrement cassée. Quelques éclats sont visibles sur le pied.
 

Ce pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, homogène.
Sa forme est plutôt trapue, l’épaule est basse.
Etant donné son état de conservation, la forme de la collerette ne peut être déterminée. Le pied, en relief, est arrondi.

Au Musée National d’Archéologie de Lisbonne est conservé un pot à khôl identique (E 22). Sa provenance est inconnue et il est provisoirement daté de la XIIe dynastie.

Deux autres exemplaires de ce type de pot à khôl sont conservés au Musée du Louvre sous les numéros d’inventaire E. 23106 et N. 1139. (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 85 OT 318, photo p. 85 et p. 89 OT 341, photo p. 88). Ils sont tous les deux datés du Nouvel Empire. 

Sa silhouette rappelle celle de Co. 2689, mais avec un pied.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

De nombreux éclats sont présents sur la collerette. Un éclat apparaît aussi sur le pied. Le dessus de la collerette est taché. Une fissure verticale court du col au pied.
Bien visible, un joint d’adhésif beige clair montre que vase et col ont été assemblés ou réassemblés à l’époque moderne.
L’intérieur du vase est obstrué par du plâtre.

Ce petit pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, homogène.
Le vase est actuellement en deux parties collées (corps et col). Il est difficile de savoir si le vase a été fabriqué en deux parties à l’origine.
La collerette est plate sur le dessus et sculptée en oblique en-dessous, le bord mesure 4 mm. d’épaisseur. Petit pied en relief, arrondi.

Les pots à khôl peuvent être réalisés en plusieurs parties (panse et col), comme Co. 2788 (en albâtre) et deux exemplaires – respectivement en diorite et en anhydrite – conservés au musée du Louvre, à Paris (E 23096 et E 23104), et datés du Moyen Empire.

Cependant, la forme de Co. 2681 le rapproche plus d’un type du Nouvel Empire (comme plusieurs pots à khôl semblables de la collection). Cf. ASTON 1994, p. 147-8, type 163, avec exemples.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Un éclat important est visible sur la lèvre, un autre plus petit sur le pied. De petits éclats apparaissent sur le pourtour du pied. L’intérieur du vase est noirci (poussière ou résidus de produit ancien ?).

Ce petit pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur blanc crème, homogène. La collerette est plate sur le dessus et le dessous, le bord arrondi mesure 4 mm. d’épaisseur. Petit pied en relief, arrondi.

La forme de ce pot à khôl est proche du type 163 de B. Aston, attesté au début de la XVIII_^e dynastie (ASTON 1994, p. 147-8, avec exemples). Co. 2775 est cependant plus petit et présente une collerette un peu plus épaisse. Les pots à khôl Co. 2678 et Co. 2686 sont de forme similaire.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 16, Vase à kohol, en albâtre (bord ébréché). Haut. 58 mill. Estimé trente francs.

Le vase est presque intact. Un tout petit éclat apparaît sur le pied. L’intérieur du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit ancien ?). La présence de fibres végétales est attestée à l’intérieur du vase.

Ce petit pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur homogène blanc crème, rubané sur la panse. Le col est plus blanc.

La collerette est plate sur le dessus et le dessous, le bord mesure 4 mm. d’épaisseur. Petit pied en relief, arrondi.

La forme de ce pot à khôl se rapproche du type 163 de B. Aston, attesté au début de la XVIIIe dynastie (ASTON 1994, p. 147-8, avec exemples). Co. 2686 est cependant plus petit et présente une collerette plus épaisse. Les pots à khôl Co. 2678 et Co. 2775 sont de forme similaire.

Anépigraphe.