Matière et technique

La pièce est monolithe, de forme pleine. La pierre calcaire employée, de couleur blanche, est tendre et constituée de grains très fins. Le bloc a été sculpté en taille directe. Une patine ocre rouge, vraisemblablement originelle, recouvrait la sculpture. Cette particularité du calcaire à grains très fins de se patiner en rouge dans les zones de cassures peut aider à indiquer la provenance de la carrière d’où il a été extrait (POSTEL 2015, p. 31-37). Les traces d’un surpeint blanc sont également visibles.

 

Analyses :

Aucune.

Modification matérielle

L’état de la sculpture, cassée en deux fragments, était mentionné dans l’inventaire des œuvres du musée dressé en 1913. Le fragment a été recollé lors de la restauration de 1999. Des épaufrures parcourent le plan de joint du petit fragment. Les arêtes du grand fragment ont été poncées à l’époque moderne, ce qui a provoqué une perte de matière. Malgré ces manques, les deux parties de la sculpture sont parfaitement jointives.

 

La patine ocre est très lacunaire : elle n’est relativement bien conservée qu’en deux endroits : sur le cou du faucon, à droite, et à l’arrière de la sculpture. Le surpeint appliqué par la suite sur la patine ocre est également très peu conservé en raison d’un ponçage intempestif. Il a cependant été préservé sur le dessus de la tête du faucon est partiellement sur une partie de la patine. En dehors de ces zones, la pierre est nue.

 

Un ponçage a provoqué une abrasion de l’ensemble de la surface de la sculpture. La pierre est rayée en tous sens. Cette opération a été effectuée avant que la sculpture ne soit cassée. En effet, à présent reconstituée, on constate que les rayures sont continues de part et d’autre de la cassure. D’autres rayures larges et profondes, des éclats et des cassures – particulièrement importantes à la base de la sculpture – témoignent de nombreux chocs et du manque de soin avec lequel cette pierre tendre a été traitée.

 

L’œil droit du faucon est très érodé et par conséquent presque effacé. Il semble que le bec soit également érodé.

 

Sur la partie frontale de la sculpture une tache ocre est due à un ancien dépôt de plâtre retiré lors de la restauration de l’œuvre en 1999.

Etat de conservation

La sculpture, cassée en deux fragments, a été recollée lors de la restauration de 1999. L’œil droit et le bec du faucon sont érodés. Des traces d’une patine ocre rouge et d’un surpeint sont visibles.

Restauration

Effectuée dans le cadre du cycle de conservation des objets d’arts par l’École Supérieure des Beaux-Arts de Tours en mai-juin 1999 (dépoussiérage, nettoyage, collage).

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