Matière et technique

Le vase est en albâtre de couleur jaune pâle, relativement homogène et semi-translucide. Des traces très légères de stries concentriques, à l’intérieur, ainsi qu’une petite protubérance au fond résultent du forage. La forme de l’évidement suit les parois extérieures du vase, le fond est arrondi. La surface de l’albâtre est soigneusement polie.

 

Le bouchon est en terre cuite de couleur ocre rose, probablement façonné à la main. L’intérieur est modelé en creux. Sur le revers, des traces d’outil – comme une petite spatule – sont visibles sur le tenon (cf. photo). L’orientation de ces traces semble indiquer que ce dernier a été réalisé au moyen de la matière enlevée lors du creusement de la « gorge » permettant l’emboîtement du bouchon sur le vase. La technique est à comparer avec celle mise en œuvre pour le bouchon de canope Co. 6431, réalisé au tour. Le dessus du bouchon est entièrement polychromé : les carnations sont ocre jaune. La perruque est noire. Les sourcils, le contour des yeux et les iris sont dessinés en noir. Les couleurs sont appliquées directement sur la terre cuite. Elles sont aqueuses, probablement liées à la gomme arabique.

 

Analyses :

Aucune.

Modification matérielle

Une étiquette carrée avec un petit liseré noir, où plus rien n’est lisible, est collée sous le vase.

Une étiquette en papier est déposée dans le vase. Elle porte, inscrit au graphite "aE 476" qui correspond à l’ancien numéro d'inventaire : D.R. (E). 476.

Etat de conservation

L'objet est en bon état de conservation. Des cassures marquent l’encolure du vase et la bordure extérieure du bouchon.

Des fentes de cuisson se sont développées à l’intérieur de l’évidement du bouchon. Les couches picturales du couvercle sont assez lacunaires, mais leur adhérence est correcte. Le nez est arasé. Quelques légères épaufrures sur l’œil gauche, la joue droite et le menton. L’oreille gauche présente deux petites fissures.

 

Des traces vertes, sur la panse et l’encolure du vase, correspondent à un contact avec des objets métalliques (cuivre ou bronze). Des traces vertes sont également visibles à l’intérieur. L’épiderme est altéré et piqueté par endroits, notamment en bas du vase et près de la lèvre.

Restauration

Aucune intervention antérieure n’a été observée.

Dépoussiérage et nettoyage effectués en 2013 (rapport de Sophie JOIGNEAU et Marie LOUIS, décembre 2013).

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