Matière et technique

 

Il s’agit d’un modèle de sculpteur, taillé dans un calcaire fin. Il est allongé sur une base rectangulaire d’1,4 cm d’épaisseur. La taille est parfaitement aboutie avec beaucoup de précisions, toutefois aucune trace d’outil n’est visible.

État de conservation moyen. Le calcaire est pulvérulent avec des pertes de matière. Ainsi, les articulations des pattes antérieures ont disparu et les arêtes de la base, principalement du côté dextre, sont marquées de cassures, de manques et d’épaufrures. Des petits feuillets montrent la fragilité du matériau. Les volumes sont émoussés. Le bout de la gueule, usé, est désormais arrondi. De nombreuses griffures sous la base et quelques-unes éparses sur le crocodile sont observées. Le produit brun a rendu la pierre légèrement ocre. 

Modification matérielle

L’ancien n° d’inventaire, 365, correspondant à l’inventaire dressé par Boreux en 1913, est inscrit directement sur la pierre, au crayon bleu, sous la base. À proximité, un numéro bleu semble avoir été griffonné.

 

Un produit brun a été appliqué à une date inconnue sur l’ensemble de l’œuvre, sans doute pour consolider l’objet. 

Etat de conservation

Le calcaire est pulvérulent avec des pertes de matière. Ainsi, les articulations des pattes antérieures ont disparu et les arêtes de la base, principalement du côté dextre, sont marquées de cassures, de manques et d’épaufrures. Des petits feuillets montrent la fragilité du matériau. Les volumes sont émoussés. Le bout de la gueule, usé, est désormais arrondi. De nombreuses griffures sous la base et quelques-unes éparses sur le crocodile sont observées. Un produit brunâtre, appliqué récemment peut-être afin de consolider l’objet, a rendu la pierre légèrement ocre. Le socle est abîmé du côté droit entre les deux pattes, sur quelques centimètres après la patte arrière ainsi que dans le coin arrière droit.

 

Restauration

 

Le nettoyage a mis en évidence la présence d’un produit brun extrêmement lacunaire. Il a probablement été appliqué sur l’ensemble des surfaces, afin de consolider une pierre déjà pulvérulente. De ce fait, il a créé une barrière étanche et a vraisemblablement accéléré le processus de dégradation.

 

. Restauration effectuée en mars 2014 (Sophie JOIGNEAU et Marie LOUIS) :

Dépoussiérage, consolidation et nettoyage de l’objet. 

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