Matière et technique

Bronze.

L'œuvre a été façonnée grâce à la technique antique de la fonte à la cire perdue. C’est une fonte pleine avec peut-être des restes de noyau de fonte à l’intérieur. 

Modification matérielle

L’œuvre Co. 2433 a été placée sur un siège en bois à une époque inconnue. Ce siège, qui sert également de socle, porte le numéro 18.

Etat de conservation

L'oeuvre est en très mauvais état de conservation.

Le bronze est boursouflé sur l’intégralité de la statuette qui a pris une teinte vert clair. Plus aucun détail n’est visible à l’exception de quelques traits du visage de la déesse (le nez et la bouche). Malgré son mauvais état de conservation général, la statuette est entière, mis à part le sommet de la couronne hathorique de la déesse et les jambes d’Horus, sectionnées au niveau des tibias. 

 

Des restes de gangue d’enfouissement blanchâtre sont encore visibles à plusieurs emplacements. L’œuvre n’a vraisemblablement jamais été nettoyée. Des chlorures sont disséminés sur la surface. 

Restauration

L’œuvre a subi une restauration en août 2018 par Fabienne Dall’Ava. La statuette a été dépoussiérée au pinceau puis un léger nettoyage de surface a été effectué à l’aide d’éthanol afin de débarrasser l’œuvre des salissures et dépôts de poussières grasses accumulés sur la surface. Elle s’est avérée très sale car les cotons utilisés lors du nettoyage étaient noirs. Ce nettoyage s’est effectué sous loupe binoculaire en raison de la présence de dorure. Ce décrassage de surface achevé, l’œuvre a été laissée dans le même état de présentation que celui qu’elle avait dans la collection de Rodin. Les chlorures ont été passivés ponctuellement à l’aide d’oxydes d’argent. Une protection de surface n’a pas été non plus envisagée afin de ne pas ajouter un matériau supplémentaire susceptible de vieillir et de perturber d’éventuelles analyses dans le futur. 

L’œuvre a été désoclée et le plâtre ne convenant pas pour la conservation de l’œuvre a été éliminé du tenon et du socle. Le socle a été nettoyé à l’aide d’éthanol sur de la mousse de mélamine. Il a été ensuite soclé sur le même socle à l’aide de résine acrylique, paraloid® B72 en forte concentration (30% environ) charge de poudre de ponce. 

< Retour à la collection