L’analyse des essences a été effectuée par Victoria Asensi Amorós (société Xylodata), en juin 2019. Il a ainsi pu être démontré que la figurine funéraire a été réalisée en figuier sycomore (Ficus sycomorus L.). Cette essence fait partie de celles les plus couramment employées par les anciens Égyptiens, et est par ailleurs indigène à l’Égypte.  

La figurine Co. 2389 a été sculptée dans un morceau de bois monoxyle. Son état de conservation actuel ne permet pas de déterminer si elle était recouverte d’un enduit préparatoire. De même, aucune polychromie ne s’y décèle à l’œil nu.  

Le numéro d’inventaire est inscrit au revers de la statuette, au niveau des talons, à l’encre blanche sur une pellicule isolante. Il a ensuite été protégé par une seconde couche de vernis.  

L’objet est en mauvais état de conservation. On devine les traces d’une attaque ancienne de champignons jaune clair, qui a fragilisé les fibres en épaisseur. L’œuvre est parcourue de nombreuses fentes, plus ou moins profondes. On remarque également un petit manque sur le devant, sous la barbe postiche, et les reliefs sont de manière générale extrêmement émoussés. Toute la partie inférieure a disparu. Malgré une intervention qui a redonné au bois une certaine cohésion, celui-ci demeure très altéré, asséché et craquelé  ; la figurine reste fragile.  

Campagne en novembre 2019 par B. Dubarry Jallet (groupement Anne Liégey)  : dépoussiérage, nettoyage, consolidation du bois, refixage des morceaux et réinscription du numéro d’inventaire.