Matière et technique

Il s’agit d’une statue naophore représentant le dieu Horus.

Modification matérielle

La statue a été fixée sur un socle, peint en noir dont la base rectangulaire en laiton est de 23,5CM sur 10,3 CM et de 0,4CM d’épaisseur. Une tige de section carrée de 1,2 CM de côté est soudée sur cette base et s’insère sur 8,5CM dans un fourreau scellé au mastic polyester.

Etat de conservation

L’œuvre est en assez bon état de conservation, malgré des pertes de matière dues à l’érosion et à une pierre par endroits pulvérulente, occasionnant de nombreuses cassures et épaufrures, notamment sur la base et les côtés. Le bouchage est très inesthétique. L’objet a visiblement été arraché à une paroi ou, plus vraisemblablement, à une statue naophore, et aucun des chants n’est d’origine : on constate à l’arrière et sur les côtés de profondes traces de ciseau, en tous sens, tandis que la partie supérieure paraît avoir subi un traitement plus délicat, et n’avoir été rattachée que plus récemment.

Restauration

La statue était autrefois en deux morceaux (voir la photographie prise avant 1967). Une intervention de la maison Andrée fut effectuée du 6 octobre 1967 au 22 novembre 1967. Cette intervention constitue en un nettoyage, un montage sur socle », probablement pour exposition Rodin. Deux fragments cassés furent ensuite collés au mastic polyester appliqué de manière grossière. Deux goujons à gauche et à droite renforcent le collage. Un bouchage fut appliqué pour masquer cassure en ocre jaune teinté dans la masse. Il fut appliqué maladroitement de manière inégale. La statue fut dépoussiérée au pinceau doux, avec une consolidation provisoire d’urgence par facinge à l’aide de papier japon et de Culminal MC300® à 1% dans un mélange d’eau et d’éthanol (40/60) ont été réalisés. Un nettoyage par photoablation, au laser Art Laser (Energy 350MJ, Fréquence de répétion 30Hz) fut par la suite réalisé. La pierrefut ensuite consolidée à l’aide d’un silicate d’éthyle, l’Estel 1000®. Les soulèvements en feuillets sur la face consolidés par de petits solins, composés de poudre d’alumine et de pigments, liés à la résine acrylique Plextol B-500 ®. Il furent colorés dans la masse grâce aux pigments, ils s’intègrent visuellement aisément. L’enduit ocre et les débordements de mastic polyester furent éliminés mécaniquement au sclapel. Un nouveau bouchage fut réalisé sur plan de cassure, composé de poudre d’alumine et de pigments, liés à la résine acrylique Plextol B-500®. Coloré dans la massa grâce aux pigments, il est cependant repris aux pastels secs pour une meilleure intégration. Un nettoyage du socle effectué à la gomme. Les traces de peinture furent éliminées.

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