Objet conique - bouchon de vase (?)

Provenance inconnue.

Époque hellénistique ou romaine (?)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 3,8 CM : D. de la base : 1,5 CM : D. au sommet : 0,9 CM

Co. 6428

Commentaire

Etat de conservation

L'état de conservation est bon, malgré une petite ébréchure au sommet.

Description

Ce petit objet en albâtre égyptien blanc crème présente une tache blanche au sommet. De forme conique, sa base cylindrique est surmontée de trois bourrelets de diamètre décroissant.


La forme et les dimensions de cet objet rappellent le bouchon de l’hydrie miniature Co. 2767.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 8,4 CM : D. ouverture : 1,7 CM : D. max de la panse : 3,3 CM : P. 7,6 CM

Co. 3030

Commentaire

Etat de conservation

Le col manque. L’extérieur du vase est érodé, notamment sur un côté, ainsi que la base. L’ouverture et les petits tenons sont légèrement ébréchés. Des griffures sont visibles sur la panse.

Description

Ce récipient est en albâtre égyptien translucide, de couleur blanc crème. Une tache blanche est visible sur la panse.
Cet alabastron est de forme oblongue, sans col. Le vase pouvait êtreà l’origine sans col ou muni d'un col amovible. Deux petits tenons en forme d’oreille ornent le haut de la panse. La base est arrondie, le vase ne tient donc pas debout.

 


Il s’agit d’un alabastron de forme habituelle. Co. 3029 est tout à fait comparable, mais plus grand, et dépourvu de tenons en forme d’oreille. Le musée Rodin conserve d’autres exemplaires de ce type de vase, dont certains sont complets (comme Co. 2373 et Co. 2446), d’autres dépourvus de col (Co. 2806 et Co. 3097 par exemple). Ils possèdent deux cols à collerette isolés qui devaient s’insérer dans l’ouverture d’un alabastron : Co. 6356 et Co. 6359.

 

Cet exemplaire conservé au British Museum, à Londres (1952,0204.95) est similaire à Co. 3030 en terme de forme et de taille, mais il est en albâtre gypseux. Il a été trouvé dans une tombe sur le site de Kamiros, à Rhodes.

 

Comme pour tous les vases de ce type, il est très difficile d’assurer une provenance ou d’affiner la datation de Co. 3030.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Vase ovoïde à anses

Égypte probablement

Époque prédynastique – époque thinite > de Nagada II à la Ière dynastie (de 3500 à 2900 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Pierre bleue

H. 8,9 CM : D. lèvre : 3,1 CM : D. ouverture : 1,8 CM : D. de la panse (au niveau des anses) : 5,3 CM : D. de la base : 2,4 CM

Co. 6010

Commentaire

Etat de conservation

La partie inférieure du vase est cassée et manquante. Deux fragments sont conservés : le fond et un morceau de panse. Ces trois éléments ne sont pas jointifs.
Deux entailles horizontales (décor, marquage antique, voire stigmates d’installation d’un système de forage ?) sont visibles de chaque côté de la panse, entre les anses.
La lèvre est intacte.

Description

Cette petite jarre est en matière composite bleue moulée, de forme très allongée, avec deux anses verticales tubulaires percées horizontalement. Le col court est muni d’une lèvre au dessus plat. La panse est ornée de deux petites anses tubulaires en relief, percées horizontalement.
Base plate et circulaire, rendue en léger relief.

Ce récipient est semblable à d’autres vases de la collection : Co. 2773, Co. 2823, Co. 2985, Co. 2986 et Co. 5681 (avec des variantes dans la forme et le matériau).

 

Ce type particulier de vase est attesté par B. Aston d’une période comprise entre la fin de Nagada II et la Ière dynastie (vers 3500 à 2900 av. J.-C.) (cf. ASTON 1994, p. 92-3, type 5). Il s’agit d’une jarre à épaule haute munie d’anses tubulaires et d’un bord aigu, également appelée « jarre en forme de tonnelet » (cf. EL-KHOULI 1978, pl. 55-7, type F).

 

Bien que les vases du musée Rodin soient des petits modèles, on remarque que la hauteur de ce type de vase peut atteindre une trentaine de centimètres, comme ce vase en diorite daté de Nagada II, Chicago, Field Museum 30677.

Sur le site Internet du musée du Louvre, à Paris, sont mis en ligne au moins neuf exemplaires.

Ils peuvent être fabriqués diverses pierres dures, comme la brèche, le marbre, ou la diorite, mais on constate une préférence à cette époque pour les pierres marbrées ou tachetées : Dublin, Musée National d’Irlande 1880:1578, provenant d’Eléphantine, 22 cm. de hauteur.

 

Il est difficile de connaître la fonction exacte de ces récipients, mais ils étaient probablement utilisés comme vases à cosmétiques. On les découvre fréquemment dans des tombes luxueuses, notamment sur les sites d’El-Amrah et de Nagada en Haute-Égypte.

La diversité des tailles, la richesse des formes et des pierres employées pour fabriquer des récipients aux époques prédynastique et thinite sont restées inégalées par la suite.

 

Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter ASTON 1994, p. 92-3, type 5.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Jarre à col en poulie

Égypte probablement

De la Ve dynastie à la Première Période intermédiaire (de 2500 à 2033 avant J.-C. environ)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 11,4 CM : D. col : 3,4 CM : D. ouverture : 2,4 CM : D. max de la panse : 3,3 CM : P. 6,6 CM

Co. 3100

Commentaire

Etat de conservation

Quelques ébréchures sont visibles sur la lèvre. L’intérieur du vase est légèrement noirci. Un trait au graphite est visible à l’intérieur du col.

Description

Ce vase est en albâtre égyptien translucide, de couleur jaune miel pâle, homogène.
Il adopte une forme à panse fuselée, à base pointue et à col en poulie caractéristique de la fin de l'Ancien Empire.


Dans la même collection, le vase Co. 5682 est comparable, bien que plus grand et à base plate.
Il s’agit du type de vase 123 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 135-6), attesté à la fin de la Ve dynastie à la Première Période intermédiaire.

 

Le vase conservé au Musée Archéologique National de Madrid (34353) est comparable à Co. 3100.
Le musée du Louvre, à Paris, en possède également un exemplaire, daté de la VIe dynastie (E 23374).

 

Ce petit vase à cosmétique servait très probablement à contenir de l’huile parfumée, emportée par le défunt avec le reste de son mobilier funéraire dans la tombe. Dans leur notice d’un vase similaire – mais à fond plat – conservé au Musée royal de Mariemont (Inventaire N° AC.512.B), S. Hendrickxs et M. Eyckerman soulignent que la forme de ce récipient à cosmétique nous indique la manière dont le contenu y était préservé (DERRIKS, DELVAUX 2009, p. 329). Afin d’obturer les flacons de ce type, une pièce d’étoffe imprégnée ou de cuir était généralement appliquée sur le col ; des cordelettes, enroulées de part et d’autre du bourrelet ménagé à la base du col, la maintenaient en place.

 

Pour d’autres vases de ce type dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 136, type 123.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 16, 462, "Petit alabastron à base pointue, sans oreilles. Haut. 11 cent. ½. Estimé vingt cinq francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

VIe-Ve s. avant J.-C. (?)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien.

H. 12,2 CM : D. col : 2,6 CM : D. ouverture : 1,6 CM : D. max de la panse : 4,5 CM : P. 11,5 CM

Co. 2674

Commentaire

Etat de conservation

Une petite ébréchure sur la lèvre. Un léger écrasement de la panse est perceptible sur un côté, entre les deux tenons. Cet écrasement a engendré une fissure dans la pierre.

Description

Alabastron en albâtre égyptien translucide, de couleur blanc crème. Deux veines autour de la panse. Le fond est blanc.
De forme ovoïde. Le col évasé est muni d’une petite lèvre en bourrelet. Deux petits tenons en forme d’oreille ornent la panse.
La base est arrondie, le vase ne tient donc pas debout.


A l’intérieur, sur le col, est collée une ancienne étiquette portant l’inscription « alb 24 » (?)
A l’intérieur du vase, se trouve un papier plié sur lequel est écrit « aE 453 » au graphite.


Cet alabastron, de forme habituelle, se caractérise par un petit col évasé se terminant en bourrelet. Un exemplaire similaire, conservé au British Museum de Londres, provient du site de Kamiros sur l’île de Rhodes (1860,0201.107). Il est en aragonite (un minéral très proche de l’albâtre) :
Un alabastron en albâtre égyptien de même forme et présentant les mêmes particularités (col, tenons) que Co. 2674 est au Metropolitan Museum of Art de New-York (74.51.5100). Il provient de Chypre et est daté des VIe-Ve siècles avant J.-C.

Inscription

Anépigraphe.

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 11,7 CM : D. ouverture : 1,8 CM : D. max de la panse : 4,4 CM : P. 10,7 CM

Co. 3029

Commentaire

Etat de conservation

Le col manque. Quelques ébréchures sont visibles sur l’ouverture ; une fissure dans la pierre apparaît sur la panse.

Description

Cet alabastron est en albâtre égyptien, de couleur jaune miel, rubané et translucide. Une veine blanche parcourt la panse verticalement, et une veine brune entoure le vase aux deux-tiers de la panse.
Cet alabastron de forme allongée est dépourvu d'oreilles.  Le col, très probablement amovible à l’origine, est manquant.
La base est légèrement arrondie ; le vase n’est pas stable debout.

 

 

Il s’agit d’un alabastron de forme habituelle, mais dépourvu de tenons en forme d’oreilles sur les côtés de la panse. Co. 3030 est comparable, bien que plus petit et muni de tenons. Le musée Rodin conserve d’autres exemplaires de ce type de vase, dont certains sont complets (comme Co. 2373 et Co. 2446), d’autres dépourvus de col (Co. 2806 et Co. 3097 par exemple). Ils possèdent deux cols à collerette isolés qui devaient s’insérer dans l’ouverture d’un alabastron : Co. 6356 et Co. 6359.

 

Un exemplaire conservé au British Museum, à Londres (1952,0204.95) est similaire à Co. 3029 en terme de forme et de taille, mais il est en albâtre gypseux. Il a été trouvé dans une tombe sur le site de Kamiros, à Rhodes.

Voir également le petit vase B.408 du musée royal de Mariemont (DERRICKS, DELVAUX (éd.) 2009, p. 337), appelé « petit vase à khôl ».

 

Comme pour tous les vases de ce type, il est très difficile d’assurer une provenance ou d’affiner la datation de Co. 3029.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913, : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 16, 456, "Alabastron sans rebord. Sans oreilles. Haut. 11 cent. ½. Estimé quarante francs."

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Epoque hellénistique et romaine

[voir chronologie]

Albâtre gypseux (?)

H. 13 CM : D. col : 2,2 CM : D. ouverture : 1,2 CM : D. max de la panse : 3,5 CM

Co. 3099

Commentaire

Etat de conservation

La collerette présente un éclat et est ébréchée sur tout le pourtour. Un enfoncement est perceptible en bas de la panse. La base est endommagée. La surface extérieure du vase est légèrement érodée.

Description

L'alabastron en albâtre gypseux (?), de couleur jaune miel, homogène.
Il s'agit d'un vase de forme allaongée, aves un col cylindrique muni d'un anneau en relief. Le haut de la panse est orné d’une double rainure, en partie effacée à cause de l’érosion de la surface extérieure du vase. La petit base plate est ornée d'une rainure.
Petite base plate munie d’un creux (emplacement correspondant à un système d’accrochage ?). Le vase ne tient pas debout.

 

Un exemplaire comparable à Co. 3099, bien que plus pointu vers la base, est aujourd’hui conservé au British Museum de Londres sous le numéro d’inventaire 1867,0508.712.
Un autre exemple de la même collection est particulièrement grand et fin (1856,1226.1753).
Ces deux vases ne sont pas datés, et leur provenance n’est pas connue.

La panse allongée de Co. 3099 ainsi que son col étroit, muni d'un anneau, font pencher pour une datation d'époque hellénistique ou romaine (ASTON 1994, p. 166, types 229c et 230).

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

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Alabastron

Méditerranée orientale (?)

Ier millénaire avant J.-C.

[voir chronologie]

Albâtre égyptien (?)

H. 9,2 CM : D. col : 3 CM : D. ouverture : 1,3 CM : D. max de la panse : 3,9 CM : P. 8,8 CM

Co. 2768

Commentaire

Etat de conservation

Un éclat est visible sur le bord de la collerette. L’extérieur du vase est légèrement érodé. Les anses sont arasées.

Description

Ce petit alabastron est en albâtre gypseux translucide, de couleur blanc crème, homogène.
De forme habituelle, avec un col muni d’une collerette large, légèrement arrondie sur le dessus, de 5 mm. d’épaisseur. Le haut de la panse est orné de deux petits tenons en forme d’oreille.
La base est légèrement arrondie, le vase n’est pas très stable debout.


Cet alabastron est tout à fait similaire au vase Co. 2670. Un autre exemple est actuellement conservé au British Museum de Londres, au département des Antiquités Grecques et Romaines (1894,1101.245) (avec bibliographie). Il a été découvert à la fin du XIXe siècle dans une tombe sur le site d’Amathonte à Chypre, et est daté de 600 à 50 avant J.-C.
Un alabastron de forme semblable, dont la provenance est inconnue, se trouve au musée de Liverpool (M13766). Il est réalisé dans une pierre rubanée particulièrement remarqest daté de 600 à 50 avant J.-C.
 

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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Jarre ovoïde étirée

Égypte probablement

Troisième Période intermédiaire (de 1069 à 656 avant J.-C. environ) (?)

[voir chronologie]

Albâtre égyptien

H. 8,3 CM : D. col : 2 CM : D. ouverture : 1,6 CM : D. max de la panse : 4,4 CM : P. 7,6 CM

Co. 2807

Commentaire

Etat de conservation

L’extérieur du vase est légèrement érodé. L’intérieur est légèrement noirci (poussière ou résidu de produit antique ?).

Description

Ce petit vase est en albâtre égyptien translucide, de couleur jaune miel, veiné de blanc.
Cette jarre est de forme ovoïde, très étirée. La lèvre est en bourrelet, séparée du vase par une rainure, peut-être ménagée pour maintenir le système d’attache par cordelette du bouchage qui préservait le contenu du flacon.
La base est arrondie, le vase ne tient pas debout.


Ce vase est peut-être à rapprocher du type 214 de B. Aston (cf. ASTON 1994, p. 161), attesté à la Troisième Période intermédiaire. Sous réserve de publication de nouveau matériel, la forme ne semble pas très répandue. L’auteur mentionne uniquement deux exemplaires trouvés dans la tombe 609 d’El-Lahoun, au Fayoum. Ils sont publiés dans PETRIE 1923, pl. LXVII, n° 42 et 43. Le n° 43 possède un col à parois concaves. Le n° 42, qui se rapprocherait plus de Co. 2807, n’a pas de col mais son ouverture est évasée, contrairement au vase du musée Rodin. Il n’est pas exclu que le col de Co. 2807 ait été à l’origine une pièce fabriquée à part et rapportée sur le vase.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 7, 336, "Petit vase [dessin] en albâtre Haut. 8 cent. Estimé vingt cinq francs."

Donation Rodin à l’État français en 1916.

 

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Vase ovoïde à anses

Égypte probablement

Epoque prédynastique – époque thinite > Nagada II

[voir chronologie]

Diorite à gros cristaux (?)

H. 7,3 CM : D. lèvre : 2,7 CM : D. ouverture : 1,7 CM : D. max de la panse (aux tenons) : 4,1 CM : P. 5,6 CM

Co. 2773

Commentaire

Etat de conservation

La pierre a été légèrement enfoncée de chaque côté de la panse, conséquence probable d’un écrasement. De petits trous sont visibles à la surface.

Description

Ce récipient est en pierre dure de couleur gris foncé, tachetée de gris clair, vraisemblablement de la diorite à gros cristaux.

Petit vase de forme ovoïde allongée. La panse est ornée de deux petites anses verticales tubulaires percées. On distingue un très léger étranglement sous la lèvre en léger bourrelet..

La base est formée d'un léger bourrelet. Le vase ne tient pas debout.

 

Ce récipient est semblable à d’autres vases de la collection : Co. 2803, Co. 2985, Co. 2986, Co. 5681 et Co. 6010 (avec des variantes dans la forme et le matériau).

 

Il s’agit d’une jarre en pierre dure, dont la panse est ornée de deux petites anses percées et dont le col présente un bord aigu. On en connaît d’après B. Aston des exemplaires de ce type de Nagada II (cf. ASTON 1994, p. 92-3, type 5 et EL-KHOULI 1978, pl. 55-7, type F).

Sur le site Internet du musée du Louvre, à Paris, sont mis en ligne au moins neuf exemplaires.

Ils peuvent être fabriqués en diverses pierres dures, comme la brèche, le marbre, ou la diorite, comme ce vase conservé à Dublin, Musée National d’Irlande 1880:1578, provenant d’Eléphantine (22 cm. de hauteur).

 

L'échelle des vases réalisés dans cette forme peut varier de sept à une trentaine de centimètres. Il est difficile de connaître la fonction exacte de ces récipients, mais ils étaient probablement utilisés comme vases à cosmétiques. On les découvre fréquemment dans des tombes luxueuses, notamment sur les sites d’El Amrah et de Nagada en Haute-Égypte.

 

Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter ASTON 1994, p. 92-3, type 5.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 20, 504, Vase [dessin] en pierre dure noire tachetée de blanc. Ancien Empire. Haut. 7 cent. Estimé cinquante francs.

Donation Rodin à l'État français 1916.

 

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