Égypte probablement
De l’époque thinite à l’Ancien Empire (de 3100 à 2200 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien.
H. 6,9 CM : D. lèvre : 7,5 CM : D. ouverture : 5,2 CM : D. panse : 11,5 CM : P. 6,5 CM.
Co. 2824
Égypte probablement
De l’époque thinite à l’Ancien Empire (de 3100 à 2200 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien.
H. 6,9 CM : D. lèvre : 7,5 CM : D. ouverture : 5,2 CM : D. panse : 11,5 CM : P. 6,5 CM.
Co. 2824
Le col, cassé en trois morceaux, a été recollé. Un côté de la panse a reçu un coup. Quelques éclats sur la panse, deux fissures sur la lèvre. A l’intérieur du vase sont visibles des dépôts noirâtres (poussière ou résidus de produit antique ?).
Vase en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, homogène. Le dessus et le col sont plus blancs. Il est constitué de deux éléments fabriqués séparément et assemblés (panse et col). Le col, amovible, ne s’insère pas parfaitement dans la coupe.
Ce vase est de forme fermée à épaule haute et marquée arrondie. Le bord présente une lèvre carainée, et non en bourrelet. La base est plate et sans arête.
Ce vase est comparable à co. 2771 dont la lèvre est néanmoins totalement différente Co. 2771 (coupe plus petite et en une seule pièce) et S. 3622.
Il s’agit du type 107 de B. Aston, attesté de la Ière à la VIe dynastie, et appelé « squat jar » (cf. ASTON 1994, p. 130 ; El-KHOULI 1978, pl. 80-82, type O). Cette jarre basse se caractérise par une épaule plus marquée et un col plus étroit que le type 106 (cf. Co. 2785). Ce col peut être rapporté, comme c’est le cas pour Co. 2824 (voir EL-KHOULI 1978, pl. 81, n° 2139, n° 2184-5). La jarre peut également être dépourvue de col.
Voici un exemplaire en dolomite conservé au British Museum de Londres (EA 63422). Il provient de la tombe 604 du site de Matmar en Haute-Égypte, et est daté de la IIe dynastie. On remarque que le col a aussi été fabriqué séparément.
Un autre vase du même type et de la même période, également au British Museum (EA 36353), a été fabriqué en deux parties, le plan de jonction passant horizontalement en-dessous de l’épaule.
De nombreux vases de ce type ont été trouvés lors des fouilles de G. Reisner (Harvard University – Boston Museum of Fine Arts) dans le temple de la vallée de Mykérinos, à Giza. (Cf. REISNER 1931, p. 184 fig. 51 ; p. 185 fig. 54 ; p. 187 fig. 58). Ils sont en albâtre, en calcaire veiné de bleu ou en pierre dure, et datent de la IVe dynastie. Ils sont maintenant au Museum of Fine Arts de Boston.
Un autre exemplaire, en brèche cette fois, se trouve musée du Louvre (N. 1243). Son col est amovible. Il est figuré dans VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 108 OT 435.
Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 130, type 107.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 1, 292, "Vase [dessin] en albâtre Haut : 7 cm. Diam : 11 cent environ. Estimé cinquante francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
De l’époque thinite à l’Ancien Empire (de 3100 à 2200 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 4,8 CM : D. lèvre : 6,5 CM : D. ouverture : 4,8 CM : D. panse : 9,2 CM : P. 3,8 CM.
Co. 2771
Plusieurs éclats apparaissent sur la panse et sur la lèvre. L’intérieur du vase est noirci (poussière ou résidus de produit antique ?).
Ce petit vase à inclusions pourrait être en gneiss ou en marbre, de couleur crème, avec des taches blanches et brunes. L’aspect cristallin de la pierre est bien visible sur la panse.
Le bord présente une épaule légèrement carénée, à lèvre en bourrelet, plate sur le dessus. La base est arrondie.
Ce vase est semblable à Co. 2824 (bol plus grand et au col rapporté) et S. 3622.
Il s’agit du type 107 de B. Aston, attesté de la Ière à la VIe dynastie, et appelé « squat jar » (cf. ASTON 1994, p. 130) ou « shouldered bowl, rounded base » (cf. EL-KHOULI 1978, pl. 79-80, type N). Cette coupe se caractérise par une épaule plus marquée et un col plus étroit que le type 106 (cf. Co. 2785). Ce col peut être rapporté, comme c’est le cas pour le vase Co. 2824. Le récipient peut également être dépourvu de col.
Un autre vase du même type et de la même période, également au British Museum (EA 36353), a été fabriqué en deux parties, le plan de jonction passant horizontalement en-dessous de l’épaule.
De nombreux vases de ce type ont été trouvés lors des fouilles de G. Reisner (Harvard University – Boston Museum of Fine Arts) dans le temple de la vallée de Mykérinos, à Giza. (cf. REISNER 1931, p. 184, fig. 51 ; p. 185, fig. 54 ; p. 187, fig. 58). Ils sont en albâtre, en calcaire veiné de bleu ou en pierre dure, et datent de la IVe dynastie. Ils sont maintenant conservés au Museum of Fine Arts de Boston.
Un autre exemplaire, en brèche cette fois, se trouve musée du Louvre (N. 1243). Son col est amovible. Il est figuré dans VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 108 OT 435.
Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 130, type 107.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 16, 467, "Petite coupe [dessin] en albâtre, assez abîmé. Long. 9 cent. Haut. 4 cm. Estimé trente francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
Moyen Empire (de 2033 à 1650 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 17,1 CM : D. panse : 6,6 CM : D. lèvre : 3,7 CM : D. ouverture : 2,6 CM
Co. 3102
Tout un côté du vase (de la panse au col) est érodé avec des manques de matière. Le vase a dû séjourner horizontalement dans un lieu humide. Un éclat sur le bord extérieur du plan d’assemblage (partie supérieure). Des restes d’enduit blanc et d’adhésif jaune sont visibles sur les plans d’assemblage.
Ce vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, avec quelques taches et veines blanches.
Il se compose de deux parties Le vase est de forme de jarre ovoïde allongée, munie d’un col court et évasé, se terminant en bourrelet. La base est arrondie.
Ce type particulier de récipient est daté par B. Aston du Moyen Empire (ASTON 1994, p. 141, type 143). Le musée du Louvre en conserve deux exemplaires, dont le col a été fabriqué à part puis rapporté. La forme de E. 23358 est très proche de celle de Co. 3102, mais son épaule est plus haute et son col plus évasé, E. 23359 est plus petit et moins allongé.
Pour d’autres exemples de ce type de vase, dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 141, type 143.
Des vases de formes variées pouvaient être réalisés en plusieurs parties, et ce, à toutes les époques de l’art égyptien. Les spécialistes pensent que cette technique permettait d’évider complètement des vases à ouverture étroite :
- Vase fabriqué en deux morceaux, en albâtre, Paris, musée du Louvre E 6082.
- Vase de forme trapue, en albâtre, IIe-IIIe dynastie, British Museum, EA 36353.
Voir également les vases de la collection Co. 2681 et Co. 2824.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
De l’époque thinite à l’Ancien Empire (de 3100 à 2200 avant J.-C. environ)
Pierre métamorphique gris-bleu
H. 4 CM : D. lèvre : 6,6 CM : D. ouverture : 5,6 CM : D. panse : 7,5 CM : P. 3,5 CM.
Co. 2785
Le vase est intact. Des traces circulaires sont visibles à l’intérieur, sans doute liées à une utilisation.
Ce bol est en pierre dure métamorphique de couleur gris-bleu, marbrée de blanc. L’épaule haute et marquée est séparée de la lèvre par une rainure. La lèvre est arrondie et rentrante. La base est plate, sans arête.
Ce type particulier de vase est attesté par B. Aston de la Ière à la VIe dynastie (ASTON 1994, p. 130, type 106). Il est particulièrement fréquent à l’époque thinite (de 3100 à 2700 avant J.-C. environ). Cf. EL-KHOULI 1978, pl. 80-2, type O, appelé « squat bowls/jars, wide-shouldered ».
Le musée du Louvre, à Paris, en possède plusieurs exemplaires en albâtre ou en calcaire (VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 109 OT 428 à OT 431, OT 433, photos p. 108).
Il existe un exemple conservé au musée de Liverpool (11.10.98.94), en albâtre et provenant de Dendera.
Une autre coupe en diorite, de provenance inconnue, est au Pelizaeus-Museum d’Hildesheim (1578).
Plusieurs récipients de ce type ont été trouvés sur le site de Tarkhan lors des fouilles de Petrie au début du XXe siècle. Tarkhan (aussi appelée Kafr Ammar) est une importante nécropole datant de l’époque de la formation de l’Etat égyptien, vers 3000 avant J.-C. (cf. PETRIE 1913, pl. XXXVIII).
Pour d’autres exemples de ce type de récipient, voir la liste donnée dans ASTON 1994, p. 130, type 106.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Egypte probablement.
Nouvel Empire (de 1550 à 1069 avant J.-C. environ).
Albâtre égyptien.
H. 5 CM : D. lèvre : 6,1 CM : D. lèvre au niveau des anses : 7,6 CM : D. ouverture : 5 CM : D. base : 4,5 CM : P. 3,6 CM.
Co. 2671
Un éclat sur la lèvre. Petits éclats sur les anses et autour du bord.
Petit mortier en albâtre égyptien de couleur jaune miel. La base est blanc crème.
De forme tronconique, il est muni d’un bord plat et de deux poignées semi-circulaires, plates au niveau de la lèvre. La base est plate.
Sous le vase est collée une ancienne étiquette marquée « alb 58 » à l’encre.
A l’intérieur du vase, sur un papier plié est écrit « AE 492 » au graphite.
La collection conserve quatre autres mortiers, tous en albâtre : Co. 2823, Co. 3375, Co. 5696 et Co. 5654.
Ce type de récipient utilitaire, muni de poignées sur les côtés, est attesté du Nouvel Empire à la période gréco-romaine (d’après ASTON 1994, p. 158-9). Il s’agit probablement de mortiers destinés à un usage cosmétique, par exemple pour broyer le fard, certains mortiers ayant conservé leur pilon. Etant donné la forme de Co. 2671, au profil convexe, il est très probable qu’il date du Nouvel Empire (type 199 de B. Aston). En effet, les exemplaires plus tardifs sont plus hauts et présentent des parois droites et des anses carrées, comme ce mortier en basalte, daté des époques tardive ou ptolémaïque, entre le VIIe et le IVe siècle avant J.-C. Londres, British Museum EA32181.
Le musée du Louvre, à Paris, conserve plusieurs exemplaires de ce type de récipient : N. 1347, N. 1167 et E. 5428 (Cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 139, illustrations p. 138). Ils sont tous datés du Nouvel Empire.
Pour d’autres exemples trouvés en contexte archéologique, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 158, type 199.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
De l’époque thinite au début de l’Ancien Empire, Ière-IVe dynastie (de 3100 à 2500 avant J.-C. environ.)
Brèche ?
H. 8,9 CM : D. lèvre : 21,2 CM : D. ouverture : 20 CM : D. base : 7,4 CM : P. 7,5 CM.
Co. 3600
Deux fragments, cassés au niveau de la lèvre, ont été recollés. Quelques lacunes sont visibles sur la lèvre et sur la panse. La pierre est érodée par endroits, avec de petits trous dans la matière. Les manques sur la panse correspondent à la perte d’agrégat de la pierre. Un fragment (?) est collé à l’intérieur.
La coupe est en brèche (?) de couleur jaune crème, avec des taches jaunes et des marbrures violet foncé. Le bord est légèrement rentrant. La base est plate.
Ce type de récipient est catalogué par B. Aston et daté de la Ière à la IVe dynastie (cf. ASTON 1994, p. 112-3 type 51 ; voir également EL-KHOULI 1978, pl. 95, n° 2926-2933). De nombreuses coupes d’époque thinite ont par exemple été découvertes sur le célèbre site d’Abydos, où se trouvaient les tombes des rois des deux premières dynasties égyptiennes. Elles étaient sculptées dans diverses pierres dures :
- Coupe en grauwacke au musée du Louvre E 28047, provenant d’Abydos.
D’autres exemples de l’Ancien Empire, mentionnés dans ASTON 1994, p. 112-3 type 51, proviennent de grands sites archéologiques égyptiens comme Saqqarah, Abousir et Giza et datent des IIIe et IVe dynasties (2700 à 2500 avant J.-C. environ).
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement.
Nouvel Empire > XVIIIe-XIXe dynastie (de 1550 à 1186 avant J.-C. environ.)
Albâtre égyptien.
H. 10,9 CM : D. col : 3,8 CM : D. base : 8,5 CM : P. 9,4 CM.
Co. 5698
Le col est cassé. La panse a subi une légère érosion sur un côté.
Le vase est légèrement noirci à l’intérieur (traces de produit antique (?)).
Ce vase est en albâtre égyptien translucide de couleur blanc crème, homogène.
Il est en forme de poire, la panse est très resserrée au niveau de l'ouverture et très large à la base. Le fond est plat. Le col est manquant (cassé (?)).
Ce type de vase est bien attesté au Nouvel Empire, notamment au début de la XVIIIe dynastie (ASTON 1994, p. 154-5, type 185). Il servait à contenir des huiles ou des onguents parfumés. Co. 5698 était probablement muni d’un court col tubulaire et d'une lèvre débordante horizontale discoïde
Voici un exemplaire complet conservé au Musée Archéologique National de Florence (3250), provenant de la nécropole de Saqqara.
De nombreux vases piriformes inscrits, datant de l’époque thoutmoside (début de la XVIIIe dynastie), ont été trouvés dans les tombes thébaines, (cf. LILYQUIST 1995, fig. 67 et 68 p. 95) et cette jarre piriforme inscrite aux noms et titres d’Hatchepsout, New York, Metropolitan Museum of Art 26.8.8.
D’autres exemplaires inscrits sont figurés dans LILYQUIST 1995, p. 81, fig. 51 p. 91 (en serpentinite (?), datant d’Amenhotep Ier), fig. 85 et 87, p. 102, fig. 162, p. 123.
Pour d’autres exemples dont la provenance est connue, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 154-5, type 185.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 16, 466, "Vase [dessin] à base plate. Albâtre. Haut. 11 cent. Estimé cent cinquante francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.
Egypte probablement
Nouvel Empire (de 1550 à 1069 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 8,7 CM : D. lèvre : 10,4 CM : D. lèvre au niveau des anses : 13,5 CM : D. ouverture : 8,4 CM : D. base : 7,4 CM : P. 5,4 CM.
Co. 5654
Éclats sur les anses, autour du bord et de la base.
Le récipient est en albâtre égyptien de couleur jaune miel, homogène. De forme tronconique, il est muni d’un bord plat et de deux poignées semi-circulaires, plates au niveau de la lèvre. La base est plate.
La collection conserve quatre autres mortiers, tous en albâtre : Co. 2823, Co. 3375, Co. 5696 et Co. 2671.
Ce type de récipient utilitaire, muni de poignées sur les côtés, est attesté du Nouvel Empire à la période gréco-romaine (d’après ASTON 1994, p. 158-9). Il s’agit probablement de mortiers destinés à un usage cosmétique, par exemple pour broyer le fard, certains mortiers ayant conservé leur pilon. Etant donné la forme de Co. 5654, au profil convexe, il est très probable qu’il date du Nouvel Empire (type 199 de B. Aston). En effet, les exemplaires plus tardifs sont plus hauts et présentent des parois droites et des anses carrées, comme ce mortier en basalte, daté des époques tardive ou ptolémaïque, entre le VIIe et le IVe siècle avant J.-C. Londres, British Museum EA32181.
Le musée du Louvre, à Paris, conserve plusieurs exemplaires de ce type de récipient : N. 1347, N. 1167 et E. 5428 (Cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 139, illustrations p. 138). Ils sont tous datés du Nouvel Empire.
Pour d’autres exemples trouvés en contexte archéologique, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 158, type 199.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
Nouvel Empire (de 1550 à 1069 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 7,7 CM : D. lèvre : 10,5 CM : D. lèvre au niveau des anses : 12,2 CM : D. ouverture : 8,1 CM : D. base : 7 CM : P. 4,2 CM.
Co. 5696
Un éclat est visible sur la base. Le fond à l’intérieur est percé de quatre trous (non perforants).
Ce récipient est en albâtre égyptien de couleur gris clair, d’aspect mat, avec des veines ocre. De forme tronconique, il est muni d’un bord plat et de deux poignées semi-circulaires, plates au niveau de la lèvre. La base est plate.
La collection conserve quatre autres mortiers, tous en albâtre : Co. 2823, Co. 3375, Co. 5654 et Co. 2671.
Ce type de récipient utilitaire, muni de poignées sur les côtés, est attesté du Nouvel Empire à la période gréco-romaine (d’après ASTON 1994, p. 158-9). Il s’agit probablement de mortiers destinés à un usage cosmétique, par exemple pour broyer le fard, certains mortiers ayant conservé leur pilon. Etant donné la forme de Co. 5696, au profil convexe, il est très probable qu’il date du Nouvel Empire (type 199 de B. Aston). En effet, les exemplaires plus tardifs sont plus hauts et présentent des parois droites et des anses carrées, comme ce mortier en basalte, daté des époques tardive ou ptolémaïque, entre le VIIe et le IVe siècle avant J.-C. Londres, British Museum EA32181.
Le musée du Louvre, à Paris, conserve plusieurs exemplaires de ce type de récipient : N. 1347, N. 1167 et E. 5428 (Cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 139, illustrations p. 138). Ils sont tous datés du Nouvel Empire.
Pour d’autres exemples trouvés en contexte archéologique, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 158, type 199.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français 1916.
Égypte probablement
De la Troisième Période intermédiaire à l’époque gréco-romaine (de 1069 avant J.-C. à 395 après J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 11,3 CM : D. lèvre : 11,8 CM : D. lèvre au niveau des anses : 14,9 CM : D. ouverture : 8,5 CM : D. base : 7,2 CM : P. 7,2 CM.
Co. 3375
Environ la moitié du bord est érodé. Des traces d’érosion sont visibles sur la panse. Un gros éclat apparaît sur une anse et de plus petits sur le bord et la base. Des petits trous sont visibles tout autour de la panse sur la veine blanche (cf. Co. 2823). Des taches vertes sont visibles sur la panse et sur une anse. Il s'agit probablement de selle cuivreuse, suite à un contact prolongé de métal.
Ce récipient est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, avec des taches et des veines plus claires, ainsi qu’un ruban blanc autour de la panse
De forme tronconique, à base plate, au bord supérieur plat, il est muni de deux fortes poignées subquadrangulaires. La base est plate.
La collection conserve quatre autres mortiers, tous en albâtre : Co. 2823, Co. 5696, Co. 5654, Co. 2671.
Ce type de récipient utilitaire, muni de poignées sur les côtés, est attesté du Nouvel Empire à la période gréco-romaine (d’après ASTON 1994, p. 158-9). Il s’agit probablement de mortiers destinés à un usage cosmétique, par exemple pour broyer le fard, certains mortiers ayant conservé leur pilon. On remarque que Co. 3375 diffère de Co. 2823 et Co. 2671 : il est plus haut et les parois sont droites, il est plus probable qu’il date de la Troisième Période Intermédiaire ou de l’époque gréco-romaine (type 199 ou 200 de B. Aston) : Mortier en basalte, daté des époques tardive ou ptolémaïque, entre le VIIe et le IVe siècle avant J.-C. Londres, British Museum EA32181.
Le musée du Louvre, à Paris, conserve plusieurs exemplaires de ce type de récipient : N. 1347, N. 1167 et E. 5428 (Cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 139, illustrations p. 138). Ils sont tous datés du Nouvel Empire.
Pour d’autres exemples trouvés en contexte archéologique, consulter la liste donnée dans ASTON 1994, p. 158-9, types 200 et 201.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
BOREUX 1913 : Meudon / pavillon de l'Alma / vitrine 16, 463, "Mortier à deux oreilles. Albâtre. Haut. 11 cent. Estimé cent francs."
Donation Rodin à l'État français 1916.