Applique de mobilier

ménade agitant des claquoirs

Égypte > provenance inconnue

Ier - IIe siècle ap. J.-C. ?

[VOIR CHRONOLOGIE]

H. 4,8 cm ; l. 3,6 cm ; P. max. 0,8 cm

Os, humérus droit de bœuf

Co. 2127

Comment

State of preservation

Brisée en partie inférieure et sur le bord dextre, l’applique ne conserve qu’une partie de ses bord sommital et senestre. La cassure épouse la ligne de l’épaule droite de la ménade. Sa teinte ivoirine assez claire est assombrie par une importante couche de salissure, surtout en partie supérieure. On note la présence de griffures sur le buste de la jeune femme. Des concrétions brunes et blanches d’aspect poudreux s’observent sur le chant sommital. Au dos, les trabécules renferment encore des sédiments.

Description

Tournée légèrement vers la droite, la ménade, au buste nu, semble amorcer un mouvement contraire avec sa tête. Son bras gauche levé tient un instrument de musique appartenant à la catégorie des idiophones. Formé de deux courtes baguettes terminées par des protubérances, cet instrument à percussion semble davantage correspondre à une paire de claquoirs que de crotales. S’il n’est pas rare de voir certaines suivantes de Dionysos secouer des crotales sur les tentures ou les reliefs architecturaux de l’Égypte tardo-antique, les représentations de claquoirs s’avèrent beaucoup plus rares. Ce fragment constitue la seule attestation de claquoirs sur les appliques en os, provenant d’Égypte, destinées à décorer du petit mobilier. On pourra se référer à deux images empruntées à d’autres domaines artistiques : une mosaïque découverte sur l'Aventin à Rome, datant du IIe ou IIIe siècle (BLAKE 1936, pl. 42) et le relief d'Ariccia du début du IIe siècle, conservé au Muzeo nazionale romano-palazzo Altemps à Rome (inv. 77255 : JEFFREY, POTTS & COLE 2018, n° 168 p. 269). L’instrument et le bras paraissent un peu disproportionnés par rapport au reste. L’artisan a sans doute voulu insister sur cet attribut peu commun, sculpté ici ouvert, avec des branches qui se courbent ou se déforment lorsque l’instrument est agité.

 

Ce fragment dénote une pleine maîtrise de la sculpture sur os ainsi qu’une juste observation de l’anatomie féminine. Le relief prononcé du buste, comme de la tête, s’inscrit dans une véritable recherche plastique. L’excellente facture se remarque également dans le traitement délicat du visage. La chevelure coiffée en fines mèches torsadées ramenées vers l’arrière du crâne et retombant dans le cou, est rendue avec subtilité. De petites perforations viennent animer les yeux, aux paupières marquées, ainsi qu’indiquer les narines du nez. Le visage aux joues rebondies accueille sous un nez droit une bouche aux lèvres ourlées entrouvertes. La qualité d’expression du visage mérite d’être soulignée et s’accorde à l’harmonie générale des formes. Bien que le polissage du buste ne soit pas totalement abouti, on pourrait en raison des critères stylistiques énumérés, proposer une réalisation au début de l’époque impériale, dans le courant du Ier ou IIe siècle, ou envisager une production plus tardive inspirées par des modèles sculpturaux hellénistiques ou du Haut-Empire (cf. MARANGOU 1976, p. 76-78).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

ménade au tympanon

Égypte > provenance inconnue

Ve – VIe siècle ap. J.-C. ?

[VOIR CHRONOLOGIE]

H. 12,9 cm ; l. 4,3 cm ; P. max. 2 cm

Os, humérus droit de bœuf, face latérale

Co. 2108

Comment

State of preservation

Brisé en partie inférieure, ainsi que sur les deux bords verticaux, l’élément de placage présente de nombreux manques. Si le bord senestre est en grande partie préservé, hormis son sommet, le bord dextre est très endommagé. La face principale du relief est marquée par une desquamation prononcée de la surface, avec de nombreux soulèvements, qui se double d’un éclat au niveau du bras gauche de la figure. L’os offre une teinte plus crayeuse dans les zones altérées, qui contraste avec la couleur crème de celles mieux préservées. Des sédiments remplissent encore les lignes incisées du visage. On en observe également des traces au dos de l’applique. En partie basse, des fissures, générées par les cassures, fragilisent la pièce.

Description

Malgré son appartenance au cortège dionysiaque, cette figure se caractérise par une attitude statique. Sa tête tournée vers la gauche, dans la direction opposée à celle du corps, introduit néanmoins un léger mouvement. Vêtue d’un chiton dénudant la côté droit de la poitrine, la jeune femme brandit un petit tympanon, rappelant par sa pose la ménade du relief Co. 2104. En revanche, son style s’en éloigne nettement. Le corps est ici partiellement masqué par un drapé empesé aux plis droits, tandis que le visage large, doté d’une mâchoire puissante est structuré par des traits géométrisés. La chevelure qui semble surmontée d’un diadème surplombe des yeux au tracé incertain encadrant un nez fort et une bouche très étirée. La distance évidente prise avec le canon classique, associée à une stylisation extrême des traits faciaux et des plis du vêtement, invite à placer la production de cette pièce à partir du Ve –VIe siècle (cf. MARANGOU 1976, p. 80-81).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

Aphrodite ou ménade

Égypte > provenance inconnue

IVe siècle ap. J.-C.

[VOIR CHRONOLOGIE]

H. 11,6 cm ; l. 4,7 cm ; P. max. 1,2 cm

Os, humérus ou fémur de bœuf

Co. 2100

Comment

State of preservation

L’applique, à la teinte ivoirine tirant sur le jaune est brisée sur tous les côtés. Seuls des segments des bords latéraux sont conservés. Elle est recouverte d’une mince couche de salissure uniforme. Des taches grises s’observent par endroits, et les pieds de la figure sont recouverts d’épaisses concrétions. Les creux renferment des résidus poudreux de couleur ocre jaune. Au dos, le tissu osseux spongieux emprisonne des nombreux sédiments.

Description

Ce corps de femme nu, brisé à la taille, fortement arqué, pose la question de l’identification du personnage féminin. L’étoffe qui vient masquer la jambe gauche de la figure pourrait nous orienter vers une représentation d’Aphrodite, à l’image de celle qui se déploie sur l’applique inv. 18883 du musée Benaki (MARANGOU 1976, n° 139 p. 112, pl. 37b). En effet, ce détail se repère également sur l’applique Co. 2231 du musée Rodin. Cependant, la forte courbure du corps vers l’arrière, suggérant un certain mouvement, ne permet pas d’exclure la représentation d’une ménade, dont la tête serait renversée.

 

À droite du corps, tendu vers l’arrière, retombe un pan de vêtement animé par le vent ou le mouvement de la jeune femme. La silhouette, aux chairs lisses, offre des proportions harmonieuses, malgré un étirement certain du canon. La nudité du corps est tempérée par le drapé du péplos aux plis cassants qui vient masquer la jambe gauche. La qualité de facture, la douceur du modelé, ainsi la justesse de l’anatomie, révèlent une connaissance des modèles hellénistiques. Il est toutefois ardu d’avancer une date de réalisation sur ces critères. Aussi peut-on proposer une fabrication entre le IIe et le IVe siècle ap. J.-C.

 

Comparaisons :

-Athènes, musée Benaki, inv. 18883.

-Paris, musée Rodin, Co. 2231.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

satyre tenant une grappe de raisin

Égypte > provenance inconnue

IVe siècle ap. J.-C. ?

H. 8,32 cm ; l. 3,8 cm ; P. 1,8 cm

Os, humérus gauche de bœuf

Co. 2093

Comment

State of preservation

L’applique est cassée à la fois en partie supérieure, le long du bord dextre et en partie inférieure. La tête du satyre et le bas de ses jambes ont donc disparu. Un manque de matière s’observe sur le grain gauche du rang supérieur de la grappe de raisin. Au revers, on remarque également un léger fendillement longitudinal de la surface interne du bord senestre.

 

Une large tache de couleur verte, résultant de l’oxydation d’un objet métallique ayant été en contact avec la pièce, s’étend sur la jambe droite, la partie gauche de la grappe de raisin et la feuille de vigne qui l’agrémente. De petites taches ocre brun apparaissent sur l’épaule et sur la paroi de la cavité médullaire. La face externe de l’œuvre est recouverte d’une couche de salissure importante, et présente en divers endroits des marques noirâtres d’aspect gras. Il subsiste quelques sédiments dans les incisions pratiquées sur la face principale, et dans les trabécules visibles sur la face interne.

Description

La figure de jeune homme se dirige d’un pas alerte vers la droite. L’inclinaison du buste, jointe aux jambes croisées, traduit l’amorce d’un mouvement vers l’arrière. A l’instar des satyres sculptés sur une série d’appliques du musée Rodin (Co. 2145, 2068, 2097, 2262-2313, 2063, 2055, 2101), le personnage devait pivoter la tête vers la gauche de façon à regarder derrière lui et à entrer en relation avec les autres suivants de Dionysos composant le thiase. À l’origine, il supportait sur l’épaule droite soit une outre remplie de vin, soit une corbeille garnie de fruits, ou levait le bras droit au-dessus de la tête, dans une attitude imitant celle de Dionysos Lykeios. Nu, à l’exception d’un himation tombant des épaules, dont on aperçoit les plis pesamment accentués de part et d’autre du torse et entre les jambes, il tient une imposante grappe de raisin dans sa main gauche. Cet attribut s’observe sur une autre applique du musée Rodin : Co. 2057, mais le jeune faune qui en est pourvu évolue vers la gauche.

 

La singularité du relief réside ici dans la taille disproportionnée du fruit et le soin apporté à sa restitution dans la matière osseuse. Les gros grains définissant une forme triangulaire assez régulière sont surmontés d’une feuille à cinq lobes aux nervures soulignées par des incisions. Le relief 30.62 conservé dans les collections du musée Pouchkine de Moscou (BANK, BESSONOVA 1977, p. 161-162, n° 304), propose un type iconographique proche, hormis le fait que ses jambes ne sont pas croisées. Une grappe de raisin tout aussi volumineuse que sur l’exemplaire du musée Rodin apparaît sur une pièce conservée au Virginia Museum of Fine Arts de Richmond (66.12.3 : GONOSOVÁ, KONDOLEON 1994, p. 206-207, n° 68), ainsi que sur l’élément de mobilier en os KK 991 du Suermondt Ludwig Museum d’Aix-la-Chapelle (SPORN 2005, p. 248, n° 373).

 

C’est avec cette pièce et le relief Co. 2262-Co. 2313 du musée Rodin que la confrontation s’avère la plus frappante. Le mouvement de torsion du buste et l’impression de déséquilibre du corps dans l’espace se retrouvent presque à l’identique sur les trois appliques. Si la position des jambes rappelle aussi les pièces Co. 2068 et Co. 2097 du musée Rodin, leur musculature affirmée et leur solidité les en distinguent. Le pas de danse semble également plus rythmé.

 

Sur ces trois appliques, les sculpteurs ont doté les figures d’une indéniable consistance plastique, en détachant fortement le corps de l’arrière-plan occupé par le drapé. La musculature exacerbée est rendue à la fois par un profil senestre suivant le mouvement des muscles et un modelé du torse séparant nettement les pectoraux de l’abdomen. Les mamelons sont transcrits par deux petits cercles incisés de façon un peu systématique, séparés par une profonde incision indiquant le sternum, se poursuivant plus bas jusqu’au nombril pour signaler la linea alba. On notera que les détails anatomiques sont davantage appuyés sur notre pièce que sur les deux spécimens de comparaison. Les appliques, dont la taille avoisinait sans doute 12 cm de haut à l’origine, accueillent une figure assez trapue ; toutefois, celle qui nous intéresse offre un buste plus étroit, marqué par une certaine frontalité et une plus grande rigidité.

 

Bien que la manière de noter avec minutie certains détails anatomiques, renvoie à des appliques du musée Benaki, datées de l’époque sévérienne par L. Marangou (12757 et 18914 : MARANGOU 1976, p. 93, n° 37-38, pl. 12b-c), le traitement moins subtil de l’articulation des muscles du torse, la raideur affectant le haut du buste, ainsi que la rudesse visible dans le traitement du drapé et de la grappe de raisin, plaident en faveur d’une réalisation au cours du IVe siècle.

 

Comparaisons

-Aachen, Suermondt Ludwig Museum, KK 991 (iconographie et style).

-Athènes, musée Benaki, 18914 (position et détails anatomiques).

-Moscou, musée Pouchkine, 3120 (position et détails anatomiques).

-Paris, musée Rodin, Co. 2057 (grappe de raisin), Co. 2262 - Co. 2313 (position et buste).

-Richmond, Virginia Museum of Fine Arts, 66.12 (grappe de raisin).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

ménade tenant un thyrse renversé

Égypte > provenance inconnue

IIe-IIIe siècle ap. J.-C. ?

[VOIR CHRONOLOGIE]

H. 15,1 cm ; l. 3,3 cm ; P. max 0,6 cm

Os, métacarpe droit de bœuf ? face postérieure

Co. 2073

Comment

State of preservation

La partie dextre de l’applique est brisée, la cassure ayant suivi les contours du drapé. L’os, de couleur claire, est légèrement terni par la couche de salissure sur la face principale. Le bord senestre et le bord inférieur sont conservés presque entièrement. On note quelques griffures sur la cuisse du personnage et à l’arrière-plan, ainsi qu’un petit éclat au bas du vêtement.

Description

très audacieuse située sous la poitrine du personnage. D’autres éléments de placage complétaient donc la figure. Ainsi, notre applique s’insérait dans un vaste décor qui devait composer une scène complexe. Un exemple de ce type de reliefs, mettant en scène le thiase dionysiaque, a été découvert lors des fouilles entreprises en 2002 sur l’acropole de Pergé en Turquie (Inv. K.F1 / 44.02.6 ej : ESCHBACH 2014, p. 75-76, Abb. 2 p. 77). Deux autres ensembles, respectivement conservés au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre (inv. MND 1866 : MARANGOU 1976, Pl. 17a ; MICHON 1935-1937, p. 357-361, Pl.), et au Staatliche Museum Ägyptischer Kunst de Münich (ÄS 5296 : MARANGOU 1976, Pl. 16c ; ESCHBACH 2014, n. 13 p. 78, Abb. 5 p. 79), illustrent ces panneaux formés de reliefs juxtaposés et voués à garnir des meubles de luxe. On note la présence, sur ces exemples, de thyrses, souvent sculptés en bordure du placage en os, et scandant les compositions par de grandes lignes verticales. La ménade, dont il ne subsiste que le bas du buste et les jambes, tient par deux doigts la tige d’un long thyrse. L’attribut, souvent brandi par Dionysos et les membres de son entourage, est renversé, la pomme de pin ou l’efflorescence mordant sur la bordure inférieure de l’applique. La tige est incisée d’un motif de zigzags comme sur le relief inv. MND 1866 du musée du Louvre, évoquant son aspect spiralé.

La jeune femme semble légèrement tournée vers la droite, la jambe gauche en appui, et la jambe droite légèrement fléchie. Aussi, est-il possible qu’elle était sculptée de profil, à l’origine. Un chiton densément plissé, dont le kolpos retombe sur le ventre, l’habille. La finesse de l’étoffe souligne plus qu’elle ne masque la forme des jambes. L’arrondi, au creux des jambes, pourrait suggérer la présence hypothétique d’un tympanon au sol. La qualité de la facture, qui transparaît dans le traitement du drapé diaphane révélant le corps, nous engage à proposer une date de réalisation assez haute, au cours du IIe-IIIe siècle.

Comparaisons :

-Le Caire, musée copte, inv. 8478.

-Paris, musée du Louvre, DAGER, MND 1866

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

ménade dansant

Égypte > provenance inconnue

IIIe-IVe siècle ap. J.-C. ?

[VOIR CHRONOLOGIE]

H. 14,6 cm ; l. 3,7 cm ; P. max 1,4 cm

Os, humérus droit de bœuf

Co. 2065

Comment

State of preservation

Brisée sur l’ensemble de son côté dextre et en partie inférieure, l’applique offre une teinte crème, mâtinée de jaune très clair. Le tissu compact bien visible au niveau de la cassure révèle une coloration plus blanche. La face principale montre des marques noires d’aspect gras. Des fissures traversantes courant en biais fragilisent le placage. L’une d’elles passe sur la hanche de la jeune femme, tandis que l’amorce d’une seconde, plus visible au dos de la pièce, s’observe près du bord senestre. Quelques sédiments subsistent également.

Description

Cette ménade au corps nu danse vers la gauche tout en détournant la tête vers la droite. Son bras gauche relevé au-dessus de la tête rappelle la pose de Dionysos Lykéios. Elle tenait sans doute un tambourin, dans une pose peu vraisemblable. Un pan de chiton retombe sur sa gauche. On comparera son attitude à celle d’une applique du musée Benaki (inv. 18886 : MARANGOU 1976 n° 93 p. 103-104, pl. 29a) et à une pièce du Rijksmuseum van Oudheden de Leyde (inv. F 1956.12.3).

Le corps allongé, aux membres plutôt fins, supporte une tête menue. La chevelure coiffée en arrière formé de mèches ondulées, semble ceinte d’un bandeau. La forme du visage, au menton en pointe, est fortement géométrisée. Malgré une approche stylisée de la tête, le corps se caractérise par une plasticité assez affirmée. Ces critères stylistiques permettent d’envisager une réalisation autour du IIIe-IVe siècle.

Comparaisons :

-Athènes, musée Benaki, inv. 18886.

-Leyde, Rijksmuseum van Oudheden, inv. F 1956.12.3.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

ménade dansant

Égypte > provenance inconnue

IVe -Ve siècle ap. J.-C. ?

H. 8 cm ; l. 2,8 cm ; P. max. 1,5 cm

Os, humérus gauche de bœuf, face latérale

Co. 2251

Comment

State of preservation

Ce fragment d’applique, à la teinte tirant sur l’ocre jaune clair, appartient à une pièce brisée en partie inférieure et sur son côté senestre. Une petite tache brune marque le bas d’un fût de colonne qui suit le bord dextre. Sur la face externe se distinguent également quelques petites pertes de matière, sans doute à attribuer au travail de l’artisan dans l’Antiquité. La couleur ocre apparaît plus soutenue au revers. Dans les larges trabécules qui le barrent et sur la cassure qui s’y superpose, des résidus violets se mêlent à une légère couche de sédiments.

Description

La ménade répond au schéma récurrent adopté par les membres du défilé bacchique : dansant vers la gauche, elle fait subir à son buste et à sa tête une torsion peu naturelle afin de diriger son regard vers l’arrière. So bras droit, aujourd’hui mutilé, passait devant son buste, soit de façon à retenir un drapé comme sur l’applique Co. 2191, soit de façon plus probable, pour venir frapper un tympanon, à la manière des jeunes suivantes de Dionysos, sur les pièces du musée Rodin Co. 2067 ou Co. 2258.

 

Vraisemblablement nue, la figure se dresse à côté d’une colonne dont le fût lisse jouxte le bord dextre. Sa posture nous incite à la rapprocher d’une applique fragmentaire du musée Benaki (inv. 18877 : MARANGOU 1976, n° 91 p. 103, pl. 28c), mais la simplification du modelé des chairs, voire la géométrisation du corps et du visage, sont encore plus sensibles sur notre exemplaire. La sécheresse avec laquelle est rendue l’attitude confère au modèle une incontestable raideur. Le visage est d’ailleurs davantage traité de manière graphique, à l’aide d’incisions, que véritablement rendu en relief. La nuque haute et rigide, la coiffure stylisée et l’œil sommaire dessiné, concourent à donner l’impression d’un travail sans soin et rapide. Ces différents critères stylistiques plaident en faveur d’une réalisation durant l’Antiquité tardive, peut-être au cours du IVe ou Ve siècle.

 

Comparaisons :

-Athènes, musée Benaki, inv. 18877.

-Paris, musée Rodin, Co. 2067, Co. 2191 (posture).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

ménade au tympanon sous un édicule

Égypte > provenance inconnue

IIe-IIIe siècle ap. J.-C. ?

H. 15 cm ; l. 3,4 cm ; ép. max. 0,5 cm

Os, métatarse de bœuf, face postérieure

Co. 2315

Comment

State of preservation

Lacunaire, la pièce présente un éclat dans son angle dextre, tandis qu’un arrachement endommage le bord senestre. L’ensemble de la surface externe est parcouru par des fissures longitudinales, qui génèrent des soulèvements et un délitement de la matière osseuse, surtout en partie inférieure. L’applique était d’ailleurs brisée en trois parties, avant sa restauration. Des petits manques de matière ont été engendrés par les cassures.

 

Le niveau d’altération du tissu osseux est important ; une desquamation s’observe tant sur la face principale que sur le revers, notamment dans la dépression créée par la cavité médullaire. La surface de l’élément de placage offre une tonalité crayeuse, alors que le dos se caractérise, au contraire, par une coloration très ambrée. Plusieurs zones du relief, notamment celles environnant les lignes de fracture, présentent une patine tirant sur le beige.

Description

Le profil légèrement courbe du bord dextre confère à l’élément de placage un dessin irrégulier, comme le sciage plus ou moins en biais des extrémités. Il s’insérait dans un décor assez plat, constitué de plusieurs appliques juxtaposées, de façon à composer une scène complexe. Un exemple de ce typologie de reliefs a été découvert lors des fouilles menées en 2002 sur l’acropole de Pergé en Turquie (Inv. K.F1 / 44.02.6 ej : ESCHBACH 2014, p. 75-76, Abb. 2 p. 77). D’autres ensembles conservés au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre (inv. MND 1866 : MARANGOU 1976, Pl. 17a ; MICHON 1935-1937, p. 357-361, Pl.), ou appartenant au Staatliche Museum Ägyptischer Kunst de Münich (ÄS 5296 : MARANGOU 1976, Pl. 16c ; ESCHBACH 2014, n. 13 p. 78, Abb. 5 p. 79), illustrent ces vastes décors destinés à habiller de meubles de luxe. On remarquera ici, la découpe très audacieuse, se situant au milieu et sous la poitrine du personnage.

 

Le buste et le bras conservés appartenaient à une ménade progressant vers la droite, tenant au-dessus de sa tête un tympanon. Le tracé de l’arrachement du bord senestre, et ce qui subsiste du buste, invitent à penser que la jeune femme pivotait peut-être sa tête dans la direction contraire, comme cela s’observe fréquemment sur les représentations des suivantes de Dionysos. Sa position s’apparentait sans doute à celle de la ménade sculptée sur l’applique inv. 18881 du musée Benaki (MARANGOU 1976 n° 70 p. 99, pl. 23a), hormis le fait que celle-ci joue des cymbales. Notre jeune femme était vêtue d’un fin chiton, dégageant le sein gauche, ceinturé sous la poitrine. Ce schéma iconographique se retrouve en miroir sur une applique convexe du musée Rodin : Co. 2184. Une applique du Louvre, sculptée dans un métatarse de bœuf, et qui s’intégrait également dans un large panneau décoratif, offre un modèle symétrique à celui qui devait se développer sur l’ensemble auquel se rapportait la pièce du musée Rodin (inv. E 17194, département des Antiquités égyptiennes : VANDIER 1946, p. 10).

 

Notre applique a pour particularité d’inclure la représentation d’un membre du cortège dionysiaque dans un cadre architectural. En partie supérieure, se distingue encore la moitié gauche d’un fronton triangulaire, à la bordure soulignée de denticules, accueillant en son centre une coquille stylisée. Dans l’écoinçon, en guise d’acrotère, se déploient des feuilles d’acanthe, aux extrémités se terminant par des volutes. La structure était portée par des colonnes dont l’un des fûts lisses est encore discernable, derrière le bras droit de la ménade. La coquille marine incluse dans un fronton triangulaire trouve un parallèle éloquent sur un décor mettant en scène Aphrodite à sa toilette accompagnée d’Érotes, conservé anciennement dans la collection Grüneisen (cf. MARANGOU 1976, p. 40, pl. 38a ; GRÜNEISEN 1930 p. 74, pl. 22). On y reconnaît de part et d’autre des feuillages s’enroulant en volutes. Un fronton similaire, enrichi d’un fleuron, s’observe aussi sur une applique découverte dans le quartier de Rhakôtis à Alexandrie (inv. 12043, Alexandrie, musée gréco-romain, TÖRÖK 2005, n° 94 p. 149-150). Emprunté à la sculpture architecturale de l’époque hellénistique ou du début de l’époque impériale (voir BAKOWSKA-CZERNER & CZERNER 2021, fig. 5-6 p. 81-82), le motif de la conque inscrite dans un fronton pointu ou cintré, semble souvent associé à la figure d’Aphrodite. Il n’est toutefois pas exclu qu’il surmonte d’autres représentations mythologiques ou allégoriques. En témoignent une pièce du Walters Art Museum de Baltimore (inv. 71.46), sculptée d’une femme voilée d’un himation, et un fragment du cabinet des médailles de la bibliothèque nationale de France (inv. AA.IV.2-Chab 3203-bis), accueillant l’image d’une tychè. Le type d’ornementation à fronton triangulaire garni d’une coquille se maintient jusqu’au Ve-VIe siècle sur les diptyques officiels en ivoire (VOLBACH 1976, n° 3 p. 30, pl. 2 ; n° 17-22 pl. 8-9) et dans le domaine de la sculpture funéraire (STRZYGOWSKI 1904, n° 7293 p. 37).

 

L’harmonie des formes et la souplesse des lignes de la silhouette sont autant d’éléments en faveur d’une réalisation soignée confirmant un attachement aux modèles classiques, marqués par la sculpture hellénistique. Malgré un relief plutôt faible, imputable à la typologie de l’os retenu, l’artisan, par l’attention portée au modelé, a su conférer aux éléments en saillie une réelle impression de plasticité. La justesse d’observation dans les détails de la position du bras, ou l’ovale régulier du tympanon participent aussi à la qualité de facture de la pièce. Proposer une datation pour ce fragment qui s’intégrait dans une composition plus vaste constitue une gageure. Le contexte de découverte d’une partie d’un tel décor à Pergé, fournit un terminus ante quem : la fin du IVe siècle, tandis qu’une analyse des plis de drapé conduirait plutôt à un rapprochement avec des reliefs en os datés, sur la base d’une étude stylistique, du IIe - IIIe siècle. Aussi peut-on envisager un façonnage de cette applique au cours de la même période. Comparaisons : -Alexandrie, musée gréco-romain, inv. 12043 (fronton). -Athènes, musée Benaki, inv. 18881 (position). -collection Grüneisen (fronton).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

ménade au tympanon

Égypte > provenance inconnue

IVe siècle ap. J.-C. ?

H. 7,4 cm ; l. 3,3 cm ; P. max. 0,8 cm

Os, métacarpe droit de bœuf, face postérieure

Co. 2282

Comment

State of preservation

N’est conservée de l’applique que la partie correspondant à son tiers supérieur. Compte-tenu des dimensions du fragment, on peut imaginer un décor de plus d’une vingtaine de centimètres de haut. Initialement brisée en deux parties, la pièce conserve le souvenir de la cassure, dans la fente qui court en biais, du sommet du crâne jusqu’aux lèvres. Fendillée sur toute sa hauteur, elle révèle quelques desquamations sur la face externe. Plusieurs petits éclats endommagent aussi la face interne, en partie supérieure. Une patine ambrée, à la teinte plus soutenue sur la main de la ménade, le tambourin, ou dans le creux de la cavité médullaire, recouvre intégralement la pièce.

Description

La déchirure n’a laissé subsister du personnage que son visage et sa main droite tenant un tympanon. Un rapprochement avec l’applique Co. 2194 nous incite à identifier le visage d’une ménade à l’attitude tournoyante. La position contradictoire du buste et de la tête est, en effet, un trait iconographique récurrent des représentations des membres qui composent le cortège dionysiaque. Sur l’applique Co. 2194, la jeune femme danse vers la droite, tandis qu’elle tourne violemment la tête vers la gauche. Elle retient de son bras droit levé un tambourin, dans une pose contorsionnée. Cette silhouette nous livre une piste d’interprétation quant à l’attitude originelle de notre figure très lacunaire.

 

Le visage, légèrement penché en avant, offre au regard son profil droit. Au-dessous d’un haut front couronné d’une chevelure aux mèches tirées vers l’arrière, descend un long nez au profil aquilin, surmontant une bouche aux lèvres charnues bien ourlées. L’arcade sourcilière marquée par une ligne droite incisée au burin surplombe un œil au dessin en amande, formant une légère saillie. La main aux doigts bien individualisés tient un tympanon de taille réduite. Le fait que l’applique s’interrompe au-dessus du poignet et au milieu de la joue de la jeune femme indique, de toute évidence, à l’origine, la présence d’autres éléments de placage contigus. La ménade se déployait au moins sur deux appliques assez étroites au format allongé. L’assemblage de plusieurs éléments permettait de faire naître de vastes compositions faisant voisiner satyres, ménades, Silène ou divers participants au défilé bacchique. Plusieurs ensembles témoignent de l’existence de ces décors constitués d’appliques longues et souvent peu larges, supportant une scène complexe, sans doute mise en place grâce à un modèle préparatoire. Aussi, il n’est pas rare qu’une figure occupe presque toute la surface d’une applique, et que ses membres, ou les attributs qu’elle supporte, se déploient sur les appliques qui lui sont juxtaposées.

 

Un découpage très précis des motifs, applique par applique, était indispensable de manière à ce que les contours soient bien jointifs et que le dessin général se recompose sans problème. La frise sculptée d’une figure de Silène accompagné de deux ménades, conservée au musée du Louvre (inv. MND 1866, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines : MARANGOU 1976, Pl. 17a ; MICHON 1935-1937, p. 357-361, Pl.), constitue un exemple éloquent de ce type de décor s’adaptant aux contraintes de la matière première. Aux côtés des deux ensembles connus au Staatliche Museum Ägyptischer Kunst de Münich (ÄS 5296 : MARANGOU 1976, Pl. 16c ; ESCHBACH 2014, n. 13 p. 78, Abb. 5 p. 79), la pièce mise au jour en 2002 sur l’acropole de Perge en Turquie (Inv. K.F1 / 44.02.6 ej : ESCHBACH 2014, p. 75-76, Abb. 2 p. 77) correspond à l’un des seuls exemples bénéficiant d’un contexte archéologique bien documenté, illustrant ces vastes décors destinés à habiller des meubles de luxe.

 

La ménade, dont le bras droit devait décrire un arc-de-cercle au-dessus de la tête, appartient à un type iconographique répertorié également sur deux appliques de petites taille de la collection du musée Rodin (Co. 2059 et Co. 2141). Peut-être contaminé par la pose de Dionysos Lykeios (MARANGOU 1976, p. 35), ce schéma trouve d’autres occurrences sur les placages en os de grande taille et de forme légèrement convexe : une pièce du musée gréco-romain d’Alexandrie (inv. 12122 : TÖRÖK 2005, n° 87 p. 145-146 ; BONACASA-CARRA 2012, p. 40, fig. 2 p. 45), un exemplaire du musée Benaki (inv. 18885 : MARANGOU 1976, n° 103 p. 105, pl. 32b), un troisième conservé au Victoria & Albert Museum (inv. A.14-1925 : BECKWITH 1963, p. 12, fig. 26), et un dernier provenant de Tartous, appartenant autrefois à la collection de Clercq à Paris (n° 81-E 182 : DE RIDDER 1906, n° 245, p. 177-178, pl. XLI). Une applique découverte au sein d’un niveau du Ve siècle sur le site d’Abou Mina supporte aussi une iconographie similaire (ENGEMANN 1987, p. 173 n. 11, pl. 17c). Datée du IVe siècle par J. Engemann, elle affiche des parentés stylistiques avec notre fragment. Par son dessin hésitant, et une stylisation des traits, ce dernier pourrait, pour autant qu’on puisse en juger, correspondre à une production du IVe siècle également.

 

Comparaisons :

-Abou Mina, missions archéologiques de l’Institut archéologique allemand (Deutsches Archäologisches Institut).

-Paris, musée Rodin, Co. 2194 (attitude mais style très différent)

-Paris, musée du Louvre, DAE, E 17193 (même pose mais inversée).

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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Applique de mobilier

ménade au tympanon

Égypte > provenance inconnue

IVe siècle ap. J.-C. ?

H. 5,5 cm ; l. 3,8 cm ; P. max. 2,4 cm

Os, humérus droit de bœuf, face latérale

Co. 2258

Comment

State of preservation

En raison de la cassure de l’applique aux deux-tiers de sa hauteur, le corps de la figure est mutilé à la taille. Quelques fentes, en lien avec cette fracturation, courent sur la face principale. De couleur crème, tirant légèrement sur le jaune, le fragment présente encore trois bords. Le revers, qui accueille de profondes trabécules, conserve une couche de sédiments. Un éclat de surface endommage le bord interne senestre.

Description

Saisie dans une pose assez statique, la jeune femme tournée vers la gauche frappe un large tympanon, qu’elle lève à hauteur de son visage. Contrairement à la plupart des membres du défilé bacchique, sa tête ne pivote pas vers l’arrière, mais se trouve dans l’axe de son buste. Elle s’oppose en cela aux ménades qui occupent les appliques Co. 2067 ou Co. 2251 du musée Rodin. Le parallèle le plus frappant que l’on puisse faire valoir pour cet exemplaire est une pièce brisée au même niveau, conservée dans les collections des musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles (E.05044). À la différence de l’exemplaire du musée Rodin, ce fragment est sculpté d’une ménade jouant des cymbales, mais l’attitude générale est très proche : tête inclinée vers le bas, buste vu de trois-quarts, bras droit à demi plié. Cette proximité stylistique et iconographique suggère un modèle commun, bien qu’il ne soit possible de l’identifier formellement dans le répertoire sculpté des époques hellénistique et romaine. Une pièce à la facture très soignée exhumée à Alexandrie, lors des fouilles menées sur le secteur du théâtre Diana (inv. DI 96. 3755.12.2 (200) : RODZIEWICZ 2007, n° 14 p. 70, pl. 8, n° 2 pl. 89), propose l’image en miroir de notre applique, montrant une ménade tympanistria au visage penché. L’instrument de musique tenu plus près du corps s’avère beaucoup plus volumineux.

 

Les corps des ménades sculptées sur ces deux comparaisons se distinguent nettement de celui de la jeune femme du musée Rodin, par leur plasticité affirmée et la souplesse de leurs contours. De même, les visages ont été traités avec douceur et les traits rendus avec délicatesse. En outre, la chevelure coiffée en mèches torsadées retenue par un diadème au ruban retombant dans le cou, renvoie à des modèles hellénistiques. Dans notre cas, s’y substituent des cheveux aux mèches grossièrement incisés, entourant un visage aux traits frustres. L’œil est marqué de façon maladroite par un enfoncement, aux côtés de lèvres simplement incisées. La poitrine qui semble nue, ainsi que le bras, ont été abordés de façon synthétique, sans transcription du moelleux des chairs. Ce bras fin et étiré n’est pas sans évoquer celui assez gracile de la ménade de l’applique inv. 18877 du musée Benaki (MARANGOU 1876, n° 91 p. 103, pl. 28c). Un drapé semble environner la figure, sans que son agencement puisse être précisé. Quoiqu’elle soit directement influencée par un modèle hérité de la fin de la période hellénistique ou du début de l’époque romaine (cf. RODZIEWICZ 2007, p. 70), cette applique au style hésitant et à la facture nerveuse mérite d’être attribuée au IVe siècle.

 

Marquage

Sur la face interne du bord senestre, 149 écrit à l’encre violette.

 

Comparaisons :

-Alexandrie, mission française, fouilles du secteur du théâtre Diana, inv. DI 96. 3755.12.2 (200) (modèle iconographique inversé).

-Athènes, musée Benaki, inv. 18877 (style).

-Bruxelles, musée royaux d’art et d’histoire, E.05044.

Inscription

Anépigraphe.

Historic

Acquis par A. Rodin entre 1893 et 1917. Donation A. Rodin à l’État français en 1916.

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