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Matière et technique

La glaçure qui recouvrait l’objet subsiste partiellement, notamment dans la partie inférieure en ce qui concerne le bleu vert. Cette couleur bleu-vert, évoquant la turquoise, était pourvue d’une charge symbolique importante. Le bleu « véritable » (hesebedj « maa ») du lapis-lazuli, importé d’Afghanistan et donc extrêmement coûteux, est distingué par les Egyptiens de son ersatz synthétique, la faïence, qui tente d’en reproduire la coloration. Les expérimentations pour produire des objets émaillés commencèrent dès les premières dynasties, mais nécessitaient la maîtrise de la vitrification du sable ou du quartz. D’autres matériaux étaient impliqués, notamment des fondants alcalins ou de la chaux permettant d’abaisser la température requise pour la vitrification (via l’usage de natron), et surtout l’oxyde de cuivre (provenant essentiellement du désert oriental et du Sinaï), ingrédient indispensable de la coloration bleu-vert, parfois additionné de cobalt pour renforcer la teinte (voir NICHOLSON, SHAW 2000).

Modification matérielle

Aucune.

Etat de conservation

L'œuvre est en bon état de conservation. On observe de nombreuses cassures et des éclats. La glaçure qui recouvrait l’objet subsiste partiellement. La figurine est sectionnée au niveau du cou et le menton est partiellement cassé. La mèche frontale est particulièrement mutilée par de nombreux éclats, imputables à différentes époques.

Restauration

Aucune.

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