Relief funéraire en creux

Personnage tourné vers la gauche

Égypte > provenance exacte inconnue

Basse Époque > XXVIème dynastie (?)

[voir chronologie]

Calcaire polychromé

H. 19,5 CM ; L. 20 CM ; P. 6 CM

Co. 6419

Commentaire

Etat de conservation

Relief très fragmentaire, présentant de nombreuses traces d’outils en surface, sur les chants latéraux et sur le revers (voir en particulier au niveau de la partie inférieure).

Description

Ce fragment de calcaire conserve le profil partiel d’une figure humaine, tournée vers la gauche. Son caractère aujourd’hui incomplet ne permet pas  d’en identifier avec certitude toutes les composantes.

On observe néanmoins que ladite figure porte un collier ousekh vert vif et que sa main gauche est refermée sur un élément souple de couleur verte, une tige végétale (peut-être celle d’une fleur) ou plus probablement un flabellum, marqueur de son niveau social. Le collier ousekh est mal conservé ; il est d’un type semblable au collier porté par le dignitaire du relief Co. 937.

Le contour rectiligne d’un élément à gauche vient couper la figure à la verticale ; la couleur foncée (du bleu semble-t-il ?) et l’emplacement suggèrent un élément de coiffure. Il s’agit peut-être d’une perruque longue, à rattacher alors à une figure féminine.

 

La finesse de la sculpture et le réalisme de ces quelques détails rappellent l’art du relief au début de la Basse Époque, dans le contexte des tombes de particuliers érigées à el-Assassif, sur la rive ouest de Thèbes (voir notamment PISCHIKOVA (éd.), 2014).

Œuvres associées

Il peut être comparé au relief fragmentaire Co. 937.

Inscription

Anépigraphe.

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Biron, 165 Bas-relief fragmentaire  en calcaire peint. Restes d’une reine dont il ne subsiste  que le bas  du cou  et le haut de la poitrine, une partie  de la coiffure  et un collier peint en vert, enfin une main qui tenait une tige recourbée,  sans doute terminée  par une fleur. Larg. max. 20 cent. Hat. Max. 19 cent. Estimé trente francs.

Donation de Rodin à l'État français en 1916.

Commentaire historique

Le relief fut exposé à l’hôtel Biron, parmi les chefs-d’œuvre de la collection égyptienne, là où Charles Boreux le décrivit à l’été 1913 dans l’inventaire qu’il fit en vue de la donation à l’État français. Il fut photographié dans une vitrine, au centre d'une salle du premier étage de l'hôtel Drouot (voir images historiques, Ph.02475 et 2503).

 

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