Co. 5779

Traduction

Cintre, sous les ailes du disque ailé (deux inscriptions identiques en symétrique) :

« Celui de Behedet (litt. « Celui de Celle du trône »), le grand dieu, maître du ciel »

 

Scènes figurées, colonne centrale (lecture droite-gauche) :

« Salut à toi ô supérieur des dieux, celui qui illumine la Douat grâce à sa perfection ! »

 

Tableau de droite, au-dessus du dieu (lecture droite-gauche) :

« Atoum, maître d’Héliopolis, le grand dieu, maître du Grand-Château »

 

Tableau de droite, au-dessus de la femme (lecture gauche-droite) :

« L’Osiris, la joueuse de sistre d’Amon-Rê Neskhonsou (ou « N(y)-s(y)-Khonsou ») juste de voix,

adore Atoum lorsqu’il se couche dans l’Occident-ânkhtyt »

 

Tableau de gauche, au-dessus du dieu (lecture gauche-droite) :

« Rê-Horakhty, le grand dieu, maître du ciel issu de l’horizon »

 

Tableau de gauche, au-dessus de la femme (lecture droite-gauche) :

« L’Osiris, la joueuse de sistre d’Amon-Rê Neskhonsou juste de voix,

adore Rê lorsqu’il se lève dans l’horizon oriental du ciel »

 

Corps de la stèle, 7 lignes (lecture droite-gauche) :

« (1) Dire les paroles :

Ô l’Osiris, la joueuse de sistre d’Amon-Rê Neskhonsou juste de voix,

fille du père divin, prêtre d’Amon-Rê roi des dieux, prêtre des Grands de Djémé (Medinet Habou),

(2) supérieur des étoffes d’Amon des quatre phylé, prêtre qui représente ce dieu, scribe des documents divins d’Amon,

premier prophète d’Amon (ou « Grand Prêtre d’Amon »), Ousirour juste de voix,

engendrée (pour) la dame (litt. « maîtresse de maison »), la joueuse de sistre (3) d’Amon-Rê Takhabeset juste de voix.

Salut à toi quand tu te lèves dans ton horizon, étant satisfait de Maât et que tu traverses le ciel, chacun (litt. « tous les visages ») étant en train de te voir,

(4) (alors que quand) tu t’en es allé, tu es caché à leurs yeux (litt. « leur visage »), quand tu te places dans la Douat, au fil de chaque jour.

La navigation sous (la direction de) Ta Majesté est prospère,

tes rayons (5) sont sur leur face, mais ils ne sont pas connus,

l’électrum, il n’est pas comparable à ton éclat.

Les Deux Terres des dieux sont vues en train d’écrire

(6) et les contrées de Pount sont vouées à t’examiner, alors que tu étais caché à leurs yeux.

C’est unique que tu as été conçu, puisque ta manifestation (7) première était (issue du) Noun (ou « était celle du Noun »).

Veuille me permettre de voyager (litt. « fais que je voyage ») de la même façon que tu voyages, sans cesse (litt. « alors que je n’ai pas fait de cessation/trêve »), comme Ta Majesté.

Le jour est court, mais tu couvres un chemin d’un million d’iterou de long. »

 

 

(D’après Dominique Farout)

 

Transliteration

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