Matière et technique

L'analyse des essences a été effectuée par Victoria Asensi Amorós (société Xylodata) en juin 2019. Il a ainsi pu être démontré que, tandis que la tête a été sculptée en figuier sycomore, les cinq chevilles associées sont en tamaris. Ces essences font partie de celles couramment employées par les anciens Égyptiens pour les sculptures de ce type, et sont, par ailleurs, indigènes à l'Égypte. Le cadre moderne, quant à lui, a été fabriqué avec du pin sylvestre. 

Le bois a été badigeonné d'un enduit préparatoire blanc, épais par endroits, puis recouvert d'une couche picturale colorée, rouge au niveau des joues, du nez, de la bouche et du menton. Le masque était fixé sur un couvercle de sarcophage à l'aide d'un système de tenon-mortaise, dont les chevilles sont encore visibles sur la coiffure, les tempes et de chaque côté de la bouche. 

 

Modification matérielle

Deux numéros d'inventaire sont inscrits sur l'objet : Co.3391 sur le côté senestre du cou, et 500, à l'encre, au revers, sur une étiquette carrée blanche dotée d'un liseré noir.  

La tête a été fixée sur un cadre moderne, composé d'un plateau de bois doublé de quatre baguettes assemblées en biseau aux angles, recouvert de velours couleur bronze.  Une ficelle fixée au revers du cadre permettait de suspendre l'œuvre.  

 

 

Etat de conservation

L'objet est en mauvais état de conservation. En effet, le bois, la polychromie et le cadre sont très altérés. Le bois est desséché et fendu sur l'ensemble de l'œuvre, au point que les traits du visage sont difficilement lisibles. Les fentes sont particulièrement remarquables sur le côté droit du visage, et la coiffure. La couche d’enduit préparatoire et la polychromie sont extrêmement lacunaires. Quelques amas pulvérulents subsistent néanmoins, notamment sur le côté gauche de la face, ainsi que sur une partie du nez, de la bouche et du menton.  Ils se soulèvent et se désagrègent au moindre contact. Le cadre de présentation moderne est endommagé : le velours est usé et tâché d'humidité, les clous de fixation oxydés. 

Restauration

Campagne de dépoussiérage en décembre 2007 par Kimberleigh Collins-Peynaud, Sophie Joigneau et Marie Louis.  

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