Le masque est réalisé en stuc blanchâtre, très léger et très poreux. Des amas d’argile non liée et/ou de matière végétale ont disparu, formant des petites cavités. La surface est lissée sur la face et au creux du revers. L’empreinte d’une trame épaisse est visible sur tout le pourtour du revers.
Le visage est composé d’une seule pièce. Au revers le masque est creux.
Les mèches de cheveux et les boucles d’oreilles, modelées à part, sont appliquées.
Les yeux sont indiqués par un très léger relief.
Des boulettes de stuc, pressées au revers du nez, renforçaient un endroit un peu fragile.
Aucune polychromie n’a pu être observée sur le visage. Seules d’infimes traces noires sont visibles dans les cheveux (pigment ou encrassement ?)

Analyses : Aucune.

Le visage est complet, une partie du cou est conservée. Un pli indique peut-être à cet endroit le départ du plastron.
Certaines zones, comme le menton, ont perdu de la matière. La couche de finition est très usée.
Trois mèches de cheveux à droite et deux perles de la boucle d’oreille à gauche ont disparu. Une boucle de cheveux à droite est en partie cassée.
La polychromie a totalement disparu.

Réalisée par Marie Louis (rapport de mars 1999) :
Dépoussiérage.
Consolidation du stuc et nettoyage simultané.
Après le nettoyage, le masque conserve un aspect légèrement grisâtre, l’encrassement ayant pénétré dans le matériau. La fragilité du matériau ne permet pas de pousser le nettoyage.