Pot à khôl

De petits éclats et une tache ocre rouge sont visibles sur le pied. A l’intérieur du vase, se trouve un dépôt noirâtre (sédiment ou résidus de produit antique ?).

Ce petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur blanc crème, avec des veines et des taches blanches autour de la panse. Pas de col. Collerette amovible, plate sur le dessus et en dessous. L’ouverture n’est pas tout à fait centrée. Le diamètre de l’ouverture de la collerette est plus petit que celui du pot. Le pied, court, est légèrement débordant.

Bien que la forme de ce pot à khôl suive les standards de ce type d’objet (épaule haute et arrondie, base renforcée par un bourrelet), aucun parallèle exact à ce vase n’a été trouvé. Il a la particularité d’avoir une collerette plate posée directement sur le vase, à l’origine fabriquée séparément dans un albâtre similaire à celui du pot. Le petit diamètre de cette collerette est surprenant.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 18, "Vase à kohol, en albâtre. Haut. 5 cent. Estimé vingt francs."

Donation Rodin à l’État français en 1916.