Matière et technique

Calcaire polychrome.

Il s’agit d’un bloc incisé en relief creux par rapport au fond.

 

Modification matérielle

Aucune. 

Etat de conservation

L’œuvre est en bon état de conservation. On observe une fissure verticale passant à l’aplomb du nez ainsi que des traces de sciage et de cassures. Cependant, on remarque que la pierre est légèrement pulvérulente. L’épiderme du relief a pour une grande part disparu mais semble préservé sous la matière sombre qui macule la surface et gêne la lisibilité du motif. La nature du dépôt est inconnue. Il pourrait s’agir du  vestige d’un traitement volontaire, ancien ou récent (il présente la translucidité et la résistance d’une gomme ou d’une résine) ou au contraire fortuit (dû par exemple aux conditions d’enfouissement ou de conservation). Le dépôt superficiel sur le fragment dextre est soluble dans l’eau et la colore en rouge. Le produit côté senestre est du même type mais plutôt jaune, et ne semble pas soluble dans l’eau.

Restauration

2001, campagne d’analyses et de restauration effectuée par Edith Leroy. Edith Leroy parle de deux stèles. Aucun archive écrite ou photographique concernant cette œuvre n’existe..

L’épiderme du relief a pour une grande part disparu ; mais semble préservé sous la matière sombre qui macule la surface et gêne la lisibilité du motif. Nature du dépôt inconnue : vestige d’un traitement volontaire, ancien ou récent (il présente la translucidité et la résistance d’une gomme ou d’une résine) ou au contraire fortuit (dû par exemple aux conditions d’enfouissement ou de conservation). Le dépôt superficiel sur le fragment dextre est soluble dans l’eau et la colore en rouge. Le produit côté senestre est du même type mais plutôt jaune, et ne semble pas soluble dans l’eau. Edith Leroy a effectué un prélèvement de chacun de ces dépôts sous lope binoculaire, en vue d’une analyse qui permettra d’en déterminer la nature et l’origine. A donné un cliché couleur indiquant les zones de prélèvement. Au revers des traces grises, épaisses, résistantes, lisses et brillantes qui recouvrent les traces de sciage. Traces donc forcément contemporaines.

 

Restaurations antérieures : un collage ancien n’a pas tenu. Les plans de cassure présentent les restes d’une fine couche de colle, translucide et jaunie. Edith . Leroy a prélevé sous loupe binoculaire un échantillon, qui s’et révélé sensible à l’acétone. D’après elle, on peut en tirer la conclusion qu’il s’agit probablement d’une colle cellulosique, type de colle utilisée au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Il est possible  que le relief était en deux morceaux du temps d’Auguste Rodin.

Traitement effectué par Edith  Leroy en 2001: nettoyage, consolidation et collage.

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