Ouchebti en terre cuite polychrome. Le bourrelet visible sous la statuette suggère l’utilisation d’un moule présentant une ouverture au niveau des pieds, comme pour Co. 2350. L’argile a été coulé dans le moule par cet orifice et n’a pas été lissé. L’arrière et les côtés de la statuette (au niveau des jambes notamment) sont grossiers. Il est particulièrement visible à cet endroit que le moule a laissé un surplus d’argile qui n’a pas été découpé.

Cet objet est l’indicateur d’une production en série (à partir de moules). Les statuettes étaient ensuite cuites puis peintes de manière hâtive mais détaillée (voir par comparaison Co. 2350, qui a conservé la majeure partie de sa polychromie d’origine).

Analyses :

Aucune.

Aucune.

L'état de conservation de l’œuvre est moyen. Toute la surface de la statuette est érodée, ce qui a endommagé la peinture et arasé les éléments en relief, tels que les traits du visage, la perruque et les bras. En conséquence, le matériau d’origine – une argile de couleur ocre rouge – est apparent (cf. Co. 2431). Néanmoins, de nombreuses traces de polychromie sont conservées (voir description).

Un matériau de bouchage, de couleur rose pâle, est visible sur le bas des jambes et sur les pieds. Il a été ajouté sur la couche de peinture qui anime la figurine. Les résidus pulvérulents blanc rosé observables en surface sur le côté droit de la statuette (du bras au bout des pieds) semblent imputables à l’enlèvement de ce matériau.

Une fissure est visible sur le côté droit des pieds.

L’arrière de la statuette présente une sensible perte de matière due à l’érosion et la surface est friable dans son ensemble.