Matière et technique

L’organe osseux retenu par le tabletier pourrait, selon F. Poplin, correspondre à un humérus de bovidé, mais cette identification ne peut être établie de façon certaine. Le tissu spongieux assez présent dans la partie proximale laisse une mince épaisseur d’os compact propre à la sculpture, ce qui explique que la panthère soit rendue en faible relief. Des traces de stries multidirectionnelles liées à une abrasion des bords sont discernables sur la surface interne du bord droit. La silhouette de la panthère est esquissée au moyen de lignes faiblement incisées, tandis que le pelage est travaillé avec un petit ciseau formant des marques triangulaires. Le nombril a été indiqué au moyen du même geste, de façon peu prononcée.

Modification matérielle

Aucune.

Etat de conservation

L’applique est conservée sur la moitié de sa hauteur, mais la bordure senestre est brisée. Ne sont préservées qu’une partie des jambes de la figure masculine, et la panthère qui l’accompagne. Une cassure suivant la ligne de séparation des jambes a nécessité un recollage de la pièce composée de quatre fragments. Des sédiments subsistent dans le tissu spongieux osseux, abondant au revers.

Restauration

Les fragments ont bénéficié, en 2018, d’un nettoyage enzymatique à l’aide d’un coton-tige, puis ont été rincés à l'éthanol. L’opération a été menée par V. Picur. Les deux fragments Co. 2274 et Co. 2314, ainsi que deux petites esquilles d’os, ont été collés au Paraloïd B44 à 40% dans une solution acétone/éthanol1/1. Un comblement a ensuite été effectué avec un mélange micro ballon/ Paraloïd B72 à 30%, puis une retouche à l'aquarelle Winsor & Newton a permis d’harmoniser la teinte du comblement à celle de l’os.

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