Matière et technique

Le fragment d’applique ne livre que trop peu d’indices ostéologiques pour que l’organe osseux dans lequel il a été sculpté soit identifiable. De ce fait, F. Poplin n’a pu conclure qu’à l’utilisation d’un os long de bœuf.

 

La surface interne des bords au revers de la pièce a été raclée, ce que tend à prouver l’association de plages de très fines stries dissimulant des arrachements de matière en forme de cupules, et de petites traces de butées d’une lame métallique. De larges bords plats ont ainsi été obtenus, de façon à ce que le placage puisse être appliqué aisément sur la pièce de mobilier en bois. Ces bords ont ensuite été abrasés. Les fines stries obliques qui les recouvrent témoignent de cette dernière opération peut-être pratiquée à l’aide d’une lime.

 

La mise en place des volumes a été rendue possible par l’emploi de petits ciseaux dont les traces se devinent encore, en dépit d’un polissage abouti. La pointe d’un burin est venue creuser profondément les plis du vêtement et marquer de façon très superficielle les détails anatomiques du visage.

Modification matérielle

Sur la face interne du bord dextre, à l’encre violette, 241.

Etat de conservation

La pièce est brisée en partie inférieure et dans l’angle supérieur dextre. Ces cassures expliquent les mutilations du personnage au niveau de la main gauche, du bas du drapé et des pieds. La verticale du bord senestre est interrompue par quelques petits éclats. Des sédiments subsistent dans les creux des plis du vêtement sur la face externe, mais aussi au dos de la pièce, surtout à l’emplacement de la cavité médullaire. Un éclat de surface endommage le chiton en partie inférieure.

Restauration

Aucune.

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