Matière et technique

Bronze.

L'oeuvre a été façonnée grâce à la technique antique de la fonte à la cire perdue. Les paillettes d'or encore visibles sur la statuette suggèrent qu'elle en était recouvert. 

Modification matérielle

Choisie pour être présentée au public lors de l’exposition Rodin Collectionneur, l’œuvre a été placée sur un socle rectangulaire en bois de palissandre. Sur la planche publiée dans le catalogue de l’exposition, la statuette Co. 210 présente un bien meilleur état de conservation qu’à ce jour (Rodin Collectionneur, notice N° 87 et pl. 30, sous le N° d’inventaire Boreux 259). 

Etat de conservation

L'oeuvre présente un mauvais état de conservation. Le métal est très oxydé favorisant l’écaillement de l’œuvre notamment sur la couronne, les chevilles et les pieds. Les vestiges d’un parement en or sont encore visibles sur le disque solaire et dans les yeux de la déesse. La statuette est complète à l’exception du siège sur lequel elle était assise. L’extrémité des cornes de vache composant la couronne est brisée.

Restauration

L’œuvre a été restaurée dans le courant de l’année 1990 par M. E. MEYOHAS.

Le métal de la statuette était très lourd (contient du plomb). Elle présentait un état de surface très abîmé et très irrégulier. L’Isis était recouverte sur de nombreuses plages d’un matériau indéterminé peut-être composé de cire ou de résine mélangée à des pigments. Ce « plâtrage » de matière est sans doute contemporain de la collection et a été effectué pour « harmoniser » la surface dont une grande partie avait sauté sous l’action des chlorures.

L’objet a subi un traitement de nettoyage mécanique manuel, au scalpel et à la meule adaptée sur un moteur. Puis il a été traité dans une solution inhibitrice de corrosion : benzotriazol à 6% dans l’alcool éthylique. Une protection de surface a ensuite été ajoutée sur l’œuvre. 

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