Matière et technique

Le masque est réalisé en stuc, très léger et très poreux.
Il est composé de deux parties : le masque proprement dit, qui est creux, et un fond en forme de galette qui clôt l’ensemble.
Suite au démontage ayant eu lieu pendant la restauration de 1993, la structure interne du masque a pu être étudiée :
- Le visage est creux.
- Des petits plots de stuc maintiennent en place les yeux rapportés.
- Sur le front un « bouchage » de granulométrie différente est visible. S’agit-il d’une retouche originale ou d’une intervention plus tardive ?
- Une toile est située entre le masque et la plaque de fond. L’usage d’une toile semble être fréquente, puisque des empreintes de trame de tissu sont visibles sur d’autres masques (Co. 660 par exemple).
Couleurs : rouge (bouche), noir (chevelure).
Les yeux, réalisés en pâte de verre teintée, blanc, noir et bleu, sont rapportés.


Analyses : Aucune.

Etat de conservation

Le visage ainsi que la plaque de fond sont conservés. Le masque est cassé au niveau du cou, un fragment de coiffe est encore visible à droite. Le nez est endommagé au niveau des narines.
Les zones de contact entre la plaque de fond et le masque sont peu nombreuses. De la toile est visible dans les interstices.
La polychromie ne subsiste qu’à l’état de traces. L’or, qui est mentionné dans l’inventaire de 1913 : « masque (…) recouvert d’une couche d’or qui subsiste en partie », n’a pas été détecté lors de la campagne de restauration de 1993.

Restauration

Réalisée par Sophie Joigneau et Marie Louis (rapport de février 1993) :
Dépoussiérage du masque et nettoyage des yeux.
Démontage puis consolidation de la plaque de fond.
Sur le masque, les zones pulvérulentes, ainsi que les traces de polychromie ont été fixées, puis la plaque a été recollée sur le masque. Le collage est réversible mécaniquement et chimiquement.

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