Matière et technique

Matériaux : calcaire fin légèrement crayeux, d’aspect grumeleux et compact. La face est recouverte d’une couche de concrétion de calcite, qui donne un aspect brunâtre en surface (badigeon contemporain ?).

Modification matérielle

Un système de suspension par agrafe a été installé au revers : on remarque une encoche régulière ainsi qu’une petite barre métallique, en laiton patiné noir, encastré et fixé par deux vis, permettant la suspension du relief. Le travail a vraisemblablement été réalisé par la Maison André dans le cadre de la préparation de l’exposition Rodin Collectionneur (1967).

Etat de conservation

L'œuvre est en bon état de conservation. Le relief est brisé en son coin supérieur gauche et dans sa moitié inférieure. On remarque des griffures, épaufrures, ainsi que des éclats et traces de percussions sur l’ensemble de la surface. Le revers présente d’épaisses marques d’outil. Le montage par agrafe y est oxydé. La face est recouverte d’une couche de concrétion de calcite, qui donne un aspect brunâtre en surface (badigeon moderne ?). Aucune trace de polychromie ne s’observe à l’œil nu. De la terre est présente sur la face et sur les chants.  

 

Restauration

Le fragment a probablement été traité une première fois par la société André dans le cadre de la préparation de l’exposition Rodin Collectionneur (1967).

Une campagne de dépoussiérage et de nettoyage du relief et de son montage moderne a été effectuée par Sophie Joigneau et Marie Louis.

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