L’objet a été fixé sur une base circulaire en marbre gris à l’aide d’un goujon scellé au plâtre.

Sous la base, une étiquette encadrée d’un filet noir est visible, avec des traces d’inscription à l’encre noire : B et 7 suivi de chiffres illisibles.

 

La statuette est en mauvais état de conservation. Le métal est oxydé sur toute la surface. La base sur laquelle repose la patte présente un manque sur le pourtour inférieur. Une large perforation circulaire est visible au-dessus de la patte, sur le côté droit de la sirène, et une perforation rectangulaire un peu moins étendue est présente sur son côté gauche. En dessous de celle-ci le métal est légèrement enfoncé, il est fissuré et présente un petit manque. Une perforation traverse le métal entre les deux griffes médianes de la patte. Une perforation un peu plus large traverse la base.

L’extrémité de l’aile gauche a été cassé et remise en place lors d’une intervention ancienne, un bouchage vert a été appliqué le long de la cassure pour dissimuler le collage. La corrosion du métal est constituée de cuprite, recouverte d’une couche vert sombre de carbonates sous forme de malachite. Des concrétions dont certaines sont imprégnées de sels métalliques donnent à la surface un aspect irrégulier en de nombreux endroits, seul le dessous du corps, qui a peut-être fait l’objet d’un nettoyage plus poussé, a un aspect assez lisse. La feuille métallique fixée par un rivet sur l’aile gauche présente une corrosion ponctuelle vert clair, due vraisemblablement à une chloruration du cuivre.

 

Intervention de Marie-Emmanuelle Meyohas en octobre 2012 :

 

Le dépoussiérage a été effectué en premier lieu à sec, puis, minutieusement, en partie sous loupe binoculaire à l’aide de solvants (éthanol et acétone). Au revers les dépôts étant incrustés dans les irrégularités de la surface, le nettoyage a également été effectué à l’aide d’un micro-tour muni de meulettes usées afin de ne pas attaquer les couches de corrosion. Les plages de corrosion pulvérulente sur la feuille métallique fixée au revers ont été éliminées avec des meulettes fixées sur un micro tour.

Le numéro d’inventaire a été inscrit à l’encre de chine noire posée sur une couche de paraloid B72.

Le socle en marbre a été légèrement nettoyé avec un coton humidifié de salive ainsi qu’à l’éthanol.

 

Cet objet doit être conservé dans un milieu à hygrométrie stable ne dépassant pas 40% afin d’éviter une reprise de la corrosion. Il doit également être conservé à l’abri de la poussière.