Une lacune importante est visible au niveau de la collerette. Une fissure court sur la panse et jusque sous le vase.

Ce petit pot à khôl est probablement en serpentinite. La pierre a conservé son aspect poli et brillant.

Le vase a une large collerette plate sur le dessus et en dessous. Le petit pied est en forme de bourrelet.

Le matériau et la forme sont semblables au vase Co. 2679. Deux autres pots à khôl, probablement en serpentinite, sont présents dans la collection : Co. 2766 (avec support) et Co. 2683.

Cette pierre dure se distingue par sa couleur vert foncé, plus ou moins marbrée de noir. Le polissage permet de la rendre très brillante.

D’autres exemplaires, de formes et de tailles diverses, sont publiés dans VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 87 (rangée supérieure). Ils sont conservés au musée du Louvre, à Paris, sous les numéros d’inventaire suivants :

1) E. 23094 (avec couvercle) :

http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=5100&langue=fr

2) N. 1235 (avec stylet pour appliquer le khôl) :

http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=5092&langue=fr

3) N. 1218 (avec couvercle) :

http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=5099&langue=fr

La forme de Co. 2688 est standard.

Anépigraphe.

Une lacune importante est visible au niveau de la lèvre. De nombreux éclats apparaissent sur le pied. Toute la surface extérieure du vase est tachée et finement piquetée.

Ce pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur jaune miel, homogène.
Il est de forme trapue, l'épaule basse. Le col est en forme de bourrelet de 7 mm. de hauteur. Le vase est muni d’un petit pied en bourrelet, très endommagé.

Ce vase se distingue par sa lèvre en bourrelet. Cette variante ne figure pas dans l’ouvrage de référence de B. Aston 1994. Cependant, un exemplaire semblable est conservé au musée du Louvre, à Paris, sous le numéro d’inventaire N. 1246 (en brèche ou serpentine) : cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 89 OT 338 (photo p. 88).

Anépigraphe.

Le vase est recouvert d'une fine pellicule de gomme-laque, ce qui nous indique qu'il fut moulé dans l'atelier de Rodin. Quatre tirages en plâtre sont toujours aujourd'hui conservés au musée Rodin. En revanche, nous ignorons à quel type d'assemblage  ils étaient destinés et quelle figure en plâtre de l'artiste pourrait leur être associée, comme pour les vases S. 681 et S. 3622.

Le col, cassé, manque. Un éclat et une fissure sont visibles sur le pied.
Le fond du vase est noirci (poussière ou résidus de produit antique ?).

Ce pot à khôl est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle homogène, avec une tache plus claire sur la panse et le pied. Il présente une épaule haute et arrondie, et le pied renforcé par un bourrelet. Le pied, en relief, est arrondi.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 1, 294, "Petit vase à kohol en albâtre [dessin]. Manque le couvercle. 12e dyn. Haut : 5 cent ½. Estimé quinze francs."

Donation Rodin à l’État français en 1916.

Ce vas est intact. L’intérieur du vase est noirci, probablement par des résidus de produit antique.

Ce petit pot à khôl, probablement en anhydrite (pierre de couleur gris-bleu pâle), homogène, avec de fines taches blanches sur la panse.
Petite collerette plate sur le dessus. Le col est orné de deux lignes en relief, la lèvre est évasée. Le vase est muni d’un petit socle cylindrique de 7 mm. de hauteur

L'anhydrite (aussi appelée « marbre bleu ») est une pierre fine particulièrement appréciée au Moyen Empire. Plusieurs exemplaires de petits pots à khôl, réalisés dans ce même matériau mais de formes différentes, sont conservés au musée du Louvre, à Paris (E. 23100, E. 23102, E. 23104, E. 23105).

Ce vase se distingue par son pied cylindrique et son col orné de deux disques superposés. Cette dernière caractéristique se retrouve sur un pot à khôl du musée du Louvre (AF. 6775) également en anhydrite : VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 79 OT 272 (photo p. 78).

Le musée Rodin possède un autre vase en pierre bleue, probablement de l’anhydrite, Co. 2821.

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

BOREUX 1913 : Meudon/pavillon de l'Alma/vitrine 18, "Vase à kohol, en albâtre bleu. H. 5 cent. ½. Estimé soixante quinze francs."

Donation Rodin à l’État français en 1916.

Une lacune importante au niveau de la collerette. Quelques petits éclats sur la lèvre et sur le pied.
Des concrétions sont observables en haut de la panse et dans le creux sous la collerette, ainsi que sur le pied. L’intérieur du vase est légèrement noirci (poussière ou résidus de produit antique ?)

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, homogène. Le dessus de la collerette est plus blanc.

Large collerette plate sur le dessus et en dessous, dont le bord mesure 6 mm. d’épaisseur. Le vase est muni d’un petit pied en relief arrondi.

A l’intérieur du vase un papier plié porte le numéro « 460 » écrit au graphite. Sous le vase, la trace d'une étiquette est observée.

La forme particulière de ce pot à khôl, plutôt trapue, à épaule haute et arrondie sur laquelle est posée une collerette plate (col très court, voire inexistant), est datée par B. Aston du Moyen Empire. Les exemplaires étudiés peuvent présenter quelques variantes : une collerette à bord droit ou oblique, un col amovible, ou encore un support. (Cf. ASTON 1994, p. 145, type 157.)

Un pot à khôl semblable est conservé au musée du Louvre (N 1160a) : VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 84 OT 309 (photo p. 85).

Anépigraphe.

Une lacune importante au niveau de la collerette. Un éclat sur le bord de la lèvre, quelques petits éclats sur le pied.
Le fond du vase est poussiéreux.

Pot à khôl en serpentinite (?) La pierre a conservé son aspect poli et brillant.

Petit col cylindrique, large collerette plate sur le dessus et en dessous. Petit pied plat en saillie.

Matériau et forme semblables au vase Co. 2688. Deux autres pots à khôl, probablement en serpentinite, sont présents dans la collection : Co. 2766 (avec support) et Co. 2683.

Cette pierre dure ce distingue par sa couleur vert foncé, plus ou moins marbrée de noir. Le polissage permet de la rendre très brillante.

D’autres exemplaires, de formes et de tailles diverses, sont représentés dans VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 87 (rangée supérieure). Ils sont conservés au musée du Louvre sous les numéros d’inventaire suivants : E 23094 (avec couvercle), N 1235 (avec stylet pour appliquer le khôl) et N 1218 (avec couvercle).

La forme de Co. 2679 est standard.

Anépigraphe.

Un éclat est visible sur le col, un autre sur un des petits pieds du support. Toute la surface extérieure est légèrement érodée.

Ce pot à khôl est en serpentinite (?). Son petit col droit est épais de 5 mm. Le pied est en relief arrondi. Le vase repose sur un support quadrangulaire, sorte de petite table avec une corniche doublée, aux angles adoucis, à quatre petits pieds carrés. Contrairement à Co. 2766, ce petit pot à khôl a conservé son couvercle plat.

D’autres exemples de pots à khôl reposant sur un support en forme de petite table sont connus, de matières et de formes variées. Deux d’entre eux publiés dans BISSING 1904, p. 50, sont conservés au musée égyptien du Caire, CG 18293 (en albâtre) et CG 18295 (en anhydrite). Une photo de ces vases figure dans BENEDITE 1911, pl. 21. Ils sont datés du Nouvel Empire. On remarquera la différence de matériau, albâtre pour le premier et anhydrite pour le deuxième, et la différence de forme, aussi bien celle du pot que celle du support. Le musée du Louvre, à Paris, en conserve un exemplaire en pierre noire daté du Moyen Empire (N 1237, cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 74 OT 245, photo p. 75).

Le musée Rodin en possède également deux autres exemples : Co. 2788 et Co. 2691.

Trois autres pots à khôl, probablement en serpentinite, sans support, sont présents dans la collection égyptienne du musée Rodin. Ils portent les numéros d’inventaire Co. 2679, Co. 2688 et Co. 2683 (col amovible).

Anépigraphe.

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

Donation Rodin à l’État français en 1916.

Le matériau est érodé sur toute la surface extérieure du vase. Des lacunes importantes apparaissent au niveau de la lèvre.

Ce petit pot à khôl est en pierre calcaire de couleur blanche, homogène. Il a une forme trapue et une épaule arrondie. La collerette est plate sur le dessus, en diagonale en dessous. Son bord mesure 5 mm. d’épaisseur. Le petit pied en relief est très abîmé par l’érosion.

L’érosion générale du matériau rend son identification difficile et empêche une étude plus approfondie.

Anépigraphe.

Quelques éclats sur le pourtour de la lèvre, ainsi que sur le pied. La panse est légèrement enfoncée sur un côté.
Le fond est légèrement noirci (poussière ?)

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur blanc crème, le col est plus blanc, une veine blanche sur l’épaule.
Le col est un peu plus haut que sur les vases de ce type. La collerette est plate sur le dessus, arrondie en dessous. L’ouverture n’est pas tout à fait en son centre. Petit pied arrondi en relief.

Sous le vase deux anciens numéros sont inscrits, l’un est à présent illisible, l’autre est « 1151 » écrit au graphite. La trace d'une étiquette y est également observée.

Le pot à khôl en albâtre du musée du Louvre, à Paris, inventorié E. 24812, bien que plus grand que Co. 2666, a une forme identique (cf. VANDIER D’ABBADIE 1972, p. 79 OT 275, photo p. 78). Il présente lui aussi une collerette plate au sommet d’un col plus haut que d’habitude, et une base renforcée par un bourrelet. Il est daté du Moyen Empire.

Anépigraphe.

Quelques petits éclats sur le pourtour de la lèvre, éclats plus nombreux sur le pied. Des dépôts bruns de type gomme laque maculent le pied.
Le fond du vase est noirci (résidus de produit antique ?)

Petit pot à khôl en albâtre égyptien de couleur jaune miel, avec une veine crème sur l’épaule.
La petite collerette est plate sur le dessus, arrondie en dessous. Son diamètre est moins important que sur les vases de ce type. Petit pied arrondi en relief.

A l’intérieur du vase un papier plié porte l’inscription « 461 » au graphite.

La forme de ce pot à khôl le rapproche du type 161 de B. Aston (ASTON 1994, p. 147), daté de la Deuxième Période Intermédiaire. La panse de Co. 2675 est néanmoins plus renflée et sa collerette moins large. Deux exemplaires de ce type, également en albâtre, ont été découverts en contexte funéraire sur le site de Matmar en Haute-Egypte (cf. BRUNTON 1948, pl. 42 n° 37 et n° 39).

Anépigraphe.