Égypte probablement
Nouvel Empire > XVIIIe dynastie (de 1550 à 1295 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 21 CM : D. lèvre : 11 CM : D. ouverture : 7,2 CM : D. panse : 15,6 CM : P. 19,2 CM.
Co. 5750
Égypte probablement
Nouvel Empire > XVIIIe dynastie (de 1550 à 1295 avant J.-C. environ)
Albâtre égyptien
H. 21 CM : D. lèvre : 11 CM : D. ouverture : 7,2 CM : D. panse : 15,6 CM : P. 19,2 CM.
Co. 5750
La panse de ce vase est constituée de quatre fragments recollés, dont un grand comportant la moitié du pied. Deux fragments manquent sur la panse. De nombreux éclats sont présents sur les plans de collage. La surface extérieure est striée et griffée par endroits.
Étant donné les fissures présentes sur le col, il est probable qu’il se soit cassé en deux, puis ait été recollé. Il y a divers éclats sur la lèvre, sur l’anse, sur la panse et sur le pied.
Le fragment avec la moitié du pied présente des dépôts de couleur rouge foncé sur la face interne.
Ce vase est en albâtre égyptien de couleur jaune miel pâle, avec des taches et des veines brunes.
Il s'agit d'une cruche à panse sphérique et col haut et cylindrique légèrement ouvert, munie d'une lèvre débordante plate (1 cm. d'épaisseur). Sous la collerette, deux lignes en relief décorent le haut du col. Une anse verticale coudée se poursuit en anneau sous la lèvre et s'appuie la partie supérieure de la panse. Elle est ornée deux rainures horizontales aux extrémités supérieures et inférieures. Une bande horizontale, sculptée en relief, délimite l’extrémité inférieure sur l’épaule. Petit pied circulaire, dont le dessous est très légèrement concave.
Le musée du Louvre, à Paris, conserve un exemplaire (N 1142) semblable à Co. 5750, mais dont le col est plus haut et plus étroit.
Un autre vase de ce type, au Musée Archéologique National de Florence (3257), est quasiment identique à Co. 5750, bien que plus petit. Il provient de la nécropole de Saqqara.
Les deux vases que nous venons de citer sont en albâtre, mais deux exemplaires du musée égyptien du Caire, publiés par BISSING 1904, p. 64, CG 18360 et CG 18361, dessin pl. V, sont en pierre vert foncé, probablement de la serpentinite.
Les vases mentionnés dans ASTON 1994, p. 151, type 174, archéologiquement documentés, proviennent principalement des nécropoles thébaines, notamment de la Vallée des Rois. Cependant, il faut noter que des vases similaires proviennent de la Méditerranée orientale, comme cet exemplaire conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York (74.51.5107) et provenant de Chypre.
Anépigraphe.
Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.
Donation Rodin à l'État français en 1916.
Le vase était exposé dans la salle des antiques, au premier étage de l'hôtel Biron, lors de l'ouverture du musée en 1919 (d'après photographie historique, musée Rodin, Ph. 3864)