D’après l’étude ostéologique menée par F. Poplin, l’élément de placage de mobilier a été sculpté dans la face latérale d’un humérus droit de boeuf. Alors que la tête se loge dans la partie distale de l’os, le corps se développe sur la partie proximale plus large. La figure est ainsi retournée par rapport à la position anatomique de l’os, témoignant de la prise en compte par l’artisan des contraintes inhérentes à la conformation de la matière première. La tête du personnage est placée dans l’épicondyle latéral, la zone la plus incurvée de la partie distale de l’os. Cette terminaison de l’os a néanmoins l’avantage d’offrir une épaisseur de tissu compact non négligeable.

La mise en forme de la pièce convexe a nécessité une élimination des épiphyses par sciage. Cette opération semble attestée par les stries perpendiculaires au fil de l’os que l’on peut aisément observer sur le chant supérieur. La cavité médullaire présente des traces de raclage avec des arrachements importants. La surface externe est constellée de traces de ciseau qui n’ont pu être estompées par un polissage sans doute resté trop superficiel, comme sur la pièce Co. 2066. Les contours des membres du satyre qui se dégagent du fond, en assez haut relief, sont soulignés par une ligne profondément incisée à l’aide de la lame d’un burin, de façon à faire ressortir davantage le modelé. Les pans du vêtement tombant derrière les jambes ont été déterminés de façon nerveuse et plutôt grossière.

Aucune.

La bordure dextre est brisée sur toute sa hauteur. Des éclats viennent aussi endommager l’angle inférieur senestre et la surface interne de l’angle supérieur du même côté. Les cassures ont généré une fente qui court le long de la main droite du personnage. L’angle supérieur senestre présente un fendillement longitudinal très léger. Les trabécules, sur la surface interne, sont encore emplies de sédiment. Quelques taches brunes peuvent être relevées sur la paroi de la cavité médullaire.

Aucune.