Reliquaire

Patte de Thot sous sa forme d'ibis

PROVENANCE INCONNUE

ÉPOQUE INCONNUE

BRONZE (ALLIAGE CUIVREUX)

H. : 0,8 cm ; L. : 4,3 cm ; P. : 7,4 cm 

Co. 6262

Commentaire

Etat de conservation

L’œuvre présente un état de conservation correct. 

Le métal est légèrement corrodé entre les doigts et autour de l’ouverture circulaire qui traverse la patte. La conservation du trou central et du reste de l’œuvre n’est pas identique ce qui suggère que l’ouverture s’est faite à une époque postérieure au moulage de la patte. La régularité des bords suppose l’utilisation d’une perceuse. 

Description

L’œuvre Co. 6262 figure une patte d’ibis. Quatre longs doigts pointus la composent. Bien que les griffes ne soient pas dessinées, les articulations sont rendues le long des doigts grâce à un jeu d’épaisseur du métal. Le dessous de la patte est complètement plat et ne présente aucune trace d’arrachement ou d’abrasion. Un percement circulaire, aux bords nets, traverse la patte en son centre. L’état de conservation de ce percement n’étant pas identique au reste de l’objet, il est probable qu’il a été réalisé à une époque postérieure au moulage de la patte. La régularité des bords suppose l’utilisation d’une perceuse. Il permettait d’insérer la patte dans un ensemble plus important, ou de le fixer sur un socle. 

Le fait qu’il s’agisse d’une patte modelée sans le tarse, l’absence de détail anatomique, notamment des griffes dont les égyptiens étaient pourtant friands, le manque de finition (traces de raclage et de lissage appuyés) et la coloration très sombre du bronze couplée à un état de corrosion peu avancé, suggèrent que cette œuvre serait une production postérieure à la civilisation pharaonique. 

Œuvres associées

Le musée Rodin conserve plusieurs pattes en bronze appartenant à des figures de faucons ou d’ibis, Co. 5977, Co. 5994, Co. 5995, Co. 5996 et Co. 5997. Ces œuvres présentent un modelé clairement égyptien, contrairement à la patte Co. 6262. 

Inscription

Anépigraphe. 

Historique

Acquis par Rodin entre 1893 et 1913.

 

Donation à l’État français en 1916.

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