La tête de la figure est inscrite dans la partie distale de l’humérus, précisément vers l’épitrochlée ou épicondyle médial, tandis que les jambes se déploient dans la partie proximale plus large.

Les traces d’un sciage transversal sont bien lisibles sur le bord supérieur alors que les deux bords latéraux offrent sur la surface interne des faisceaux de stries parallèles bien marqués, répondant plutôt à une opération d’abrasion. Ceux du bord senestre sont en miroir de ceux du bord dextre. On peut noter que la pièce, en partie supérieure, a été sciée en biais.

Le bas de la bordure senestre révèle un certain nombre d’impacts circulaires (traces d’arrachement), peut-être survenus lors de la partition longitudinale de l’os ou de sa régularisation. Les deux côtés ont été en effet redressés par raclage. La surface de la pièce est constellée de traces d’outils très apparentes, surtout dans la partie supérieure : coups de ciseau, de burin, traces de lime, qui n’attestent pas d’un travail très soigné. L’usage grossier du ciseau en partie haute a même laissé des traces importantes d’arrachement comme sur les appliques Co. 2135-Co. 2152 et Co. 2242.

Aucune.

L’applique est conservée sur les deux-tiers de sa hauteur ; manquent le bas des jambes et le côté senestre, ce qui a entraîné la disparition du bras gauche du personnage. De nombreux éclats ponctuent la surface externe du bord dextre. Des marques noires alliées à d’importants restes de sédiments recouvrent la surface externe. Une tache d’oxydation métallique peut être repérée sur la hanche droite du dieu et quelques petites taches ocre sont visibles sur la face principale, comme sur le revers de l’applique.

Aucune.